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L'Atelier d'écriture de Villejean
26 septembre 2018

Consigne d'écriture 1819-03 A du 25 septembre 2018 : les baskets du parc du Berry

Les baskets du parc du Berry à Villejean

 

Racontez ce que vous évoquent ces deux chaussures de sport géantes abandonnées dans le parc du Berry à Villejean. A qui appartiennent-elles ? Quel rapport ont-elles avec le Berry ? Avec Villejean ?

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25 septembre 2018

Les Délacements de George / Jean-Paul

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Il y a des gens comme ça qui ont trop lu Lagarde et Michard quand ils étaient petits. Rappelons aux amnésiques préséniles et aux aculturés post-Nintendo que Messieurs Lagarde et Michard ont publié des anthologies, classées par siècle, dans lesquelles ils évoquent tout ce qui se fait de bon et de recommandable en matière de littérature française.

Ces gens dont je parle, ceux qui ont trop lu les manuels scolaires de ces deux zigues, si vous leur montrez les deux sculptures de chaussures géantes qu’on rencontre dans le parc du Berry à Villejean , vous parlent tout de suite de George Sand !

Ils n’ont lu ni « La Mare au diable » ni « La Petite Fadette » mais ils savent que la dame de Nohant est la plus célèbre des écrivains berrichons. Et donc pour eux ces baskets-là sont celles d’Aurore Dupin, ci-devant baronne Dudevant, auteure prolifique de romans féministes, régionalistes et anticonformistes.

La dame vaut certainement le détour et finalement l’hypothèse de statues-hommages – ou plutôt femmages – tient finalement la route. La lecture d’une biographie empruntée à la Bibliothèque des Champs libres nous le confirme. On y apprend plein de choses plaisantes sur ce personnage pittoresque. George faisait de l’équitation habillée en homme, elle fumait le cigare, se couchait à cinq heures du matin, se levait à midi, écrivait, tenait salon, voyageait, écoutait Chopin qui jouait du piano sauvagement, chevauchait Liszt avec délicatesse, ou l’inverse.

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Elle fut aussi la maîtresse d’Alfred de Musset (voir le chapitre à lui consacré dans le Lagarde et Michard du XIXe siècle), le gars qui prétendait qu’il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée avent de se trouver bien pincé pour la donzelle. La petite histoire raconte qu’elle trompa honteusement à l’hôtel Danieli de Venise l’Alfred qui était tombé malade. C’était avec le docteur Pagello. Pas joli, tout ça, car si Alfred était malade, c’est qu’il avait trop été dans les salons et s’était par trop dessalé dans les bordels de Vénétie.


Finalement, deux chaussures géantes (taille 1828 ?) pour symboliser une femme qui a pris son pied toute sa vie avec une telle intensité, c’est très logique.

Peut-être faudrait-il en parler à la mairie de Rennes où l’on mène une intéressante politique de féminisation des noms de lieux rennais.

En même temps, un parc George Sand… Combien d’amnésiques préséniles et d’aculturés post-Playstation sauront qu’il s’agit d’une femme ?

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25 septembre 2018

Les Baskets du Berry / Anne-Françoise

AEV 1819-03a basketIl est désordonné ! Regardez-moi ces chaussures qui traînent !

Il est tout comme son aïeul, le gros Berry. Il habite d’ailleurs sa maison : une maison rouge sang dans le quartier de Villejean.

Il y a quelques siècles, Villejean n’était pas construit ainsi. C’était la campagne, et même plus : la forêt. Il y avait, en lisière, quelques pauvres masures où habitaient des familles, souvent nombreuses (il faut dire que la contraception n’existait pas !). Elles peinaient à nourrir leurs enfants et en étaient parfois réduites à des stratagèmes inimaginables pour s’en débarrasser. Et ces enfants pouvaient faire de drôles de rencontres, seuls, dans cette forêt. Enfin bref. Mais je m’égare, moi aussi. Où en étais-je ? Ah oui, le gros Berry aimait beaucoup les enfants, et même, il adorait ça, les enfants.

Il avait des bottes magiques pour leur courir après plus facilement. Evidemment, de telles bottes, en cuir de mammouth et dinosaure, n’existent plus, et leur fabricant, Monsieur Septlieues, est décédé depuis bien longtemps. Quelques siècles se sont écoulés puis messieurs Nike, Puma et Adidas ont repris le marché. Ils ont décidé de redonner une forme plus aérodynamique et plus moderne à la botte de Septlieues et ont ainsi créé la basket. La botte de Septlieues, élitiste autrefois, s’est démocratisée : aujourd’hui, tout le monde a sa paire de baskets. 

