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L'Atelier d'écriture de Villejean
25 février 2015

Consigne d'écriture 1415–18 A du 24 février 2015 : Je suis

Je suis

 

Ecrivez un poème dont toutes les phrases commence par « je suis ». Dans chacune des phrases, vous alternerez substantif féminin et substantif masculin (ou l’inverse).


Exemples :
Je suis un labyrinthe sans sortie, sans fil rouge et sans Ariane.
Je suis le chien aux pattes cassées qui mène l’équipage de Diane chasseresse.

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25 février 2015

Consigne d'écriture 1415–18 B du 24 février 2015 : Aphorismes

Aphorismes

 

Utilisez la trame des aphorismes suivants pour construire des aphorismes à votre manière


- Je suis comme le paralytique qui a trouvé dans l’immobilité le moyen d’éviter les chutes
- Pour atteindre l’authenticité, il faut que quelque chose craque
- Dans un monde d’arrivistes, la règle la meilleure est de ne pas partir
- La meilleure preuve qu’il existe une forme d’intelligence extra-terrestre est qu’elle n’a pas essayé de nous contacter
- Si cinquante millions de gens disent une sottise, c’est toujours une sottise
- Quand le sage montre la Lune, l’imbécile regarde le doigt

Exemples :


Quand le sage montre l’imbécile, la Lune s’en fout.
Dans un monde qui se barre en choucroute, la meilleure chose à faire est d’arrêter de pédaler dedans.

AEV 1415-18B proverbe-chinois-quand-le-sage-montre-la-lune_1

4 février 2015

Consigne d'écriture 1415-17 du 3 février 2015 : Roman interactif, 3 auteurs, 3 chapitres.

Roman interactif, 3 auteurs, 3 chapitres.

  (d'après « les Papous dans la tête ») 

 

- Vous choisissez un incipit parmi les 6 proposés.

- Vous écrivez le premier chapitre d'une histoire .

- Votre histoire se termine par 3 hypothèses.

- Votre voisin de droite continue l'histoire à partir d'une hypothèse qu'il aura choisie

et termine de même par trois hypothèses.

- Son voisin de droite termine l'histoire.

 

1 C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier.

Jane Austen « Orgueil et préjugés »

 

2 Il avait six pieds, moins un ou deux pouces, peut-être ; solidement bâti, il s'avançait droit sur vous, les épaules légèrement voûtées et la tête en avant, avec un regard fixe venu d'en dessous, comme un taureau qui va charger. Sa voix était profonde et forte, et son attitude trahissait une sorte de hauteur morose, qui n'avait pourtant rien d'agressif.

Joseph Conrad « Lord Jim »

 

3 Ils arrivèrent un matin — sans doute par le premier bus — Bijou n'était pas encore descendu. Il les découvrit près de Bonne Maman, attablés dans la cuisine, devant deux tasses vides.

Gérard Mordillat « L'attraction universelle »

 

4 Le soleil d'hiver, caché derrière des couches de nuages, ne versait qu'une pauvre clarté laiteuse et blafarde sur la ville resserrée entre ses murailles. Les rues bordées de pignons étaient mouillées et pleines de courants d'air et, par moments, tombait une espèce de grêle molle qui n'était ni de la glace ni de la neige.

L'école était finie.

Thomas Mann « Tonio Kröger »

 

5 Son regard a fini par croiser le mien. C'était à Nice, au début du boulevard Gambetta. Il se tenait sur une sorte de podium devant un étalage de vestes et de manteaux de cuir, et je m'étais glissé au au premier rang des badauds qui l'écoutaient vanter sa marchandise.

Patrick Modiano « Dimanches d'août »

 

6 Un stage médical ne consiste pas seulement à assister à des opérations intestinales compliquées, à fendre des péritoines, à bloquer des lobes pulmonaires, à scier des pieds, ça ne consiste pas seulement à fermer les yeux des morts et à tirer au monde des enfants. -

Thomas Bernhard « Gel »

3 février 2015

Roman interactif : 3 auteurs, 3 chapitres / Anne-Françoise ; Jean-Paul ; Maryvonne

 C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier.

