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L'Atelier d'écriture de Villejean
18 septembre 2018

La Boqala / Anne-Françoise

AEV 1819-03 la-cigale-et-la-fourmi

Dansons la capucine
Y’a pas de pain chez nous
Y’en a chez la voisine
Mais ce n’est pas pour nous, You !

Ma voisine, je l’aime bien,
Mais elle est radine, gourgandine,
Sanguine, fouine, mesquine
Et elle n’a pas voulu me donner de pain !

Ma chère voisine,

Je danse la capucine
Depuis que j’ai du pain
Merci chère voisine,
De m’avoir envoyée voir le voisin…

Je ne savais pas danser la capucine
Quand je n’avais pas d’pain
Merci chère voisine,
L’voisin a un bon coup d’main…

Depuis que je danse la capucine,
J’ai du pain, du vin et du boursin
Merci chère voisine,
Ici, chaque jour, c’est un festin…

Je danserai toujours la capucine
Avec Firmin, mon voisin
Merci chère voisine,
Car on danse du soir au matin. 

Ma chère voisine,

Je vivais seule autrefois,
Sans amoureux près de moi,
Et mon cœur était froid
Hiver comme été au fond de moi

Avec Firmin, tout a changé !
Il m’a prise dans ses bras musclés,
Il m’a fait du pain et m’a cuisinée,
J’en suis toute chamboulée !

AEV 1819-03 la-cigale-et-la-fourmi BMa chère voisine,

Vous qui vivez seule sans mari,
A manger tous les jours du pain rassis
A votre table sans voisin, sans ami,
Sortez donc dehors voir si j’y suis

Vous y trouverez peut-être Charlie ou Denis
Ou d’autres encore et le démon de midi
Qui vous déclareront : « Je t’aime à la folie »
Et à eux, je dirai « merci ».

Parce que, peut-être, sait-on jamais,
Chère voisine,
Ces hommes vous feront peut-être
Devenir une plus agréable voisine
Qui, demain ou un jour plus lointain,
Et quand je lui en demanderai
Ne me refusera enfin plus de pain !

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16 septembre 2018

Présentation de rentrée / Maryvonne

Toi, la nouvelle toute belle 
Nous attendons tes ritournelles
Puisque tu te nommes Valérie
Espérons que tes textes nous sourient.

Puis voilà qu'entre dans la ronde
L'élégante, la charmante Raymonde
Mais sous son allure débonnaire
Elle sait dévoyer le vocabulaire.

Depuis que Jean-Paul perd ses cheveux
Ses textes sont de plus en plus heureux !
Vous allez voir comme ça décoiffe
Mais nous écoutons jusqu'à plus soif.

C'est avec tous ses animaux trotte-menu
Qu’Anne-Françoise est revenue.
Avec son air tellement affable
Elle nous raconte les pires fables.

181016 265 006

Avec des histoires tressées comme des lianes
Qui nous étonne? Ben! C'est Éliane !
Vous allez voir elle est prolixe
D'histoires romanesques, parfois même X.

Pour Marie-France, la critique vais éviter
Sinon je vais rentrer à pied
Mais quarante ans de fidélité
Ca ferait pourtant un beau papier.

Quand est arrivée la Cessonnaise
Elle a bien pris la mayonnaise
Tellement qu'Anne-Marie sans ambages
Rafla le prix de l'Hermitage !

Marie-Thérèse, l'élève modèle
Écrit maintenant à tire d'aile :
La plume du poète écrivain
Ne lui lâche plus la main.

Les absents n'ont pas toujours tort
La Brigitte a bien du ressort
Ses textes perlés et jolis
Nous laissent souvent ébahis.

Si Edorée souvent nous enchante
C'est que très souvent elle chante
Ni des complaintes ni des biguines
Mais des ritournelles bien coquines

Quand Josiane est au crayon
Garez-vous les rimes en «on»
Car en toute saison
Vous entrerez dans son corbillon :
La poésie est sa passion.

Dominique nous a fichu la nique :
Dernière arrivée, première primée !
Pour quitter son beau métier
La ronde des mots va bien l'aider.