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Elle n’a toutefois pas gardé les mêmes pouvoirs magiques. Alors notre ami s’entraîne dans le parc du Berry, son ancêtre. Et, tout comme cet ancêtre qui avait réussi à dévorer ses 7 filles, il ne sait pas ranger ses affaires, et ça traîne !

Après quoi court-il ? Il cherche la Maison de quartier de Villejean. Il voudrait rejoindre l’atelier d’écriture du mardi pour écrire et écouter de belles histoires. Son aïeul n’avait jamais écrit ni même entendu de contes, ça l’avait rendu agressif, cruel, sanglant. On a dit à notre ami qu’il y avait souvent des rires le mardi soir en salle Mandoline. Il voudrait goûter ça, savourer les mots et aller jusqu’à dévorer des livres, c’est plus digeste que les enfants.

25 septembre 2018

Comment l'archéologie a fait un grand bond à Villejean / Maryvonne

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Il se trouve que je connais Gargantua pour l'avoir fréquenté dans les Côtes d'Armor avant qu'il ne franchisse la Manche d'une seule enjambée. Nous savons qu'il a laissé un doigt à Fort La Latte et le gravier qui le gênait dans sa chaussure à Sable-d'Or-les-Pins. Mais voilà que des archéologues chevronnés viennent de faire une découverte square du Berry à Villejean, rebaptisé dans le cadre de la féminisation des noms de rues de Rennes, square Georges Sand.

Il s'agirait, après moult vérifications, de ses chaussures de basket, mal rangées comme toujours, aurait dit sa mère.

Dans une grande précipitation il les aurait abandonnées après avoir eu les pieds gonflés, suite à une cuite monumentale, pour avoir bu trop de rosé (peut-être 1200 litres) square de Provence auquel on vient de donner le nom chantant de Mireille Mathieu.

Cette découverte remet en cause d'autres affirmations. Winston Churchill, qui toute honte bue, avait affirmé que le géant était arrivé botté en Angleterre, alors qu'il devait être pieds nus, a vu la destitution du nom de sa rue au profit de la Reine Élisabeth II. Juste à côté se trouve l'impasse Marine Le Pen fâchée de cette proximité car elle trouve la Reine trop communiste.

AEV 1819-03 GargantuaMais revenons à nos baskets gargantuesques. Il se peut que les lacets géants qui circulent d'un clin d’œil à l'autre soient le symbole des routes alpines (Nous sommes sur un terrain de sport). Donc hommage à une grande femme cycliste. La rue Jean Moulin toute proche est rebaptisée rue Jeanny Longo, elle aussi symbole d'une certaine résistance.

Si Gargantua a enjambé d'un coup le Nord de la France pourquoi garder le nom de Picardie dédaigné par le grand homme ? Choisissons à la place une femme forte : Martine Aubry serait de bon aloi.

Pour la Maison de quartier, où Gargantua a vécu sous mon crayon, je proposerais bien une ribambelle de prénoms féminins, de celles qui, issues de la mine de crayon, suent tous les mardis. Mais comme il n'en faut qu'une j'opterais pour « Maison Edorée Duval », sorte de troubadoure des temps modernes.

Autre indice : Gargantua est forcément passé à Villejean puisqu'on y trouve la Faculté de lettres située rue Jeanne d'Arc qui a remplacé Gaston Berger. Mais revenons à nos moutons : si les archéologues sont sérieux et si ce sont bien les chaussures de sport de Gargantua sur le terrain de basket et si ses mains étaient en proportion de ses pieds je n'aurais pas aimé qu'il me mette la main au panier!


NB : Les recherches continuent pour féminiser les noms de rue. Il avait été proposé pour le square de Champagne le nom de Dominique Halbout. Mais bien qu'il s'agisse d'une femme-médecin méritante de Villejean ce choix a été rejeté : à cause de son prénom épicène on n'aurait pas forcément su, à l'avenir, que c'était une sacrée nana.

 

 

 

 

 

25 septembre 2018

Consigne d'écriture 1819-03 B du 25 septembre 2018 : Féminisation des noms de lieux à Villejean

Féminisation des noms de lieux à Villejean


La ville de Rennes mène une politique de féminisation de noms de rues. Imaginons aussi de féminiser le nom de certains lieux.

Racontez l’inauguration de la piscine Laure Manaudou ; du commissariat Julie Lescaut ; de l’usine d’incinération Jeanne d’Arc ; ou d’autres établissements rebaptisés par vous.

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25 septembre 2018

Jeanne d'Arc n'appartient à personne ! / Jean-Paul

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Il y a des gens comme ça qui ont trop lu Malet et Isaac quand ils étaient petits !

Rappelons à ceux de nos aînés qui ont déjà oublié le prénom d’Alzheimer et à ceux de nos cadets qui ne se soucient guère de ce qu’était le monde avant l’invention du smartphone, de Facebook et des Applestores qu’Albert Malet et Jules Isaac écrivirent en leur temps des manuels d’histoire de France fort honorables et fort honorés.

