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L'Atelier d'écriture de Villejean

14 mars 2017

Louisa / Eliane

AEV 1617-21 116328035

Louisa termina son rang et posa son tricot sur ses genoux. Elle leva les yeux vers la fenêtre et contempla son mari qui taillait la haie. Il avait mis son casque sur les oreilles car il disait que le bruit de l'engin le soûlait. Elle voulait bien le croire et, comme il s'approchait de la maison, elle alla fermer la fenêtre.

Le « vroum-vroum » du moteur était maintenant assourdi, elle se demanda ce qu'elle allait faire. Sur ses genoux, son ouvrage ne l'inspirait plus. Elle se leva. Pieds nus sur le tapis de sisal elle rangea le tout dans le panier destiné à cet effet.

De nouveau son regard se porta sur le jardin. Elle le trouva beau, ce mari bruni par le soleil, ses jambes musclées apparentes sous le bermuda et elle se contempla tristement dans la glace de l'armoire ancienne. Aucun doute, il lui faudrait faire des efforts pour rester à la hauteur. Elle se laissait aller, son corps s'avachissait déjà faiblement, elle avait le teint terne.

Elle se redressa, se dit qu'il n'était sans doute pas trop tard, elle allait se concocter des menus diététiques, prendre un abonnement au club de gym, aller régulièrement faire un petit footing du côté des arènes romaines si jolies, surtout en cette saison. Elle boirait régulièrement son litre et demi d'eau et, quand elle se sentirait assez forte, proposerait à ce bel époux un petit séjour au ski. Elle avait été initiée dans sa jeunesse, il devait bien y avoir quelques restes.

Ce décisions prises elle se redressa. Elle se sentait plus forte, elle serait de taille à rivaliser avec ces jeunes beautés qui gravitaient autour d'eux et faisaient les yeux doux à Hubert. Elle avait bien remarqué leur manège, l'une d'elle travaillait même pour un média, elle ne savait plus lequel. Nul doute qu'elle ait déjà fait une proposition alléchante à ce mari si sage.

Louise pensait qu'il n'avait pas craqué mais en pensant cela le doute s'installait et elle n'était plus sûre de rien. Avait-il vraiment toujours été ce modèle de fidélité et, si oui, n'était-il pas déjà trop tard pour se présenter à lui telle une belle sirène ?

Il lui faudrait des semaines, voire des mois, avant de retrouver une silhouette de rêve et le teint frais, légèrement hâlé de sa jeunesse. Le découragement la guettait. Vite, se remotiver, redevenir la jeune femme gaie, pétillante, qui l'avait séduit.

Rien à faire, l'angoisse la taraudait, elle sentait une crispation nodale au creux de l'estomac.

Un nouveau coup d'oeil dans le jardin et elle prit son élan, boxa quelques coussins, alla prendre une douche, enfila une jolie robe d'intérieur. Un nuage de parfum, un trait de crayon noir sur les yeux, ce n'était pas si mal.

Elle gagna la cuisine.

Hubert entra : « C'est fini, je ne suis pas mécontent. Mais...tu es bien jolie ma Louisa ! ». Il paraissait rêveur tout à coup.

- Que dirais-tu d'aller passer quelques jours loin d'ici ? Oublier ce décor trop familier, ajouter un visa sur nos passeports ? 

Elle le regarda, ébaucha un sourire enjôleur.

- Il va falloir que je relise quelques brochures de l'agence de voyage. 

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14 mars 2017

J'IRAI VOTER QUAND MÊME !

Mais que font les ligues de vertu ?

Nous sommes là pour voir sortir de nos rangs le meilleur d’entre nous.

Nous lui accorderons, afin qu’il crée du lien, le grand sisal de la confiance qui tisse l’harmonie entre les citoyens et ouvre le chemin d’un avenir meilleur.

Nous lui signerons un visa de cinq ans pour qu’il gouverne le bateau et nous sorte des eaux troubles de la crise. Nous sommes sympathiques, nous. Et que se passe-t-il ?

