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L'Atelier d'écriture de Villejean
25 mai 2016

Consigne d'écriture 1516-30 du 24 mai 2016 : La petite fille de la mer

La petite fille de la mer

 

L'animatrice (marie-France) fait écouter le morceau de Vangelis (Papathanassiou) intitulé La petite fille et la mer.

Elle demande d'écrire ce que l'on veut à partir du ressenti de cette audition.

 

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18 mai 2016

Consigne d'écriture 1516-29 du 17 mai 2016 : Virelangues

Virelangues

On effectue une collecte de vocabulaire :

Cinq mots qui contiennent deux fois le son "s" ;
Cinq mots qui contiennent deux fois le son "p" ;
Cinq mots qui contiennent deux fois le son "t" ;
Cinq mots qui contiennent à la fois le sont "l" et le son "v", peu importe dans quel ordre ;
Cinq mots qui contiennent à la fois le son "s" et le son "ch".

On met tous ces mots en commun.

On distribue une liste de virelangues existants.

Il est demandé d'écrire des phrases de ce genre à partir des mots recueillis ou des exemples distribués.

AEV 1516-29 Virelangue 1

18 mai 2016

14 virelangues ni en slang ni en en morse dont certains peu avouables / Jean-Paul

- Toi livide Livia dont on voit sur la vidéo te dévoilant sans voiles qu’il t’a ravie au lit, dis quel talent
a-t-il, l’Italien, que nous n’avons pas ? Quelles secousses sismiques à lui dues provoquent les mimiques où ta joie quand tu jouis se dilue?

- Est-ce un Mickey maousse à mes trousses qui fait que je me trémousse ? Glop glop ! glapit devant son plug ma glotte. Sa tagliatelle est magique : elle glose et glisse avec délice comme sur la glace et je glousse et détrempe dans l’église d’indolence au faîte de tout, lourde du délit d’insolence au soir, jamais lasse comme Alice, l’Anglaise qui trempe le loir dans la mélasse au thé des fous.

- Dégueulasse ! J’en perds mon latin ! C’est la dernière fois que je te cuisine, cousine crue sans QI qui carottes mes espoirs, par cet aveu-plongeon, d’être un jour ton Don Juan !

***

Tope là, mon pote ! La popote du pape n’est pas top ! C’est des pâtes, des pâtes, des pâtes qu’il se tape, sauf parfois des patates aux câpres et paprika quand Capri s’est fini ou qu’il part se détendre à Pâques au Pakistan.

***

Le mime s’abîme dans la contemplation du Pô sans piper mot.

***

Quand le lévrier lève un lièvre en fuite le chasseur avec fièvre mais sans shit fonce tout schuss à sa suite et, sache-le, ça chie s’il trébuche sur une souche louche et ramasse une bûche. Ca le rend chèvre.

***

Chez les Papous, papa, les pinups sont pimpantes, les papys font du parapente et les pompiers du pont des Loges délogent les pipistrelles sans papiers qui pépient et piaillent la nuit à Paimpont où l’abeille coule, l’abeille coule, l’abeille coule près de l’abbaye cool.

***

Dans les granges qui regorgent de grains d’orge, quel grabuge ! Voilà qu’un gros et gras dragon grunge s’en vient faire rendre gorge à la prospérité des paysans du coin.

***

Tâter un tantinet du twist en trottinette est tentant. Mais gare à tes mollets si tu te casses la margoulette. Souvent il en coûte croûtes rouges, crois-nous, mou du genou !

***

Il faut la jouer mollo, mollah, le chant de ce cher Serge chez qui nous sommes, qui se moque du moka, « Couleur café ».
La mélodie décaféinée, au mélodica déféquée, sans liqueur, ou tapée sans délicatesse – qu’est-ce ?- sur ta caisse claire, ça énerve et ça écoeure.

***

Ineffable fable : l’acquis et l’inné savent s’incliner devant la douleur quand le kiné meurt

***

Caca décoté du Dakota,
Tapioca décapoté de Bogota
Folles gaîtés du goal fêté au Golgotha
Un sans atout sans un iota
Chats farceurs du Minnesota
Amateurs mous de la Rotonde
Il faut de tout pour faire un monde !

