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L'Atelier d'écriture de Villejean

6 avril 2021

Ma campagne / Adrienne

AEV 2021-25 Adrienne - vaches

– Ah ! Pourrais-je oublier ma campagne ? La poésie des gouttes de pluie en arc-en-ciel par-dessus les arbres ? Le charme de la lune dans la nuit de novembre ?

Oublier l’amour des oiseaux et même l’amour des vaches, des veaux, des taureaux ?

Les beaux instants vécus là-bas sont de vieux amis sur la route de la vie : jamais le rêve et la joie ne s‘achèvent.

– C’est beau tout ça, fit Charles, mais apporte les côtelettes d’agneau et la poule au pot, moi la gentille petite vache, je la mâche !


N.B. Les 83 mots de ce texte sont tous issus de la liste sans ajout d'aucune sorte. Chapeau, Madame !

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6 avril 2021

Antoine, le berger / Marie-Thé

AEV 2021-25 Marie-Thé - arbre20 novembre. Il y a un arc-en-ciel par-dessus les arbres. Poursuivant ma route, soudain, à travers des gouttes de pluie, j’aperçois Antoine.

Vêtu d’un ciré jaune, chaussé de bottes en caoutchouc, un seau à la main, il s’en va dans la montagne chercher des escargots.

Je l’accompagne un moment puis rentre chez moi. L’arc-en-ciel a disparu. Le soleil perce au travers des nuages épars dans le ciel bleu.

Près d’un vieux chêne au tronc craquelé, aux branches rebelles tournées vers la lumière, je m’arrête pour écouter le merle chanteur siffler sa mélodie. Au-dessus de moi, un épervier plane dans la lumière diaphane de cette matinée d’automne.

Arrivée chez moi, je prépare la table pour le repas, sachant qu’Antoine passera devant mon logis et qu’il apprécie les moments où nous sommes ensemble. En l’attendant, assise dans un fauteuil-relax, je somnole. Soudain j’entends sa voix :

« Heureux celui dont les pensées,
comme des alouettes vers les cieux le matin
prennent un libre essor… »

- Ouah, voilà mon troubadour !»

Il rougit un peu et me montre sa récolte. La vue des escargots qui grimpent le long du seau n’est pas très poétique.

AEV 2021-25 Marie-Thé - troupeauAntoine, épris de liberté, à l’instar de Baudelaire dont il aime déclamer les poésies, possède une petite masure près du bourg. Au printemps il prépare la transhumance puis emmène les troupeaux de chèvres et de moutons dans la montagne. Il vit seul tout l’été en compagnie de ses chiens, loge dans une bergerie au confort plus que rustique.

Je ne manque jamais le dimanche de monter vers son refuge. Nous pique-niquons alors dans un endroit paradisiaque, un fond de vallée enchâssé dans la montagne, près d’un lac où quelques linaigrettes exhibent leurs touffes blanches. Là, il me parle des loups qu’il entend la nuit, des poèmes et des livres qu’il lit pendant ses longues soirées solitaires, me raconte les visites des touristes qui passent et lui tiennent compagnie un moment.

Le soir, je redescends dans la vallée, heureuse de cette journée partagée avec Antoine, qui semble content de retrouver sa solitude.

6 avril 2021

Mon arbre ami / Eliane

AEV 2021-25 Eliane - arbre réduit

De tous les arbres plantés ça et là sur les pelouses entourant mon petit collectif, celui que je préfère est celui, haut et beau, qui s'encadre dans la fenêtre de ma cuisine.

Les petits oiseaux le délaissent, lui préférant un pin situé plus loin et qui devient une véritable volière. Mais il fait le bonheur d'un couple de pigeons. Ils sont les amis de mes petits-déjeuners. J'ai longtemps cru qu'ils y construisaient un nid, mais je ne les ai jamais vus couver ni vu aucun petit prenant son envol hardiment entre les branchages.

Cet arbre, que je crois appartenir à la famille des bouleaux, me fascine. A travers lui je vois passer les saisons. D'abord vert tendre au printemps quand les premières feuilles font leur apparition, donnant à mon arbre une légèreté de tulle.