Au fur et à mesure que nous écoutons les médias nous découvrons que dans l’arène où plus d’un homme d’honneur jadis boxa, là-même où l’on condamnait unanimement les retournements de veste, nous avons droit désormais à de la distribution de costumes, au remboursement, à l’aide de la cagnotte de l’Etat, de l’argent de poche des enfants de députés et nous sommes confrontés à une complexité quasi nodale en guise de manquement à la parole : un gordien vaut mieux que deux tu l’auras ! Bref, sous cette avalanche de nouvelles incroyables, devant ce spécialiste du ski hors-piste, nous restons cois. Sans doute parce que trop, c’est trop, Cadéro !

 

170417 Nikon 133

On voudrait nous soûler au punch qu’on ne parviendrait pas au dixième de ce résultat-là. Le punch de l’actualité nous envoie valser au pied de la haie, groggys, désemparés, ne sachant plus où nous créchons.

Car de l’autre côté, la situation n’est pas plus gaie. Il va falloir que je relise le règlement de la primaire afin de comprendre pourquoi personne ne se tient à ce qu’il a promis. Tous ces partis qui explosent, ces girouettes qui volent dans tous les sens et tou(te)s les pata-quès, je suis désolé de l’écrire mais… les couilles m’en tombent !

Bien sûr je les ramasse, parce que je sais qu’en Bretagne tout peut toujours resservir.

Qu’en penses-tu, toi, Louisa ? Et que prépares-tu dans le fond du garage ? Comment ? Mais c’est mon matériel pour pêcher à la ligne ?

Non, non, soyons sérieux ! Disons que je n’ai rien dit. Laissons les poissons tranquilles. Le gars à qui on offre des costumes, ce sera bien quand même s’il se ramasse une veste… gratos !

14 mars 2017

Lectures coquines ? / Jean-Paul

Que les ligues de vertu n’en prennent pas ombrage !
J’ai posé mon transat entre l’arbre et la haie,
J’y lis les aventures extravagantes et gaies
De Louisa, Brigitte, Emmanuelle et Paulette
Qui, soûlées de désir, se sont mises en ménage
A quatre.

L’auteur, M. Earl Grey, n’a pas fait dans la nuance !
Ici on n’y va pas par cinquante chemins,
Même pas par quatre.

Tu as donc un visa valide pour Erosland
Et tu es installé tout juste au premier rang.
C’est grimpette à tous les étages et partouze à toutes les pages.
Toi, tu es juste dans la marge, en eau, en nage,
Plongé dans cette histoire comme dans une arène.
Ces ébats de sirènes, ces coïts d’amazones te laissent tout sauf coi…

Tu tournes les pages quatre à quatre…

***

Mais non, Mesdames, je plaisante !
Je n’ai rien dit, ne croyez rien de cet écrit !
Je suis tranquillement assis dans mon fauteuil
Et je lis dans « Ouest-France » les résultats du ski !

Et il faudra me payer cher
Pour que je relise Miller !

Non, pas Gérard, Henry !

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Photo prise au carnaval de Granville 2017

8 mars 2017

Consigne d'écriture 1617-20 du 7 mars 2017 : Vocabulaire désuet

Vocabulaire désuet

Consigne empruntée au jeu n° 24 de la Licorne 

Ecrivez un texte dans lequel vous insérerez obligatoirement dix de ces vingt mots : 

ablutions

Purification rituelle de certaines parties du corps avant certains actes religieux

à brûle-pourpoint

Brusquement, sans ménagement ; en face

calembredaines

Blague, histoire drôle ou gag, généralement assez courte, qui déclenche le rire.

callipyge

Qui a de belles fesses, harmonieusement arrondies

chafouin

Se dit d’un visage sournois et rusé

escarcelle

Grande bourse que l’on portait autrefois pendue à la ceinture ; Porte-monnaie

fustiger

Critiquer, corriger quelqu'un, le reprendre vivement

galéjade

Dans le midi provençal, histoire, plaisanterie, mystification

gougnafier

Bon à rien ; Rustre

gouleyant

Frais, agréable à boirelégeren parlant d'un vin.