***

Quand Lassie est lassée que tu tires sa laisse, si tu la laisses aller à son allure à elle à la chasse au lapin, tu rentres lessivé… de lièvre !

***

- Jamais je n’eusse cru que tu fusses si cru et causasses de cul, Lustucru, vieux salace !
- Que veux-tu, Mère Michel ? Sous la charmille, à la charmante qui m’est chère m’y mêle chair, monte aux échelles du plaisir. Il ne tient qu’à toi qu’on soit trois sans tracas à s’adonner en silence à la truculence de l’existence. Joins-toi-z- à nous, au moins à nos jeux à genoux ! Sinon tais-toi. Nul ne va me tançant cent ans sans que je n’aille ressentant le besoin de protestation !

***

A la commissure des lèvres du commissaire Vorobeïtchik naît un rictus rustique, tic russe qui vient là et s’incruste assez pour qu’on le scrute, qu’on dise « crotte ! » que qu’on passe vaseux aux aveux, sans raison :
- Les pesos sont à Vaison ! »
Comme quoi le « haro sur » du beau détective mène bien à la romaine !

***

- Est-ce que t’es lu à Tulle, Catulle ? demande le frère de Camille à Mendès.
- Est-ce qu’on te lit aux pôles, Claudel ? répond Catulle encore à l’aise.

11 mai 2016

Consigne d'écriture 1516-28 du 10 mai 2016 : Le jeu n° 17 de Filigrane

Le jeu n° 17 de Filigrane

La consigne et les photos distribuées sont ici.

On écrit d'après une ou plusieurs photos et en incluant des titres de chansons de Jacques Brel :

A deux - A jeun - Amsterdam - Au printemps - Au suivant - Avec élégance - Ballade - Bruxelles - Bruxelles (Texte) - Ce qu'il vous faut - Ces gens-là - C'est comme ça - Chanson sans paroles - Clara - Comment tuer l'amant de sa femme… - De deux vieilles notes - Demain l'on se marie - Départs - Dis-moi tambour - Dites, si c'était vrai - Dors ma mie - Fernand - Fils de - Grand Jacques (C'est trop facile) - Grand-mère - Hé ! M'man - Heureux - Histoire française - Il neige sur Liège - Il nous faut regarder (Par delà) - Il peut pleuvoir - Il pleut (Les carreaux de l'Usine) - Il y a - Isabelle - J'aimais - J'arrive - Jaurès - Je m'en remets à toi - Je ne sais pas - Je prendrai - Je suis bien - Je suis l'ombre des chansons - Je suis un soir d'été - Je t'aime - Jef - J'en appelle - Jojo - Knokke-le-Zoute Tango - La Bastille - La bière - La bourrée du célibataire - La cathédrale - La chanson de Jacky - La chanson des vieux amants - La colombe - La dame patronnesse - La Fanette - La foire - La haine - La lumière jaillira - La mort - La parlote - La statue - La tendresse - La Toison d'Or - La valse à mille temps - La ville s'endormait - La…la…la - L'accordéon de la vie - L'âge idiot - L'air de la bêtise - L'amour est mort - L'ange déchu - L'aventure - Le Bon Dieu - Le caporal Casse-Pompon - Le cheval - Le colonel - Le dernier repas - Le diable (Ça va) - Le docteur - Le fou du roi - Le gaz - Le lion - Le moribond - Le pendu - Le plat pays - Le prochain amour - Le tango funèbre - Le temps s'en va - Le troubadour - L'éclusier - Les amants de cœur (The Lovers) - Les bergers - Les biches - Les bigotes - Les blés - Les bonbons - Les bonbons 67 - Les bourgeois - Les crocodiles - Les désespérés - Les deux fauteuils - Les enfants du roi - Les F… - Les fenêtres - Les filles et les chiens - Les Flamandes - Les gens - Les jardins du Casino - Les Marquises - Les moutons - Les paumés du petit matin - Les pavés - Les pieds dans le ruisseau - Les prénoms de Paris - Les remparts de Varsovie - Les singes - Les timides - Les toros - Les vieux - L'homme dans la cité - Litanies pour un retour - L'ivrogne - L'orage - L'ostendaise (Une ostendaise) - Madeleine - Mai 40 - Manon - Marieke - Mathilde - Mon enfance - Mon père disait - Ne me quitte pas - Ne pensez pas - On n'oublie rien - Orly - Pardons - Prière païenne - Quand maman reviendra - Quand on n'a que l'amour - Qu'avons-nous fait bonnes gens - Regarde bien petit - Rosa - Saint Pierre - Sans exigences - Sans toi - Seul - Si tu revenais - S'il te faut - Sur la place - Titine - Un enfant - Une île (L'île) - Va toi qui t'en vas - (La voix du cœur)-(Le cœur qui bat) - Vesoul - Vieille - Vieillir - Vivre debout - Voici - Voir - Voir un ami pleurer - Zangra .