Cette vérité universelle se vérifiait très concrètement chez Edouard. Edouard était jeune, beau, et venait d'hériter de la fortune de la grand-mère du mari de sa tante de son côté maternel. De plus, la fille de l'arrière grand-mère de son cousin, de son côté paternel, était malade depuis déjà quelques temps et on se dosait à voix basse dans la famille, qu'elle avait de l'argent à la banque, dans bien des affaires et dans un coffre caché derrière la troisième pierre à droite au fond de la cheminée...sans compter les louis d'or dans des bas de laine en haut de l'armoire...

Bref, Edouard ne manquerait et ne manquera jamais de rien...sauf de ce qui lui paraissait le plus important (après l'argent bien sûr), c'est à dire d'une femme (si possible elle-même fortunée tant qu'à faire!). Edouard décida d'élaborer un plan d'attaque pour rechercher sa dulcinée.

Il dégagea trois priorités : fréquenter les hippodromes où ces dames et ces demoiselles chapeautées avaient des palpitations au moment où les chevaux s'élançaient, prendre des cours de piano et s'accompagner au chant (il savait que les poètes et les chanteurs de par leur art, étaient redoutables en séduction), et enfin, prendre des cours de danse : lui qui était souvent invité à des bals pourrait ainsi conduire une belle dans une valse et plus, si affinités...

Il ne savait pas trop quelle stratégie adopter en priorité et décida donc de se rendre chez son coiffeur : d'une part parce que ses cheveux avaient déjà trop poussé ; d'autre part parce qu'il comptait sur le redoutable psychologue (qu'était son coiffeur) pour l'éclairer dans son choix à faire.

Il y a trois possibilités déclara le coiffeur. Soit une raie au milieu, soit je rase tout, soit on fait des dreadlocks ! Naân, je déconne. Il y a trois possibilités. Soit, avec ton pognon tu achètes un hôtel à Lille. J'en connais un très bien à côté d'une conserverie de cornichons dans la saumure. Avant de se marier, il faut fréquenter le beau monde. Voilà, ça c'est l'arrêt au milieu ! Pour faire table rase du passé, il faut déjà te détacher de ta famille. Est ce que tu l'as déjà vue seulement, la fille de l'arrière grand-mère de ton cousin du côté paternel ? Est ce qu'elle n'est pas trop âgée pour toi ?

Enfin pour les dreadlocks, soyons sérieux ! Est ce que tu n'aurais pas fumé un peu trop de pétards, Edouard ? Avant de songer à épouser qui que ce soit, homosexuel ou pas du reste, car on peut épouser tout ce qu'on veut aujourd'hui même les causes les plus désespérées et les moins sympathiques, ne ferais-tu pas mieux de chercher celle qui acceptera de t'embrasser pour te transformer en prince charmant. Je te fais une friction ?

  1. Edouard le crapaud répond : non, ce n'est pas la peine. Le coiffeur répond : alors ça fera dix sept euros. Le crapaud paye et sort en laissant 35 centimes de pourboire.

  2. Edouard le crapaud répond coa ? Et il décide d'aller chercher un meilleur conseil auprès de son pote Mimile Gombert qui vient de sauter dans la mare aux canardsdéchaînés.

  3. Le crapaud accepte la friction. Le coiffeur philosophe lui met une serviette sur la tête et frotte. De ce fait, Edouard se retrouve dans le bureau du mage Mimile Gombert à l'Université de Haute Bretagne, UFR de contologie.

Le crapaud entre dans le bureau de son pote Mimile, celui-ci était en train de faire des flexions pour muscler ses cuisses de grenouille ; Alors, batracien de mes deux, toi qui as du sang-froid, je viens te demander si les dreadlocks me vont aussi bien que les crêpes le jour de la Chandeleur ! Ah ! Mon pote Edouard, tu es un vrai aventurier, moi qui me contente de trois poils sur le caillou et une moustache façon début XXème siècle, je te trouve audacieux. Garde tes dreadslocks Cramarade crapaud et fume un pétard si tu veux. Moi Jean-Emile Grenouille, je ne peux pas car il m'arrive dans la mare de mettre la tête dans la vase, j'ai même eu un jour un vase de vase renversé sur ma tête, alors tu penses, avec des dreadlocks, ce serait une galère.

En sortant de la fac, il tomba nez à nez avec une prof de sociologie, belle comme une image virtuelle, il la prit par le bras et ils partirent cracher sur le mariage ensemble.