mirifique

Qui suscite la surprise ou l'admiration

moult

Extrêmement, beaucoup, nombreux,

paltoquet

Individu grossier, rustre

potron-minet

Dès (le) potron-minet. À la pointe du jour, de bon matin, de très bonne heure

pleutre

Peureux, lâche; Homme vil et lâche; Homme sans caractère, sans courage, sans dignité

primesautier

Personne qui agit, qui parle ou qui écrit de premier mouvement, sans délibération, sans réflexion préalable

pusillanime

Qui est timide, qui craint le risque, les responsabilités; qui manque d'audace, de courage, de fermeté

rodomontades

Attitude prétentieuse et ridicule, langage d'un rodomont, fanfaronnade

subrepticement

En trompant la confiance ou la surveillance de quelqu'un

subodorer

Sentir par intuition quelque chose qui est caché, latent

7 mars 2017

L'Apéritif d'Hector / Eliane

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Ils étaient tous réunis en une assemblée festive, conviviale et informelle autour d'un apéritif-dinatoire.

C'était un soir d'été, il faisait doux, le vin était gouleyant à leurs palais desséchés et les propos étaient aux calembredaines.

Les rires fusaient et chacun cherchait dans sa mémoire les meilleures galéjades de son répertoire. Aucun temps mort, les blagues fusaient. Le maître des lieux avait demandé à chacun de mettre son obole dans l'escarcelle afin de payer le prix des boissons et tous avaient obtempéré de bon cœur.
Sur le buffet improvisé moult plats plus colorés et appétissants les uns que les autres étaient confectionnés par les participants eux-mêmes et ils aiguisaient l'appétit.

Le soleil déclinait doucement, l'air se faisait plus frais, beaucoup étaient allés chercher une petite laine et, subrepticement, l'alcool ralentissait les esprits. Les propos se faisaient plus graves.

Pour un dernier sourire, un esprit primesautier évoqua la belle callipyge qui servait dans la boulangerie et les regards se firent rêveurs, surtout celui du jeune Hector qui était resté muet jusque-là. Ce jeune homme pusillanime se contentait le plus souvent d'écouter sans émettre un seul commentaire, qu'il soit égrillard ou profond. Pourtant son visage n'avait rien de chafouin, bien au contraire il était ouvert, clair et respirait l'intelligence. A se demander ce qu'il faisait au milieu de cette société de bons vivants extravertis.

Mais Hector les aimait bien, ces hommes rieurs ; ils étaient gentils, ne coupaient pas les cheveux en quatre, ce n'était pas non plus des paltoquets dont il n'aurait pas supporté la présence. Ils étaient simples et reposants, leur compagnie était agréable.

Ce n'était pas comme lors de ce dîner organisé par ses parents, quand il avait dû écouter sans broncher les habituelles rodomontades de l'oncle Emile qui le mettaient au bord de la nausée.

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Le jeune homme dévisageait en silence chacun de ses compagnons et faisait des comparaisons. Pas de doute, leur compagnie était meilleure que celle de son collègue au bureau, un pleutre toujours hésitant qui le hérissait. Un sourire de tendresse affleurait à ses lèvres en réalisant que leur cœur était pur, beaucoup plus que celui de ce gougnafier qui avait embouti l'aile arrière de sa voiture et refusait de reconnaître ses torts.

Hector se sentait bien, chacun commençait à se laisser envahir par une douce torpeur, quand soudain Edouard se leva d'un bon et au milieu de la conversation languissante déclara à brûle pourpoint : «C'est pas tout les gars, mais demain je dois me lever dès potron-minet, il est temps que je rentre».

Et chacun, prenant soudain conscience de l'heure tardive commença nonchalamment à rassembler ses affaires et prendre congé de leur hôte, non sans avoir décidé de se réunir à nouveau dans un avenir proche.