AEV 1516-28 Brel

10 mai 2016

Mon père disait / Josiane

AEV 1516-28 Licorne 10

Mon père disait :
Ne me quitte pas,
Il faut que tu sois là 
Quand maman reviendra.

Mon père disait :
Écoute bien petit,
Sans toi plus de soleil,
Sans toi plus de lumière.

Mais moi je voulais vivre,
Les pieds dans le ruisseau,
La tête dans les étoiles.
Planter des cathédrales,
Bâtir des champs de fleurs.
Je ne voulais pas devenir,
Un paumé du petit matin.

Et puis,
Il y avait Rosa,
Une île où reposer mon cœur,
Douce comme un bonbon,
Belle comme un soleil.

Alors,
Je suis parti.

Sur la place, debout,
Il y avait mon père.

Il peut pleuvoir sur le jardin,
Jamais maman ne reviendra,
L'amour est mort.
Et moi, je pars à l'aventure.

Il me faut regarder,
Je ne sais pas,
Je ne sais plus.

Loin, très loin,
Vers demain.

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10 mai 2016

Du temps où je m'appelais Jacky / Jean-Paul

AEV 1516-28 Licorne 12

(C) La Licorne

DU TEMPS OÙ JE M’APPELAIS JACKY

 - Bien sûr, les fleurs, c’est périssable. Mais ça n’est pas une raison pour que tu t’empiffres avec les bonbons qui sont dans la boîte bleue. Quand Maman reviendra, je te dénoncerai !

- Je prendrai mon air le plus innocent et je dirai que tu en as mangé autant que moi, Marieke ! Mais tout de même, si Jason avait eu une fiancée dans ton genre, jamais il n’aurait conquéri la Toison d’Or !

- Conquis ! Comment peux-tu être aussi insoucieux de tout, sans exigences, même vis-à-vis de la langue ? Je suis bien bonne d’accepter de jouer avec toi le jeudi après-midi, Grand Jacques !

- Dis donc, Marieke, il y a des limites ! Je commence à comprendre pourquoi ta copine Mathilde t’a surnommée le caporal Casse-Pompon !

- Bon allez, assez de parlote, Grand Jacques ! C’est trop facile de faire et dire n’importe quoi parce qu’on est chez ma grand’mère et qu’elle a le dos tourné. Elle est toujours à nettoyer les fenêtres ou à naviguer entre les deux fauteuils du salon où il y a la pendule, à observer la rue, les bourgeois qui passent sur les pavés, les bigotes qui vont à la messe, les vieux qui vont au bistrot, les Flamandes qui passent sans rien dire, les gens, quoi ! Si tu revenais un peu au scénario au lieu de nous jouer l’air de la bêtise ? Je m’en remets à toi. Alors voilà : on est au printemps, on est habillés avec élégance. C’est le terme de l’aventure : demain l’on se marie. Sur la place, devant la cathédrale, tous nos amis sont réunis. Voici Zangra, Clara, Fernand, Isabelle, Jef, Madeleine, Titine, Manon, Rosa. Devant eux il faut que tu me dises « Je t’aime » et que tu m’embrasses.