Puis vert plus soutenu au cœur de l'été pour une ombre bienfaitrice : il frissonne au moindre souffle du vent. Quand arrive l'automne il devient riche de nuances de rouge sombre et d'or, surtout d'or. Il est alors absolument magnifique, illuminant ma cuisine.

Quand il est complètement jaune je prie pour qu'un vent un peu trop fort ne vienne pas faire tomber précocement toutes les feuilles. Que je puisse le plus longtemps possible profiter de sa beauté. Mais le vent finit par gagner et quand l'hiver s'invite vraiment, l'entourant lui et moi de ses frimas, mon bel arbre est complètement dépouillé.

On pourrait croire qu'il est mort. Mais je sais qu'il n'en est rien et que, puisant dans la richesse de la terre nourrie de pluie, il puise tout ce qui lui est nécessaire. Il fait des réserves d'eau, d'aliments et d'oligo-éléments. Il prépare sa renaissance prochaine où sa sève irriguera les prochaines feuilles et où sa chlorophylle dégagera cet oxygène tellement bénéfique.

6 avril 2021

Les Fortifs rennaises / Jean-Paul

Qui t’invite à ce rêve de beaux instants, de campagne, de barrières abrogées, de voiture, de train ? Ce fou de Rimbaud ? C’est Charles Cros qui projette une route d’extases, des vécus arc-en-ciel, une atmosphère de château en poésie ?

Au vrai, si je les aime bien ces deux rigolos-là, si j’ai chaussé mes pompes de marche ces jours-ci, c’est juste pour m’arrêter à la douane ! Afin d’oublier une bonne fois les orages sanitaires, ce virus qui nous pompe, ces gendarmes qui nous gavent, j’ai quitté mon logis et ma chambre et j’ai repris ma route d’arpenteur rennais intra-muros !

Au Latourex, le Laboratoire de Tourisme Expérimental, chez Joël Henry à Strasbourg, ils appellent ça « la randonnée périphérique ». Elle consiste à aller marcher sur les limites administratives du lieu où vous séjournez.

J’ai adapté un peu la chose et nommé cela le circuit des fortifs. Le périphérique, à Rennes, s’appelle la rocade. Un flot incessant d’automobiles et de camions nous tourne autour jour et nuit en l’empruntant à tombeaux presque ouverts. Je m’interdis donc de dépasser cette limite mais entreprends de faire le tour de la ville en longeant au plus près, par les rues et les chemins que tout le monde peut emprunter sans danger, ces fortifications au travers desquelles nul, à pied, ne peut passer.

J’ai emmené avec moi mes deux appareils photographiques. Il fait beau, le ciel est bleu, nuageux, un peu couvert mais sans gouttes de pluie – il ne pleut jamais à Rennes -, et me voilà soudain à me remuer les côtelettes hors de chez moi, là où mes certitudes et mes connaissances sur la ville s’achèvent.

Et savez-vous ce que j’apporte de mes deux premières étapes ? Quelque chose de très étonnant ! Des arbres ! Une montagne d’arbres de toutes sortes et de toutes essences. Arbres de jardins privés, arbres du parc de Cleunay, arbres en fleurs de cette zone d’activité autour de la Chambre d’agriculture, le no man’s land rennais est peut-être bien, là où on ne l’attend pas, une seconde coulée verte dans la ville.

Bien sûr, il faut aimer aussi traverser le parking et la station-service du magasin Leclerc, les chantiers de construction du côté du Crédit agricole ou de la voie ferrée et revenir complètement perdu par la ville neuve de La Courrouze où l’on se sent d’une autre époque. Peut-être bien même de ces années 1960 au cours desquelles Isaure Chassériau proposait des circuits de visite originaux dans son Agence de Flânerie Amoureuse de Rennes.

- A l’époque, il y avait des arbres, disait-elle souvent.

- C’est bon, Isaure, il y en a encore. C’est comme tout : il suffit de ne pas les chercher pour les trouver !
 