Pour moi je suis la plus mignonne
Puisque ça rime avec Maryvonne
Mais méfiez-vous de mon crayon
Il est parfois bien polisson !

181016 265 007

12 septembre 2018

Consigne d'écriture 1819-01 du 11 septembre 2018 : Questionnaire du losange

 1819-01 Questionnaire du losange

 

Que vous le vouliez ou non, votre vie jusqu’à présent s’est inscrite dans un losange, ou, pour être plus précis, dans un quadrilatère formé par :

- La ville la plus septentrionale (la plus au Nord) dans laquelle vous vous êtes rendu.e  

- La ville la plus orientale dans laquelle vous êtes allé.e. La plus à l’Est, si vous préférez.

- La plus méridionale (la plus au Sud) 

- La plus occidentale (la plus à l’Ouest)

A titre d’exemple, voici le losange personnel de l'animateur :

losange JK

 Nous aimerions obtenir de vous les informations suivantes (vous n’êtes cependant pas obligé.e de répondre à toutes les questions) :

- Quelle est la ville dans laquelle vous avez passé le plus de temps ?

- Où avez-vous le plus ri cette année ?

- Dans ce losange, quel est l’endroit où vous retourneriez volontiers ?

- Qu’avez-vous déjà fait dans votre vie que personne d’autre que vous n’a fait ?

- Avez-vous déjà rencontré une célébrité ? Laquelle ?

- Racontez une mésaventure à vous arrivée qui se termina bien

- Y a-t-il un endroit où vous ne vous attendiez pas à vous retrouver ?

- Racontez votre itinéraire professionnel en ne donnant que les noms des villes traversées :

            Naissance à :
            Premières études (maternelle, école primaire) à :
            Etudes secondaires (collège, lycée, université) à :
            Premier poste professionnel à :
            A vécu à :

- A part celle où vous résidez, y a-t-il des villes dans lesquelles vous allez plusieurs fois par an ?

- Dans votre ville, quel est l’endroit que vous fréquentez le plus régulièrement ?

- Quel est l'endroit situé à l'extérieure de votre losange que vous aimeriez visiter ?

- Quelles sont les villes autres que votre lieu de résidence dans lesquelles vous avez dormi cett année ?

Choisissez une de vos réponses et développez la.

11 septembre 2018

Enfermée à République ! / Eliane

1819-01 Audierne 090811B_069

Mes points cardinaux : je me suis rendue 

Le plus au nord : le nord du pays de Galles
Le plus à l'est : Chypre
Le plus au sud : Dakar
Le plus à l'ouest : Audierne près de la pointe du Raz

La ville dans laquelle j'ai passé le plus de temps est Saint-Malo.

Là où j'ai le plus ri : la salle Mandoline de la maison de quartier de Villejean.

Je retournerais volontiers à Dakar.

Ce que sans doute personne n'a fait : me casser une côte sur mon canapé !

J'ai rencontré plusieurs personnes connues : Jacques Perrin, Michel Piccoli, Nicole Croisille, Alice Dona.

Une mésaventure qui se termine bien : Un soir très tard je me suis trouvée enfermée dans la station de métro République.

Mon parcours :
Professionnellement j'ai erré dans diverses villes de l'Essonne et des Hauts-de-Seine où j'effectuais des remplacements d'institutrices. Et plusieurs villes des Côtes d'Armor, de Mayenne et du nord de l''Ille-et-Vilaine pour exercer mon métier de Visiteuse médicale.

Pour finir j'ai tenu une librairie-bouquinerie à Bécherel.

Je suis née à St Cloud (Hauts de Seine).
J'ai fait une année de maternelle à Chaville (Hauts de Seine).
Mes années de primaire se sont déroulées à Terme Sud (14 kms de Dakar).
Ma sixième à Dakar.
Ensuite de la 5ème à la terminale au Lycée de Montgeron (Essonne).

Premier poste professionnel : plusieurs écoles dans l'Essonne.