- La veille du mariage ? On ne va pas plutôt boire de la bière chacun de son côté ? Je crois que ça s’appelle la bourrée du célibataire ou l’enterrement de la vie de garçon !

***

 S’il vous plaît, ne pensez pas que je suis un affreux Jojo ! Rangez-moi plutôt parmi les timides, mettez-moi chez les moutons plutôt que chez les toros. Je n’étais et je ne suis toujours, au fond, qu’un enfant. C’est comme ça !

 Et si j’ai sorti Marieke de mon enfance, c’est parce qu’il nous faut regarder, sur la photo jointe, comme elle doit être un peu vieille et pourtant très, très belle, maintenant. Je n’écris pas ici des litanies pour un retour dans le temps. Nous étions à l’âge idiot, heureux, à deux, très souvent ensemble, je ne sais pas, je ne sais plus pourquoi, peut-être parce que j’aimais son calme et sa sagesse.

 Peut-être étais-je pour elle le fou du roi à la tête dans les nuages, le troubadour inoffensif qui ne demande pas à jouer au docteur ! Pas tout de suite, toujours ! Parce que j’ai tout ce qu’il vous faut, maintenant, mesdames ! Le stéthoscope, la vigueur du lion, la douceur, la tendresse : je suis bien… sous tous les rapports !

 Mais bon, le temps s’en va et pourtant on n’oublie rien ! La preuve, je repense à elle aujourd’hui. Alors que faire de ce souvenir inutile de deux amants de coeur âgés de neuf ans, quelque part au plat pays ? Comment rejouer ces deux vieilles notes de musique étouffées dans la symphonie du grandir, du vieillir, des départs, des la… la… la… et facéties (fa et si ?) de l’accordéon de la vie ?

 Aller les enterrer dans les jardins du casino ? Les jeter dans la Vistule depuis les remparts de Varsovie ? Les lancer dans l’eau du port d’Amsterdam ?

 Ah, Marieke, Marieke !

 Je te souhaite de t’être aussi bien mariée-marrée que moi dans ta vie !

J'ai inclus 77 titres de chansons de Jacques Brel dans ce texte. 

3 mai 2016

Consigne d'écriture 1516-27 du 3 mai 2016 : Inventaire d'inventaires

Inventaire d'inventaires

A )Dressez la liste 

1) de deux choses auxquelles vous avez longtemps cru 
2) des choses qui vont par deux, trois, quatre, sept, etc. 
3) des noms de dix des 101 dalmatiens (si vous ne les connaissez pas, inventez-les) 
5) de trois injures que vous êtes capable d’inventer là sur le champ 
6) de 3 titres de tableaux dont vous vous souvenez 

B) Composez un texte court avec ces éléments ou une série de ces éléments et autour d'un homme et une femme dans un bateau. 

 

DDS 401 bateau

 

3 mai 2016

Je déteste Disney ! / Jean-Paul

DDS 401 Blanche-Neige

Au début, on était comme Adam et Eve, Daphnis et Chloé, Castor et Pollux, Rodrigue et Chimène, Roméo et Juliette, Roux et Combaluzier, Tarzan et Jane.

Je lui trouvais plus de beauté et de séduction qu’aux trois Grâces réunies.

C’était l’époque du début, celle que depuis Monet on appelle « Impression soleil levant ». Tout autour de moi avait pris les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Je vivais sur un nuage. J’étais prêt à accomplir pour elle les douze travaux d’Hercule. A m’abstenir de commettre les sept péchés capitaux. Pourtant j’ai longtemps cru que je n’avais pas le droit de pénétrer dans les églises et que, n’étant pas croyant, ces interdits ne me concernaient pas. Pas plus d’intérêt pour la Sainte-Trinité que pour les dix commandements ou les dix Chatterley.

Avec elle, j’aurais voulu faire les quatre cents coups, passer mille et une fois mille et une nuits, j’aurais parcouru le monde dans tous les sens. Les quatre points cardinaux n’auraient pas eu plus de secrets pour nous que les quatre filles du docteur Marsh ou crève depuis qu’elles ont entrepris d’écrire 366 réels à prise rapide.