3 février 2015

Roman interactif : 3 auteurs, 3 chapitres /Jean-Paul ; Maryvonne ; Edorée

 C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier. Certes Yann-Frank Kerlidou était célibataire de chez célibataire. Certes aussi il en aurait bien fait son épouse de la Soizig Le Goff de la ferme du bout du bourg. Mais en matière de bonne fortune, il n'avait que celle, pourtant pas négligeable en ce bas monde, d'être né avec un adorable minois percé de deux grands yeux bleus qui invitaient les filles à rêver de lui comme d'un prince charmant. L'amour des jeunes gens de vingt ans, ne se soucie pas du porte-monnaie ; l'eau fraîche, l'air du temps les lèvres purpurines et les émois caleçonnesques suffisent grandement à leur bonheur. Mais le père de Soizig le Goff, le gars Yvon, lui, ne jurait que par les doublons dans sa chaussette. Et lorsque Yann-Frank Kerlidou, pour une fois entreprenant, vint demander la main de la demoiselle-et le reste son géniteur, il fut jugé outreucidant, m'astuvu et nonmaispourquiteprendstutesque par le papa. Quand le vieux grigou se fut calmé, il lui mit ce marché entre les mains. Je te donnerai ma fille, si tu m'amènes en retour dix lingots d'or, une bague sertie d'une émeraude et une perle fabriquée par une huître.

Et notre Y.F.K local fut jeté dehors de la ferme avec un coup de pied dans les fesses, au son du « N'reviens pas sans tout ça ». Et le voilà à se lamenter sur le bord de la route. Eh, comment q'je vas faère pour dégoter de l'émeriaude, des lingots d'orque et une perle fabriqueuue par une huître.

Y'avait justement un petit Korrigan qui passait par là, qui entendit tout ça, et qui lui répondit : Hé, grand nigaud ! Q't'es bête ! Va t'en donc consulter le mage Gombert à l'Université de Haute Bretagne à Rennes. C't'homme là, il est savant, il connaît la solution de tous les problèmes et le symbole chimique de tous les métaux en fusion.Il enseigne à l'UFR de contologie. Yann-Frank K. se dit qu'à tout prendre, ça valait le coup d'essayer. Il prit son baluchon avec quelques galettes et un petit pot de beurre et il traversa la forêt pour aller à Rennes consulter le mage Gombert, que ses intimes appelaient Mimile.

  • Au village il rencontre des cantonniers qui lui demandent de demander à Mimile pourquoi le mur de l'enclos paroissial qu'ils construisent, se casse toujours la gueule entre le neuvième et le dixième mètre.

  • Au passage de la rivière, il rencontre une tortue qui voudrait savoir pourquoi, elle ne peut pas nager dans fond de la rivière mais toujours en surface.

  • A la ferme de Vézet le Coquin, on lui demande s'il sait pourquoi le premier pommier au bord de la route ne donne pas de pommes.

 

Mimile, c'est bien cavalier, quand ses parents se sont donnés bien du mal pour le prénommer Jean-Emile. Ce gars là devait être un peu de la haute, et en tout cas, mage, il devait en connaître un rayon. Il était dans ses pensées quand un fermier qui le vit traverser sa cour lui dit :

  • où vas-tu comme ça jeune homme ?

  • Je men vas voir un mage du nom de Gombert.

  • Demande lui donc, s'il est si savant pourquoi qu'c'est-t-y que le pommier qui se trouve ella ne donne pas de pommes.

  • Si ça peut vous faire plaisir, j'peux essayer, j'va faire un nœud à mon mouchoir. Mais dites-moi quelle race de pommes y'a-t-y dans votre arbre ?

  • Des Guy Catelineau répondit le fermier ;

 

Que va découvrir Yann-Franck ?

  • Que les pommes Guy Catelineau sont des pommes d'or et qu'elle sont volées la nuit ?

  • Que les pommes Guy Catelineau ne sont plus fécondées car il n'y a plus d'arbre du sexe opposé alentour ?

  • Que le pommier Guy Catelineau a été victime d'un sort jeté par le mage Gombert.

 

Le mage Gombert a bien jeté un sort au pommier Guy Catelineau. Pourquoi ? Il était furieux car le gars Yvon Le Goff, jadis a séduit sa promise. Il en était amoureux, et loi de la jungle oblige, le plus fort a gagné. La promise a donc changé de promis et ils firent de belles noces. Le mage Mimile lança donc un sort aux pommes du verger et il s'en fut en pleine forêt vivre en ermite.