30 mars 2021

Consigne d'écriture 2021-24 du 30 mars 2021 : La Gazette du pays des contes

La Gazette du pays des contes

 

Aujourd’hui, tous ensemble mais chacun·e dans notre coin, nous allons créer « La Gazette du pays des contes, légendes, mythes et fables ».

Tout comme dans un journal normal nous allons rédiger les rubriques suivantes :

- La une
- Les brèves
- Les Dernières nouvelles
- Le scoop
- Les informations régionales, nationales, européennes et internationales
- La politique
- L’interview en exclusivité
- Les faits divers
- La rubrique people
- Le billet d’humeur
- La rubrique sportive
- Les résultats du tiercé
- Les petites annonces : rencontres, ventes achats, immobilier, orffres d’emploi, avis de rcherche
- Le carnet : naissance, mariage, nécrologie
- Les rubriques spécialisées : philosophique, psychologique, vétérinaire
- La culture : cinéma, théâtre, musique, sorties, livres
- Le courrier du cœur
- Le feuilleton, la B.D.
- La météo, la bourse, l’horoscope, la semaine TV, la rubrique « insolite »
- La citation du jour, le conseil du jardinier, la recette de cuisine, le mot du poète
- Les jeux
- La publicité

Nous parlerons donc de ces gens-là

Quelques exemples ci-dessous et ici :

AEV 2021-24 Consigne Gazette-des-contes-de-fées-Hawkins-Gründ-4

AEV 2021-24 Consigne Gazette-des-contes-de-fées-51BHMYQE2RL

 AEV 2021-24 Consigne Gazette-des-contes-de-fées-Petite annonce

 AEV 2021-24 Consigne Gazette-des-contes-de-fées-3

N.B. Cette consigne est empruntée au livre « Ecrire des contes » de Mireille Pochard (p. 135-137).

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30 mars 2021

La Fée-marraine a disparu ! / Anne J.

Grosse inquiétude au palais ! La reine Blanche et son mari sont très inquiets : leur fille Artémise née le mois dernier n'a toujours pas de fée marraine. De mémoire d'habitants du pays des contes, cela ne s'est jamais produit depuis que la gazette existe et le désarroi de la famille royale envahit le pays entier : que va t'il arriver à la petite princesse si aucune fée marraine n'apparait pour veiller sur elle ?

(De notre envoyée spéciale Jeanne Latour)

AEV 2021-24 Anne J

– Votre altesse, pouvez-vous nous raconter les faits ?

– Eh bien, comme vous le savez, tous les princes et princesses ont une fée marraine qui veille sur eux et surtout contrecarre les effets des fées sorcières qui se mettent en travers de la vie quotidienne de chacun et s'arrangent pour rendre la vie désagréable voire impossible. C'est comme cela depuis la nuit des temps. Or Artémise qui a déjà un mois n’a pas reçu sa fée marraine.

– De quelle façon les enfants la reçoivent ils ? Comment procédez-vous ?

– Nous devons laisser l'enfant seul à l'aube du 7ème jour dans la pièce la plus haute de la plus haute tour du château pour que les fées puissent se pencher sur son berceau et prendre leur décision. Parfois cela ne se produit pas tout de suite, il faut alors recommencer le 14ème ou le 21ème jour, ce qui a été le cas pour le prince Louis mais jamais au-delà du 21ème jour. Or nous avons même recommencé le 28ème jour et toujours rien !

– Comment sait-on que les fées marraines sont passées ?

– Celle qui est élue fée marraine dépose un objet symbolique dans le berceau et ainsi nous savons quel sera son cadeau et qui elle est.

AEV 2021-24 Anne J Fée 03– Ce qui a été le cas pour vos deux précédents enfants ?

– Bien sûr, le prince Louis a reçu un tournevis et nous avons vite compris pourquoi : dès l’âge de 1 an, il n'a cessé de casser tous les jouets à sa disposition, il est à la fois coléreux, brise-fer et extrêmement maladroit. Heureusement le soir nous mettons tous les objets cassés sur sa table et le matin, grâce à sa fée marraine, tout est réparé.

– Et la princesse Camomille ?

