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L'Atelier d'écriture de Villejean
29 novembre 2016

Consigne d'écriture 1617-09 du 15 novembre 2016 : Bazar au harem 2

Bazar au harem 2

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L'animateur distribue des photos du spectacle de Vocaline "Bazar au harem".

On collecte du vocabulaire sur l'Orient des mille et une nuits.
Puis on établit et met en commun une liste des mots qui se terminent en "ade". Ils serviront de prénoms aux femmes du harem !

Voici le pitch du spectacle :

"En Perse, dans le palais du sultan, les femmes disparaissent les unes après les autres. On soupçonne un Sérail killer. Les fameux enquêteurs Singood et Iznobad vont interroger le vizir, le sultan et même les quarante voleurs… "

Il est demandé :

- de trouver une explication à la disparition des femmes du harem ;

- d'écrire une scène d'interrogatoire, d'explication ou autre partie de ce spectacle (chanson, etc.) ;

- à défaut d'inspiration théâtrale, d'écrire quelque chose à partir de ces éléments.

 

Liste des mots recueillis :

minaret- Shéhérazade - Aladin - tapis volant - narghileh - lampe à frotter - palais - janissaire - supplice du pal - turban - babouche - sheik - Bagdad - désert - danse - voiles - tapis, perle - hammam - bracelet - eunuque - esclave - jardin - saphir - dattes - caravansérail - chameau - Sésame

Liste des prénoms :

Débandade - Daurade - Cantonade - Orangeade - Alagarade - Rogolade - Mascarade - Pintade - Pipelade - Charade - Schokolade - Sérénade - Sépharade - Marinade - Parade - Ballade - Décade - Pleurade - Esplanade - Fanfaronnade - Marmelade - Tapenade - Salade - Tocade - Passade - Rasade - Ambassade - Ruade - Boutade - Mouclade

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28 novembre 2016

Souk au gynécée ! / Jean-Paul

 

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Acte III, Scène 3

La scène représente une plage : parasols, 1 cabine de bain, serviettes, transats de « Transat en ville » empruntés à la ville de Rennes. Les dames du harem, les disparues, les évadées en fait, sont assises ici et là, en maillot ou peignoir de bain, se passent de la crème solaire sur les bras, lisent "Biba", font des mots fléchés, papotent ou glandent comme on le fait tous dans ce genre d’endroit.

 

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RUADE – Alors ? Bonne baignade, chère Daurade ?

DAURADE – L’eau était excellente ! Quelle merveille ! Quelle lumière ! Quand je pense qu’il y a trois jours encore, nous étions confinées dans l’ombre du harem !

ORANGEADE – C’est une honte ! La pire des brimades ! Le sultan devrait savoir que la beauté ne se mange pas en salade ! Mais que nous avons besoin d’autant de soins et de lumières qu’elles ! Nous sommes faites pour resplendir au soleil, nous, pas pour moisir dans le bac à légumes de son réfrigérateur !

MASCARADE – Et puis quelle façon riquiqui de nous rendre hommage ! On enferme 365 femmes dans le gynécée et elles n’ont droit qu’à une seule sortie dans l’année. Et quelle sortie : juste une nuit de roucoulade avec ce gros cochon de Haroun Zeclock !

CANTONADE – Il paraît que le changement d’herbage réjouit les veaux ! Il y avait là de quoi pousser des jérémiades ! Les 364 autres jours, en attendant, on devait se farcir la chanson de l’eunuque. Tu parles d’une sérénade, toi !

SERENADE – Hého, doucement, les filles ! Je n’y suis pour rien, moi ! C’est vrai que je m’appelle Sérénade mais ce n’est pas moi qui les ai chantés ni pondus, les couplets de l’Hannibal sans ses balles !

Elles entament "La chanson de l’Eunuque" :

Croé moé, croé moé pas
Quèqu’part en Alaska
Un sal’ jour qu’y neigeait des glaçons

J’ai eu comme une envie
D’soulager ma vessie
Comme un con j’ai baissé mon caleçon

Ca m’a mis en peine
De quitter mes gégènes
Mes jolis génitoires
Ah vraiment quelle histoire !

Ca n’dure jamais longtemps
Quand il gèle à pierre fendre
Tu vois tes gosses descendre
Tu deviens un transgenre

Quel beau dommage ! Tu t’retrouves au chômage !

AILLEPADE – N’empêche on a bien rigolé ! Le pauvre n’a jamais su qu’on l’avait surnommé Débandade !

BALADE – En tout cas, c’est un vrai plaisir d’avoir mis les voiles ! Enfin, de les avoir enlevés ! On est quand même mieux à poil au soleil que sous ces épaisseurs de tissu cossu qu’on ne pouvait enlever qu’une seule fois dans l’année !