Y.F.K partit alors à la recherche du mage afin de connaître la route où trouver dix lingots d'or, une bague sertie d'une émeraude et une perle fabriquée par une huître. Le prix à payer pour épouser Soazig. Lorsqu'il trouva la grotte du mage, il le vit et lui demanda de l'aider.

Alors, le mage lui dit « seuls les cœurs purs trouveront l'étoile .»

  • Prends ce caillou et dispose le dans la rivière où l'eau est la plus pure. Mais le chemin est difficile, alors accroche-toi et prends cet anneau, dépose le dans le nid de l'aigle là-haut sur les rochers. Et ces dix grains de blé, plante-les dans la terre des druides. Si tu suis mon conseil, tu pourras épouser Soazig.

Il prit congé, et suivit à la lettre les instructions du mage.

Il trouva la rivière où l'eau est la plus pure et y déposa son caillou. Soudain, celui-ci se transforma en une belle huître qui s'ouvrit pour laisser voir une belle perle toute brillante. Il la prit, et partit à la recherche du nid d'aigle. Il y déposa son anneau qui devint une belle bague sertie d'un diamant. Les dix grains de blé plantés devinrent des lingots d'or. Il retourna alors chez le gars Yvon et épousa Soazig.

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3 février 2015

Roman interactif : 3 auteurs, 3 chapitres, Maryvonne, Edorée, Henry

 C'est une vérité universellement reconnue qu'un célibataire pourvu d'une belle fortune doit avoir envie de se marier. C'est ce que serinait sa vieille mère presque chaque jour, à son grand benêt de Bertrand. Mais lui bien à l'aise dans son porte-monnaie et dans ses habitudes fils à maman ne faisait aucune démarche dans ce sens. Pas de sortie en boîte, pas de sport, pas de collègue de travail puisqu'il ne faisait rien, pas de promenade au parc. Un désert affectif qui ne provoquait aucun trouble chez lui. Sa pauvre mère au désespoir se voyait privée de descendance. Finalement, elle prit une initiative en dehors des codes de son milieu guindé, elle inscrivit son fils sur un site de rencontres. Comme elle le voyait avec les yeux de l'amour, elle fit une description élogieuse. Grand brun, alors qu'il était plutôt moyen et couleur queue de vache. Cultivé, bien que son cerveau fût en jachère, aimant la distraction alors qu'il ne mettait jamais le nez dans un théâtre ou un cinéma. Quand l'annonce fut partie en un clic, il fallut bien mettre la perle rare au couarant. Il trouva cela amusant quoique de mauvais goût. Les réponses arrivèrent en masse.

1 Il va craquer et répondre à une fille inconnue

2 Il va répondre à un garçon

3 Il va répondre sans le savoir à sa voisine de palier.

 

Il ne le sait pas mais sa voisine de palier s'est inscrite sur le même site de rencontres. Elle se décrit timide, petite et blonde, les yeux pers. Ayant pour distraction la musique, la lecture, les promenades dans la nature. Travaillant dans une crèche. Elle posta son inscription.

Elle lut toutes les annonces et cliqua par hasard sur l'une d'elles. C'était celle de Bertrand. Elle fut intéressée, et envoya un mail. Elle attendit sa réponse qui ne tarda pas à venir. Elle fut émue et rougit à la fois. C'était la première fois. Bertrand lui répondit très poliment et parmi toutes ses prétendantes, se risqua à lui demander si elle était de la région, et pourquoi pas prendre un café. Elle mit du temps à lui répondre car elle en était toute troublée. Quelques jours plus tard, elle dit oui, et ils se donnèrent rendez-vous.

 

Rendez-vous, rendez-vous ! Mais qui va se rendre à l'autre ? Pour Alinéa, pas de doute ! C'est le bon dieuu qui avait sollicité Bertrand, et celui-ci se rendit aussitôt à cette belle jeune fille...Après de longues discussions les deux familles décidèrent du jour et de l'heure du mariage. ! Celui-ci devrait se dérouler sur un paquebot célèbre, afin que nul n'ignore cette extraordinaire rencontre...

Bertrand décida d'embarquer sur le côte irlandaise et de traverser l'océan pour rejoindre sa promise dans le grand port de … Quimperlé...

Hélas, une effroyable tempête se déclencha et le bateau coula au jour et à l'heure où était prévu le mariage.

C 'est ainsi qu'Alinéa resta libre de tout bien et de toute richesse, ce dont elle se réjouit.

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