J'ai vécu à Chaville, Terme-Sud (14 kms de Dakar), Ris-Orangis (Essonne), St-Malo, Rennes, Le Rheu.

Je vais le plus souvent à Rennes, à Saint-Méloir à côté de St Malo et à La Boussac à côté de Dol-de-Bretagne.

J'aimerais follement visiter toutes les villes de l'Italie.

Cette année j'ai aussi dormi à St-Méloir et à Malville (entre Nantes et St Nazaire).

Enfermée à République

1819-01 république 051101_3934

Je finissais la soirée chez une amie, derrière la Poste, en compagnie d'une autre amie.

J'étais la seule à devoir quitter l'appartement pour rentrer chez moi à Villejean. Mes amies et moi supposions que le dernier métro passerait à minuit.

Donc je descends à 23h50 à la station République et m'étonne de ne pas trouver d'autres usagers sur le quai. La station est étrangement calme.

Je patiente tranquillement. Sur le quai en face, trois jeunes garçons.

Soudain, dans un grand fracas, nous entendons les grilles de fermeture se fermer en haut des escaliers.

Nous étions enfermés !

Les jeunes gens sont complètement paniqués et je me vois mal passer toute la nuit en compagnie de ces trois excités.

Je leur fais signe de remonter jusqu'au niveau des distributeurs de billets où je découvre, ouf, un bouton pour appeler en cas d'urgence,

J'explique la situation au Monsieur à l'autre bout du micro. Il ne se gêne pas pour se moquer et nous faire patienter. J'ai du mal à calmer les énergumènes.

Enfin les grilles se soulèvent, nous sommes sauvés.

Je retourne sonner chez mon amie, et nous voilà parties à la recherche de l'endroit où elle a bien pu garer sa voiture.

11 septembre 2018

Retourner à Charleville-Mézières / Jean-Paul

170715 Nikon B 011

Oui, je retournerais bien à Charleville-Mézières ! Nous avons passé une semaine un peu folle dans cette cité ardennaise en juillet 2017 et cela m’a tellement plu, la boîte à lettres spéciale pour recueillir le courrier destiné à Arthur Rimbaud, que j’ai entamé une correspondance folle, à sens unique, à destination de ce coffret jaune posé à l’entrée du cimetière où le poète est enterré.

Après une année de ce petit jeu, je me sens un peu coupable d’avoir ri et fait rire deux ou trois ateliers d’écriture avec ces délires d’aujourd’hui balancés à un squelette d'hier qui n’en peut mais et se trouve bien incapable de répondre.

Il me reste encore à envoyer une lettre recommandée avec demande d’accusé de réception en direction de cette fameuse boîte aux lettres pour que le gag soit complet et l’incident clos.

Car je m’interroge toujours : le facteur dépose-t-il bien le courrier dans cette boîte à l’air si mort ? Un service de la ville vient-il, de temps en temps, prendre livraison de la correspondance reçue par Arthur ? Qu’en font-ils, de ces lettres folles, les Carolomacériens ?

Ne ferais-je pas mieux de rassembler mes textes épars, de les imprimer, d’en faire un livre et de l’envoyer au directeur du Musée Rimbaud dans son moulin au-dessus de la Meuse ? Ce scénario non plus ne m’agrée pas vraiment. Parfois je suis victime de crises de paranoïa : j’imagine que le monsieur s’approprie ma littérature et la publie sous son nom avec le titre « Les lettres de mon moulin ». Si cela devenait un succès de librairie je serais vert ! Plus vert que le cabaret du même nom auquel Rimbaud consacra un très chouette poème.

1819-01 Marthe Vassallo Musée Charleville img_5186_med_hr

Oui, j’y retournerais bien à Charleville-Mézières mais sans le fantôme de Rimbaud à honorer-explorer-déplorer-exploiter-exploser. J’irais refaire la croisière sur la Meuse à partir de Monthermé. Je retournerais au Musée des Ardennes voir la cruche-matriochka dont parle Marthe Vassallo sur son blog. 