J’aurais escaladé les sept collines de Rome : l’Aventin, le Palatin, le Trissotin, le Picotin, le Capitole, le Pactole et le Quirinal.

A elle seule elle représentait plus d’aventures potentielles que mes dix-huit compagnons de jeunesse réunis : le club des cinq, le clan des sept et les six compagnons.

Elle était supérieure aux sept merveilles du monde, elle était la huitième et la neuvième de Beethoven réunies pour un hymne à la joie des choeurs et de mon cœur.

Bref j’étais éperdument amoureux d’Isaure Chassériau dont le portrait par Eugène Amaury-Duval est conservé au Musée des Beaux-Arts de Rennes.

Mais je crois que j’aurais dû consulter des voyantes. Deux ou trois voire plus si affinités. Elles me l’auraient peut-être prédit, les sept boules de cristal, qu’il y aurait quatre saisons dans notre vie d’amoureux.

J’ai longtemps cru, enfant, que les faits divers s’écrivaient « fées d’hiver ». Je n’avais jamais imaginé qu’il pût y avoir aussi des sorcières d’été.

Ce qui nous a perdus, ce qui a tué mon amour, c’est son affection débordante pour les animaux.
Un dalmatien, ça va. Deux passe encore, trois, bonjour les dégâts. Mais 101 !

DDS 401 Dalmatiens 2

Le premier s’appelait Dalmatheux, le deuxième Duffelcoat, le troisième Deltoïde puis vinrent Dagobert, Daffodil, Duralex, Dixieland, Djingle bells, Davidoff…

Le cent unième fut appelé Derdesders. Mais il y avait déjà longtemps que je n’en pouvais plus d’aller les faire sortir dans la rue pour leurs besoins du soir.

Qu’est-ce qui m’avait pris de tomber amoureux de cette tête de corde à nœuds, de ce lapin de Garonne, comme on dit à Toulouse, de ce gibier de quarantaine ?

Désormais je ne rêvais plus que de la quitter, de m’envoler cinq semaines en ballon, de faire le tour du monde en 80 jours et de n’en pas revenir.

DDS 401 bateau

Même encore maintenant, dans ce petit voilier au pied des falaises normandes je cherchais ce qui, avant que je ne fasse sa connaissance, avait pu, dans ma folle jeunesse, provoquer les cieux au point que je dusse recevoir un tel châtiment BrigitteBardotesque.

Avions-nous, un jour, été treize à table ? Avais-je froissé sept samouraïs, douze hommes en colères, huit salopards ? Avais-je eu dans un pays imaginaire, dans une vie antérieure, sept femmes et une barbe bleue ? Avais-je dérobé des bottes de sept lieurs et agi de telle manière qu’un ogre fût obligé d’égorger ses sept filles ? Faut pas poucet, quand même, j’avais fait des conneries, mais pas celle-là ! Je n’avais pas non plus, par sept fois, participé à une épreuve de lancer de nains au cours d’une épreuve de sports d’hiver, dans un paysage tout couvert de blanche neige.

J’étais abasourdi de chiffres, de souvenirs vrais ou inventés.

Quand je sortis de ma réflexion, je m’aperçus qu’une chose bizarre s’était produite autour de nous. Le vent était tombé, la barque n’avançait plus et il n’y avait plus de ligne d’horizon. Tout autour de nous la barrière de falaises s’était refermée et nous étions désormais à la surface d’un lac d’Auvergne mais sans possibilité aucune d’accoster.

Je tapai sur l’épaule d’Isaure qui se redressa.

DDS 401 Dalmatiens 3

- As-tu vu ce que je vois ? lui demandai-je.
- Ce n’est rien, me répondit-elle. Ce n’est pas pire que d’être coincé à bord du radeau de la Méduse. Quand les douze coups de minuit sonneront, tu te réveilleras et tu verras que tout cela n’est qu’un cauchemar.
- Vraiment ?
- Vraiment ! Et alors tu sortiras faire pisser Dakota, Desdémone, Delaware, Douaisis, Darrigade, Dyslexique, Dulcimer, Domino…

Je déteste Disney !

 

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