– Elle perd toutes ses affaires, y compris son doudou, la clef de son armoire et son cartable. Sa fée marraine doit sans cesse lui retrouver ce qui manque, une chance que sa tête reste accrochée à son corps ! Elle avait une loupe dans son berceau le 14ème jour et aujourd’hui nous pensons qu'il lui aurait fallu en plus une ficelle colorée pour attacher ses clefs, une clochette pour mettre au cou de son doudou et un cartable fluorescent. Mais sa marraine est très efficace !

– Que va-t-il se passer pour Artémise, alors ?

– Nous sommes très inquiets pour elle. Les fées sorcières ont déjà pris le pouvoir, c'est une enfant difficile qui ne dort jamais plus de 3 heures de suite même la nuit, refuse son biberon et ne reste jamais en paix, nous avons essayé toutes sortes d'objets pour la calmer mais aucun n'a la magie de l'objet de la fée marraine et surtout le pouvoir. Nous pensions engager le meilleur détective du royaume, un certain Hercule P, pour retrouver la piste de la fée marraine mais celui-ci a glissé sur une feuille de salade et s'est cassé la jambe, il est donc indisponible. Sans doute un coup de ces pourritures de fées sorcières !

– Avez-vous une autre solution ?

– Ilnous reste encore la solution classique du pays des contes : faire un décret dans tout le royaume et envoyer des émissaires aux quatre coins et même dans les pays voisins : « Le roi et la reine promettent la main de la princesse Artémise à qui retrouvera la fée marraine ! ».

– Un pari sur l’avenir ! Et qui de nos jours, peut donner lieu à contestation ! Artémise pourrait se penser en femme libérée et vouloir choisir elle-même l’homme de sa vie.et le prétendant être lui-même fort déçu : ce joli bébé peut devenir une jeune fille laide ou acariâtre ou impossible à vivre. Un moyen plus moderne peut être ?

– Vous pensez à quoi ? Mettre une annonce sur Le Bon coin ? Coller des affiches dans tous les cafés : « Wanted…la fée marraine ? » ou faire une demande sur les réseaux sociaux, Twitter, Instagram, Facebook que sais-je ?

– Pourquoi pas ? Mes voisins ont retrouvé leur chat comme ça.

Quelle décision va prendre la reine ? Qui va se mettre à la recherche de la fée marraine ? Que lui est-il arrivé ?

La suite dans le prochain numéro de « La Gazette des fées ».


AEV 2021-24 Anne J

30 mars 2021

Rubrique Faits divers / Jean-Paul

Regrettable accident au moulin de la Galette

Ce n’est pas la première fois qu’on signale à Jean-Bernard Tudor, le sympathique tenancier du Moulin de la Galette à Montmartre-par-Montladsus qu’il n’est pas prudent de faire la sieste pendant que les ailes de son moulin tournent.

De vilains chenapans en ont d’ailleurs fait une chanson que tout le monde connaît :

"Meunier Tudor
ton moulin va trop vite
Meunier Tudor
ton moulin va trop fort"

Or ce jeudi alors qu’il moulait… moudait… qu’il avait mis en route le processus de fabrication de la farine, toujours insoucieux de veiller au grain du moment qu’ils amasse du blé en vendant sa poudre, notre J.-B. national piquait encore un roupillon à deux pas de sa bâtisse. Mal lui en prit ! A un moment donné le souffle de ses ronflements mêlé à celui du Mistral de Montmartre fit tourner dangereusement les ailes de toile du moulin.

On vit alors surgir du bas de la colline un cheval lancé au galop. Le cavalier aiguillonna sa bête et en arrivant sur sa cible la lance de cet hidalguazil transperça la toile d’une des ailes. Le moulin tournait si vite que le cavalier fut emporté dans les airs. Sous son poids pourtant peu élevé - l’homme était très maigre - l’une des ailes de l’appareil se brisa.

Trois jeunes tambours qui revenaient de guerre et qui passaient par là dressèrent procès-verbal. Le casseur, un certain Gédéon Kirote, natif de Saint-Lô dans la Manche n’était pas sous l’emprise de l’alcool au moment des faits mais tout laisse à penser qu’il avait abusé de cette substance illicite mais dangereuse qu’on appelle la lecture des livres d’aventures.