J’irais à nouveau savourer la carbonade flamande, la bière brune et le café gourmand du restaurant belge de la rue du Moulin. J’irais randonner entre Gernelle et Rumel avec un GPS pour tâcher de ne pas me perdre cette fois!

J’irais au Festival de la Marionnette !

Surtout j’irais poser ma tente – dont je n’aurais pas oublié les piquets sur le balcon ! – au camping municipal. Mon ami Manu que j’ai envoyé là-bas cet été m’a affirmé qu’on y passe désormais des nuits très tranquilles : les gendarmes locaux ont mis un terme au tapage nocturne occasionné par les kékés du coin qui croyaient devoir se montrer plus rustauds encore que le gars Jean-Arthur.

Allons bon, voilà que ça me reprend : on a dit qu’on n'en parlait plus, de celui-là !

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11 septembre 2018

Vacances non-stop / Brigitte

AEV 1819-01 affiche-porto-vecchio-palombaggia- Dans quelles autres villes que votre lieu de résidence avez-vous dormi cette année ?

- Vacances non-stop, camping-car toujours ! Toulon, Porto-Vecchio, Saint Martin Vésubie, Montalivet, Chambord…

Nous avons l’extrême privilège des escargots, celui de voyager dans notre maison qui roule, grandes distances ou petits week-ends, nous traversons pays, villes et sites et nous arrêtons au gré d’aires d’accueil plus ou moins charmantes.

21 juin 2018, la cloche de nos occupations favorites a sonné et nous partons le cœur léger vers d’autres horizons. Après une aire d’autoroute sans grand charme nous touchons notre port d’embarquement : Toulon. On aperçoit dans la rade le toit d’un sous-marin, il fait chaud, nous nous posons au ras d’une plage, aucun policier ne vient nous déloger.

Traversée calme, nous approchons de Bastia et déjà l’air lourd et humide exhale ce parfum si caractéristique du maquis corse. Jamais dans mon souvenir il n’a été aussi enivrant que cette année de retour vers cette île qui me touche tant. Porto-Vecchio nichée au fond du golfe, les aiguilles de Bavelle au loin, il fait beau, il fait chaud. Les touristes ne sont pas encore arrivés, nous sillonnons les routes tortueuses, nous nous perdons dans le maquis avant de plonger dans une mer transparente. J’ai retrouvé la Corse.

AEV 1819 01 165-04-larche-lac-de-roburent-2

Montagne, mer, montagne, St Martin Vésubie [Alpes-Maritimes], finale de la coupe du monde sur une place, lisse finale, bleu, blanc, rouge affichés partout. Randonnées tôt le matin, ça grimpe, il fait chaud et cette envie de toujours plus haut, toujours plus beau. Reflet des montagnes sur le lac, au détour d’un chemin pas moins de neuf couleurs pour ce lac de l’Ubaye.


Quelques aires sans intérêt, passage éclair à Cesson, sans intérêt.

La mer toujours, encore, moins transparente, plus furieuse sur cette plage interminable de Soulac à Biarritz, Montalivet, baïnes et courants violents cantonnent les baigneurs dans des petits carrés étroits attentivement surveillés par des MNS (maîtres-nageurs sauveteurs) bronzés plutôt bien gaulés. Petites zones surpeuplées dans cette mer à l’infini.


Les vagues, les pins, le vélo qu’aucune côte ne vient ralentir, senteur de pin mêlée de bruyère exacerbée par une chaleur caniculaire, c’est l’été. Le soleil caresse ma peau sans aucune pudeur, les vagues thalassent sans fin ma cellulite !

Bien-être et farniente, vivent les vacances !

Petit défi sportif pour parachever ce circuit camping-caresque. 
Tours-Orléans à vélo, en empruntant les chemins de la «Loire à vélo». Le fleuve royal semble paresser le long de ses bancs de sable dorés. La pierre de tuffeau des villages le long du chemin reflète les chauds rayons du soleil.

Tout est beau, calme, serein. Perspective stupéfiante. Chambord splendeur de la Renaissance…
Les vacances se terminent…

AEV 1819-01 Chambord 13956107

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