On y apprenait qu’une jeune bergère à peine pubère et complètement lorraine qui se prénommait Jeanne et gardait ses moutons du côté de Domrémy – le premier qui ajoute « fa sol la si do » a un gage ! – avait cru bon de décrocher son portable pourtant mis sur mode vibreur pendant qu’elle exerçait ses fonctions. Un méchant plaisantin, à l’autre bout du fil, intima l’ordre à la jeune allumée – enfin, pas encore ! - d’aller bouter les Anglois hors de France. Une sorte de Brexit avant l’heure.

Jeanne d’Arc, car c’était elle, commanda une armure en kit chez Ikéa. Elle la monta en 13 minutes 19 chrono, entra dedans et s’en alla trouver le roi Charles VII dans la ville de Chinon.

Ses exploits guerriers lui valurent d’être brûlée vive à Rouen en 1431 après condamnation à cette peine par un évêque nommé Cauchon (Une sorte de #balancetonporc avant l’heure eût été bienvenue ici).

1819-03 Brûlerie jeanne d'ArcEn termes de récupération d’image, ce qui lui arriva après son évaporation en fumée est aussi assez fort de café.

L’Eglise catholique en fit une sainte. Toute la droite politique française emboîta les pas de Jules Michelet qui vibra mieux encore qu’un téléphone moderne pour la jeune héroïne nationale. Aujourd’hui encore, chaque 1er mai, les copains de Marine Le Pen vont faire la fête à Jeanne grâce à l’argent qu’ils touchent de l’Europe alors qu’ils sont contre. Contre, tout contre surtout quand ça rapporte !

Il était donc temps de l’affirmer haut et fort : « JEANNE D’ARC N’APPARTIENT A PERSONNE ! ». Et nous ne pouvons qu’applaudir l’initiative heureuse de la municipalité de Rennes qui, dans le cadre de sa politique de féminisation des noms de lieux rennais, vient de rebaptiser l’usine d’incinération de Villejean « Brûlerie Jeanne d’Arc ». Alleluia, les ami.e.s !

 

L'image ci-contre est empruntée à la revue Place publique

19 septembre 2018

Consigne d'écriture 1819-02 A du 18 septembre 2018 : Une fête de quartier à Villejean

1819/02 A Une fête de quartier à Villejean

Dans l’un des squares de Villejean que vous choisirez, vous êtes chargée d’interviewer M. ou Mme X, président.e de l’Association des résidents du square, à propos de la manifestation festive qu’il a l’intention d’organiser ces prochains jours.

Placis de l’Orléanais - Square d’Alsace - Square d’Anjou - Square de Flandre - Square de Gascogne - Square de Guyenne - Square de la Marche - Square de Lorraine - Square de Normandie - Square de Provence - Square du Berry - Square du Dauphiné - Square du Poitou.

 

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18 septembre 2018

Made in Normandie / Jean-Paul

Il était plus que temps pour nous de nous intéresser à nos voisins de droite ! L’occasion nous en a été donnée grâce à Eric de Villejean, président de l’Association des résidents du square de Normandie qui organise prochainement le festival « Made in Normandie ». Comme de bien entendu, la rencontre a été fort arrosée !

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- Eric de Villejean pouvez-vous déjà nous fournir des éléments de votre programmation ?

- Bien entendu. Nous organiserons tout d’abord un repas normand avec andouille de Vire, tripes à la mode de Caen, camembert, cidre et calvados à volonté et teurgoule au dessert. Voulez-vous goûter le calva ?

- Volontiers. (Nous avons goûté l’alcool à base de pomme d’Eric). Il est raide mais il est bon. Le repas sera animé ?

- Ben oui, forcément puisqu’il y aura cidre et calva à volonté !

- Non, je veux dire… des musiciens, un orchestre, un spectacle de strip-tease ?

- Il y aura une saynète jouée par les enfants de l’école Jean Moulin. Un autre calva ?

- Volontiers. Sur quel thème ?

- Astérix et les Normands. En costume d’époque. Nous aurons aussi un photomaton Pierre Corneille.

- Qu’est-ce que c’est ? Il tape, dites donc !

- Pas tant que ça. Je vous en ressers un. Les personnes qui le voudront seront photographiées dans le costume du Cid qui nous a été prêté par l’Opéra de Rennes. Elles laisseront leur adresse de messagerie électronique et on leur enverra la photo numérique. On a vu faire cela à la ballade avec Brassens en septembre.

Photomaton Brassens 98880099

- Une chouette idée ! Et pour les dames il y aura un costume de… hic… Chimène ?

- Non mais nous organisons un concours de sosies de Madame Bovary. Ne restez pas sur une jambe !