 

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EMBRASSADE – Et encore ! Si vous saviez ! Moi je m’appelle Embrassade et je suis celle qui officiait le dernier jour de l’année. Eh bien il y a des années où il était tellement gavé de loukoums et de liqueurs qu’il ne me déshabillait même pas !

CAVALCADE – C’est ce qu’on appelle « p’end'e à la hussa’de » !

EMBRASSADE – Attends, Cavalcade ! Il y a même une année où il ne m’a même pas honorée !

CAVALCADE – C’est ce qu’on appelle êt'e « Schokolade » !

COUILLONNADE (sortant de la cabine de bains en combinaison d’homme-grenouille) – Eh dites donc les filles ? Comment vous trouvez mon nouveau maillot de bains !

TOUTES – Nul à chier, Couillonnade ! C’est quoi ce truc ? 

COUILLONNADE – Ca s’appelle un burkini ! Je laisse tomber, alors ?

TOUTES – Oui ! Ôte le haut et demain tu enlèveras le bas ! Et le tuba aussi !

Entrent Shéhérazade et ses suivantes. Toutes l’applaudissent et la saluent de « hip hip hip hourra »

SHEHERAZADE – Mes chères amies, un peu de calme, je vous prie. Je sais bien que vous me devez la liberté. Mes servantes ont soudoyé les gardiens du palais pour qu’ils vous laissent partir une à une puis quatre par quatre. Mais vous savez que j’ai un objectif beaucoup plus important. Je veux vous apprendre à devenir maîtresses de vos destins. Je veux que vous sachiez désormais tenir les hommes à distance, les faire tourner en bourrique pour finalement les mener par le bout du nez… ou par le bout du bout !

Elles éclatent de rire.

SOUTIFDAUBADE – Oui, camarade Shéhérazade ! Conte-nous tes odes et tes méthodes ! C’est pour t’entendre les conter que nous avons fui ce palais où nous étions réduites à l’état d’esclaves sexuelles. Apprends nous à faire languir l’émir, à serrer la haire du janissaire, à mettre le souk chez le mamelouk, à enfiler le caoutchouc au bachi-bouzouk, à tenir à distance son éminence, à mettre en chaleur sa sérénissime splendeur, à rendre flamboyant le commandeur des croyants, à l'étreindre puis à l'éteindre et le faire geindre. Qu'ils deviennent fous de nous et se traînent à nos genoux ! Dis-nous comment on fait enfler leur désir, comment on leur flanque le tracsir, comment on renverse la vapeur, il faut que ce soient eux qui aient peur de ne pas être à la hauteur, il faut que nous soyons actrices et qu’ils cèdent à tous nos caprices. Comment emberlificoter, bécoter, fricoter, tripoter, les transformer en empotés et faire que nous soyons maîtresses de leurs altesses ?

SHEHERAZADE – C’est simple ma chère Soutifdaubade ! Pour commencer, interrogation orale ! Vous allez me chanter la chanson que je vous ai apprise hier !

Elles se regroupent comme une chorale et entonnent « Déshabillez-moi » de Juliette Gréco.

19 novembre 2016

Consigne d'écriture 1617-08 du 15 novembre 2016 : Rat le bol en 7 mots

Rat le bol en 7 mots

C'est une variante du jeu n° 76 du livre de Pierre Frenkiel déjà évoqué par ici (90 jeux d'écriture). Sur la grille ci-dessous, chacun inscrit son prénom puis sept lettres de l'alphabet dans la 1ère colonne à gauche et 7 autres dans la dernière colonne à droite.

AEV 1617-08 Consigne des sept mots

 

Les feuilles tournent sept fois et chacun inscrit un mot qui commence par la première lettre et finit par la dernière. Le nombre de lettres du mot importe peu. Si rien ne marche, on invente un nom propre, par exemple "Itchcoq" pour relier I et Q.

La feuille est rendue à son propriétaire. Il lui est demandé alors d'inclure cinq des sept mots récoltés dans un texte sur le thème du "rat le bol". (Cette consigne-là est celle du Défi du samedi n° 429)

AEV 1617-08 113241335_o

15 novembre 2016

La philosophie, je ne m'en bats pas l'oeil ! / Jean-Paul

AEV 1617-08 ainsi-parlait-zarathoustra

Tout peut arriver dans la vie. Il y a des gens qui attendent d’être à la clinique Saint-Laurent pour se mettre à lire, après leur opération de la cataracte, « Ainsi parlait Zarathoustra ». Ils jettent sur cette œuvre de Friedrich Nitzsche un œil neuf sinon les deux.

Parce que, si après l’intervention sur le premier œil on a fait un œdème de la cornée, on ne peut guère lire alors que « Ainsi parlait le jus de réglisse ». Ca n’est pas du même auteur mais c’est encore plus obscur comme bouquin de philo. Ou noir si c’est un roman.