- Jusques à quand enfin tolèrera-t-on ce vice impuni ? a déclaré le commissaire Larbaud en relâchant l’individu après sa nuit de garde à vue au poste de police.

AEV 2021-24 JK Don Quichotte

 

Le gang des voleurs de camembert enfin démantelé

Le commissaire Lafontaine a procédé hier à un vaste coup de filet en arrêtant Renaud Lerenard et sa bande. Les voleurs ont pu être localisés et leur butin récupéré grâce à une dénonciation sous forme de lettres anonymes. Le commissaire Lafontaine ignore tout de l’identité du mystérieux corbeau.

AEV 2021-24 JK lettre anonyme

30 mars 2021

Courrier des lecteurs / Jean-Paul

Marre de #balancetonporc !

C’est entendu ! Certain types ne se comportent pas de manière correcte avec les héroïnes de contes de sexe féminin ! Tous les passants pressés qui laissent crever de faim et de froid la petite marchande d’allumettes sur les trottoirs danois pour aller se soûler à l’aquavit ou rentrer chez eux voir la saison 22 de « En thérapie » sur Arte sont vraiment des fumiers. Le grand noir à grosse queue qui s’est farci la grand-mère Chaperon-Rouge sans lui demander si elle consentait à visiter son neuneu-zoo-Eiffage, c’est carrément DSK au Sofitel !

Mais nous trois, qu’est-ce qu’on y peut ? On y est pour rien ! On n'a jamais fait aux truies ce qu’on n’eût pas voulu qu’on nous fît. D’ailleurs notre vie sexuelle est plate de chez plate et on ne peut pas mettre une limande à l’amende. De plus une légende urbaine prétend que du putois, de la fouine, de la belette, du furet, de la marmotte, de l’ours, du renard, du hérisson et du zèbre, c’est le cochon qui sent des dix ; les filles nous ont dans le pif, personne ne nous saute au paf et nous finissons nos soirées assis sur des poufs à faire de la musique au pub chez Constance à Plougrescant. Aussi ce serait bien de retirer votre hashtag injuste. Pourquoi pas #balancetonlapin plutôt que #balancetonporc ?

Signé : Nif-Nif, Naf-Naf et Nouf-Nouf

AEV 2021-24 JK 1933-trois-petits-cochons-14

30 mars 2021

Rubrique Sports / Jean-Paul

Ce dimanche avait lieu à la salle polyvalente de Kisératou-par-Kisérarien le concours annuel de danse bretonne à pantoufle unique.

C’est la jeune Sandra Hillion, du cercle celtique de Perraut’s-Guirec qui a remporté l’épreuve. La concurrence était très rude cette année puisque sa dauphine Berthe Ogre-Anpié du cercle Tud an Plurien n’a été distancée que d’un demi-point à l’issue d’une épreuve très enlevée d’avant-deux de Bazouges et de danse Pourlet.

AEV 2021-24 JK Danse pourlet

30 mars 2021

Rubrique Cinéma / Jean-Paul

AEV 2021-24 JK Corinne MasieroNotre compatriote Corinne Peaudane a reçu le César du meilleur costume à la cérémonie de remise des prix d'art cinématographique présidée par Sa Majesté le roi de carreau, le Sire César en personne.

Le jury a particulièrement apprécié les taches de sang sur le costume, mises là pour protester contre les horreurs commises sur ses épouses par l’infâme Roman Barbe-bleue.

Notre compatriote Corinne Peaudane a reçu par ailleurs le prix d’interprétation féminine pour sa composition de Mme Groseille dans « Le Conte de fées n’est pas un long fleuve tranquille ».

Pour assurer ce rôle convenablement Corinne a suivi des cours de patois picard pendant un an auprès de M. Cafougnette.

Notre compatriote Corinne Peaudane continue de creuser dans la même veine charbonneuse puisqu’elle a débuté le tournage de «Bienvenue chez les ch’tis nainnains» sous la direction de la réalisatrice nordiste Blanche Neiche.

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