- Houla… Plus on en boit plus il donne soif ! Quoi d’autre au programme ?

- Un relais 16 fois cent mètres sur toute la longueur du square. Allez, un petit dernier pour la route !

- 16 coureurs ? Hips ! Et quelle est l’oginoralité, l’orinijal… le rapport avec la Hic ! Mornandie ?

- Le témoin sera un parapluie de Cherbourg.

- Ah ben dis donc… Hic ! …Eric … Tu ne fais pas les choses à Demy, Er… hic !

parapluie de cherbourg 115509604_o- Je ne comprends pas ? Santé ! Je vous en remets un autre !

- Les sschoses à Demy… les paraplies de Cherbourg ! Jacques Demy ! Oh la la Lola ! C’est un jjj.. un jeu de mots !

- Enfin la soirée se terminera avec grand karaoké où l’on chantera « Je veux revoir ma Normandie », « Sur la route de Louviers » et toutes les chansons de Bourvil.

- Ah bah oui… cc’c’est vrai qu’il est né dans un trou normand, Bou.. Bou.. Bourv.. André Rimbaud ! Euh, Raimbourg. Raimbourgville. Euh je sais pus où j’en suis. Je vais avoir du mal à relire mes notes… je .. je crois !

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- Pour la décoration du square nous espérons avoir, d’un artiste local, un mont Saint-Michel géant réalisé en allumettes. Nous poserons une statue de Jeanne d’Arc dessus et nous y mettrons le feu.

- C’est aussi une spécillité mormonde.. une spicialité mormande,... un truc de Rouen, le cauchon grillé ?

- On n’est pas sûr d’être livrés pour le jour J. Enfin le D-day.

- Ah ben ça, ça c’est sûr, y’a toujours des… un pont de Tancarville… ou du Canada… Un pont d’érable. Et pis le Mont Chien Missel… le mont-Saint-Michel c’est souvent « P’têt bien Couëoui, pt’êt’ bien Couesnon, hein ! Eh bien mmmerci, Eric et à bientôt pppour la pète du foire… la fête du square de Mormandie !

- Attendez, je vais vous soutenir jusqu’à la sortie.


Si la fin de l’interview vous paraît cahotique, si je suis sorti ivre mort de chez le président de l’ARSN, j’en suis n’Havrais ! S’il y a quelqu’un à qui il faut en tenir rigueur, c’est au calva d’Eric !

18 septembre 2018

Consigne d'écriture 1819-02 B du 16 septembre 2018 La Boqala

1819-02 B La Boqala

 

La Boqala est une pratique algéroise ancienne. Entre jeu et rite, les femmes se retrouvaient pour s’adonner à la poésie. Elles glissaient dans un pot en terre cuite des papiers sur lesquels étaient inscrits de courts poèmes, le plus souvent des quatrains. Les femmes s’adressaient ces vers, guidées par leur quotidien : l’espoir, l’amour, la nostalgie, l’exil. Rédigez des quatrains de ce type à destination de « Ma chère voisine ».

AEV 1819-02 B Boqala

 

18 septembre 2018

Echanges entre voisines / Eliane

Eh ! Charmante voisine
Je ne vous ai pas vue à la fête hier
Où étiez-vous ? Tombée dans la ravine ?
Pleine de boue, les quatre fers en l'air ?

Non, vilaine commère, j'étais dans la ville voisine
Mon fils avait une permission inespérée
J'ai couru le rejoindre avant qu'il se débine
Roucouler avec sa belle à la nuit tombée.

Une visite à ton fils ! Rare et fabuleux !
A peine arrivé il repart pour sa garnison !
Avait-il au moins l'air heureux ?
Je sais, de son absence tu dois te faire une raison.

Raconte-moi plutôt ce qui s'est passé à la fête.
L'animation venait-elle des mêmes trublions ?
La belle Shéhérazade faisait-elle tourner toutes les têtes ?
Qu'avez-vous fait après la disparition du soleil à l'horizon ?

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Les musiciens étaient présents avec leurs instruments
Les gens ne se sont pas fait prier pour danser.
Se sont éclipsés vers d'autres squares quelques nouveaux amants
Et chacun a fait semblant de les ignorer.

Quand je suis rentrée Square de Normandie
La fête était déjà finie.
Le feu d'artifice, je crois, partait du square de Gascogne
Eclairant, je le sais, des hommes la trogne.

La nouvelle venue propose demain square d'Anjou
Un thé où ne sont pas conviés les époux.
Ils regarderont le grand prix du Dauphiné
Avec des bières de Flandre, placis de l'Orléanais

Laissons-les à leurs délires
Chacun ses plaisirs
Et le soir venu, retrouvons-les avec bonheur
Au sein du foyer partager la chaleur.

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