AEV 1617-08 snooker

Ce soir, je ne suis pas sortable ! Je rigole avec les malheurs de mes copines plus âgées mais c’est surtout parce que j’ai le trouillomètre à zéro ! Le jour où on m’annoncera que je dois passer sur le billard, c’est sûr, j’aurai les boules. La queue entre les jambes et la peur bleue au bout j’irai prier Sainte Rita, la patronne des iatrophobes et des kolkhozes désespérés, pour qu’elle me donne le don d’ubiquité !

JPL contre BL partie ajournée du 8 novembre 2016 trait aux noirs

En rentrant à la maison, je dirai alors : « Tiens, vas-y à ma place, Joe Krapov, toi qui as l’habitude d’affronter Elliott le dragon, au rendez-vous du Docteur Yannick Charcuteuil ! Il t’attend de pied ferme mardi à 14 heures. Moi je ne peux pas m’y rendre : j’ai encore ajourné une partie d’échecs avec deux pions d’avance et une position de merde et je dois voir si le logiciel GNU chess que m’a filé M. Jean-Pierre Vroum Vroum Berthoise m’a donné de bons conseils pour gagner quand même.

Oui, je suis comme ça. Et je ne comprends toujours pas pourquoi mon épouse n’en a pas rat le bol de vivre avec un tel pétochard, filochard et pantouflard dans mon genre. J’écris « rat le bol » « rat » parce que je ne suis bien que dans mes fromages !

Ce n’est pas faute pourtant, de sa part, de vouloir me faire sortir de mon trou ! Ce week-end elle m’a envoyé faire un stage de musique des Balkans. Vous n’allez pas me croire mais j’ai vécu là le pire moment de mon existence ! Après nous avoir fait apprendre deux morceaux de musique injouables, la professeure, une jeune dame charmante au demeurant, nous a fait monter sur la scène d’un théâtre pour les rejouer devant un public nombreux. Comme nous avions écouté les premiers musiciens de ce concert collectif, on avait complètement oublié les mélodies des deux morceaux à exécuter. Ou plutôt, pour dire au plus près de la vérité comment cela se termina, nous les avons réellement exécutés !

Jamais plus je ne participerai à de telles agapes ! Comme nous étions allés, la veille au soir, à une fiesta d’anniversaire où nous n’avions pas non plus trouvé notre place, je vous promets que le week-end prochain, pour compenser, je ne sortirai pas de mon trou à rat. Je resterai au lit avec « Ainsi parlait Zarathoust-rat » !

 


Les lettres de début : AZERTYU
Les lettres de fin : RATEAUE
Les mots à placer : arriver, Zarathoustra, Elliott, réglisse, termina, Yannick, ubiquité

10 novembre 2016

Consigne d'écriture 1617-07 du 8 novembre 2016 : Imagidés

Les imagidés


C'est un jeu de l'éditeur Gigamic. Il est composé de douze dés qu'on lance et avec lesquels on raconte une histoire. Pour cette séance, nous n'en avons utilisé que 6.

Nous avons tiré ceci :

Le lieu de l'histoire : une maison
L'émotion qui doit transparaître dans le récit : la colère
Un élément du corps humain : le pied
Un animal : un chat
Un élément fantastique : un fantôme
L'histoire doit comporter un volcan

AEV 1617-07 Imagidés tirage 1

Nous avons effectué un deuxième tirage pour celles et ceux qui écrivent court
ou pour donner le choix entre deux histoires.

Le lieu de l'histoire : une grotte
L'émotion qui doit transparaître dans le récit : la surprise
Un élément du corps humain : l'oeil
Un animal : un chien
Un élément fantastique : un dragon
L'histoire doit comporter un château

AEV 1617-07 Imagidés tirage 2

 

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8 novembre 2016

Légende islandaise / Jean-Paul

Lorsque Logre est en colère
Toute la maison tremble.

Les assiettes brinqueballent,
Les verres à pied parkinsonnent,

La cafetière sur le feu
Se claquemure sous son couvercle,

L’oiseau jaune du coucou
Ne sort plus pour donner l’heure,

Le rocking-chair se renverse
Et son plaid plaide coupable,

Le portrait de la grand-mère
Se décroche la mâchoire,

Le troupeau des sept fillettes
Monte se réfugier dans sa chambre,

La soupe qui était déjà fade
Il faudra se la fader froide.

Le chambranle de l’entrée
Se prend la porte en plein nez

Ca y est ! Papa est sorti
Pour faire un tour dans la nuit,

Commettre un horrible meurtre,
Faire pousser les hauts cris

Au vent qui hurle Déraison
Par-dessus les toits des maisons.

AEV 1617-07 Ogre islandais

Madame Logre se redresse
Et remet tout en état

Elle verse du lait au chat
Puis elle monte jusqu’au grenier.

Son pied fait grincer les marches
De ce très vieil escalier.

Elle donne un tour de clé
Puis allume la bougie.

Très tranquille sous son suaire
Le vieux fantôme est ravi :

On vient lui rendre visite.
Elle est bien cette petite !

Mais ce soir c’est très bizarre
Ce soir, il y a un lézard.

- Oncle Arthur, dit la pauvrette,
S’il te plaît, viens-nous en aide !

Il faut me débarrasser
De ce monstre de mari !".

- Je sais, répond le fantôme,
Les raisons de sa colère.

Je crois qu’il n’ira pas loin :
J’ai planqué ses mocassins

Et pour moi, sept lieues, c’est rien !".
Dit l’être sans consistance.

Il ouvre l’œil, le bon, l’œil-de bœuf, et s’élance
Dans la nuit et le silence.

Il repère l’individu
Qui vitupère ses "Rogntudju".

Son sale caractère-cratère
Eructe d’affreux borborygmes,

Des injures qui s’élèvent,
Des miasmes pestilentiels.

Et le fantôme, du ciel,
Fait tomber la pluie propice.

Lors, dans le profond précipice
De l’ire de l’ogre qu’on vexe,

Dans tous les creux et plis et replis de ce cave,
Tout retombe en coulée de lave,

Etouffe ses velléités
De craquer, cracher, craqueler à jamais.

Ca y est le volcan est éteint !

AEV 1617-07 Volcan islandais

***

Et puis c’est la musique du petit matin calme.

La femme et les sept filles de Logre
Sortent danser dans le jardin.

Tout respire en paix sur la lande.
C’était le dernier ogre-volcan de l’Islande

Dont, par pitié pour vos oreilles,
Nous cacherons le patronyme.

Seul le chat noir, Spépatafjöll,
Regrette la pétrification du grand maître de la maison

Il lui donnait parfois en guise de cadeau
Des petits bouts de bébés d’hommes.

Mais il se fait une raison. Car les chats savent mieux que nous
Qu’"Avec le temps, va, tout volcan !".

8 novembre 2016

99 Dragons : exercices de style. 38 Métro-nomique / Jean-Paul

1
Le dragon qui sort de sa grotte
A tout d’abord l’œil qui frisotte :
Pas habitué à la lumière
Il cligne, cligne des paupières.

Orléans ! Clignancourt ! Nation ! Porte Dauphine !
Bienvenue, mon Parnasse !

Quelle jolie Laumière en ce début du jOurcq !
Comme il faisait frisquet à la station Glaciaire !

AEV 1617-07 Le-métro-Glacière-à-Paris

2
Bientôt ragaillardi,
Se sentant d’appétit,
Le voilà qui chemine
Direction la cantine.

Bœuf en daube ? Censier Daubenton ?
Le Normand qui débarque en plein cœur de Paris,
Plein de Gaîté place des fêtes,
Il fait parfois son trou à l’entrée des Lilas !

AEV 1617-07 dragon 2

3
O divine et belle surprise !
Laisse ta faim maladive en prise !
Voilà ton repas de midi :
Un troupeau de blanches brebis !

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Danton ? Robespierre, passe encore !
Quelle mouche La Motte-Piquet ?
Qui tire les ficelles du Pantin d’Italie ?

4
Mais, sorti du château voisin

Voici qu’accourt un argousin :
C’est un énorme Saint-Bernard
Qui a dû se tromper d’histoire

Vraiment ? Comme c’est Corvisart !
Voilà qu’il a dit « Corvisart » !
Il a Cité, en Chemin, Pré-Vert et Maurice Chevaleret :
Qui va causer dégâts station Ménilmontant ?

AEV 1617-07 dragon 3

5
- Flambe-les, dit le chien au dragon. Ou tout comme !
Je vais les asperger de mon tonneau de rhum ! ».
Or c’était de l’essence. Ayant ainsi agi, il s’écarte du lieu.
L’autre peu malicieux lâche flamme et…prend feu !

Bêtes à gros museaux, méfiez-vous des saints placides !
Il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Prés
Et plus de Pyrénées quand on a l’allant Ternes
Et les neurones Invalides.

Faites plutôt emplette à Richelieu-Drouot
D’un club de golfe clair qui rend le marc Cadet
Des soucis des bons poissonniers
Et permet de les Dugommier, les clébards qui gardent le Temple

AEV 17-07 Métro-Poissonnière-Paris

6
On mangea du dragon rôti tout cet hiver.
Saint-Georges ayant raté la bonne correspondance
S’est farci quant à lui les timbrés d’Angleterre
Et leur panse de brebis !

MORALITE

Ne faisons pas Trocadéro (Trop de cas des héros) :
Ils perdent quelquefois
Leurs couronnes, comme les rois.

D'une voix presque muette,
Ils murmurent Cambronne
Et restent sur le cul
Et restent sur le quai
De la Râpée.

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