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2 mars 2017

Deux oreillers, un polochon / Eliane

Deux oreillers s'aimaient d'amour tendre.

Les jeunes époux dont ils soutenaient les rêves dormaient enlacés, les oreillers se serraient donc l'un contre l'autre.

Cela dura quelques années, puis tout se brouilla, les amants enflammés d'hier se tenaient désormais chacun à un bord du lit en se tournant le dos. Les oreillers s'éloignèrent.

Ce n'était pas encore très grave, les mouvements involontaires des dormeurs les rapprochaient souvent.

Mais ils commencèrent à se quereller, chacun accusant l'autre d'être à la source de ce malaise. Le malaise laissait toutefois place à la tendresse quand il leur arrivait fortuitement d'être rapprochés, voire de se chevaucher.

La mésentente des époux gagna encore quelques degrés et, comme il n'y avait qu'un lit dans l'appartement, ils décidèrent de délimiter la place de chacun pour dormir à l'aide d'un polochon.

Ce polochon trônait royal au milieu du lit séparant les deux oreillers à tout jamais.

La frustation les fit devenir ennemis, chacun accusant l'autre de vouloir pactiser avec le nouveau venu.

Et, tandis que le polochon s'épanouissait à l'aise, chacun des oreillers se renfrognait, le froissait, se tirebouchonnait.

Bref, chaque matin le lit ne ressemblait plus à rien.

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1 mars 2017

Consigne d'écriture 1617-19 du 28 février 2017 : Rimes en sse

Rimes en sse

 

Faire des poèmes absurdes (ou des limericks) de cinq ou six vers avec ces rimes ou d'autres rimes en sse :

masse nasse passe casse fasse sargasses chasse lasse ressasse tasse prélasse salace sagace perspicace face agace lace tenace race besace

fesse diablesse cesse Besse-en-Chandesse largesse duchesse mollesse Diane_chasseresse gonzesse messe promesse cesse nénesse Princesse délicatesse baisse laisse caisse naisse paisse pièce fèce nièce Grèce

cuisse bisse fisse agisse lisse réglisse réjouisse prémisses fournisse pisse hérisse saucisse tisse visse écrevisse propice précipice subreptice Eurydice orifice lice police Nice vice sévice

bosse carabosse Ecosse fosse gosse Saragosse molosse nonosse rosse désosse carrosse chausse sauce féroce négoce sacerdoce véloce noce

gousse housse frousse rousse mousse pousse tousse frimousse pouce douce

puce busse pusse susse suce Luce Athos Porthos Aramis

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28 février 2017

Je bois la tasse / Eliane

Je bois la tasse
Dans la mer des Sargasses.
Sur la plage le molosse
La charogne désosse.
Je suis lasse,
Rêve que je me prélasse
Comme une princesse
Tout en délicatesse.

Sur le trottoir le gosse
Craint la fée Carabosse
Il a une frousse
Apparente sur sa frimousse
Mais Carabosse est partie en Ecosse

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Sur les arbres, du printemps les prémices ;
Normal que le poète s'en réjouisse
La sève éveille son désir pour Luce
Sans que vain son espoir ne fusse
Car c'est la plus belle des gonzesses.

Sur le navire craquant se démène le mousse
Il bande ses muscles, tire, pousse
C'est un petit bonhomme tenace
Capitaine lui tend sa besace
Protégée des paquets de mer par une housse.

AEV 1617-19 Aramis

Des mousquetaires, le plus beau est Aramis
Il en pince pour Euridyce
Pour elle, mille largesses
Bien que l'intérêt ce soit ses fesses
Et peut-être la finesse de ses cuisses.

Il attend l'instant propice
Pour que des preuves il fournisse
Le sourire sur sa frimousse
Les doigts sur sa peau douce
Et qu'enfin il se réjouisse

Mais la belle le délaisse
Lui préfère une gonzesse
Lui offre des réglisses
Ne sait que faire pour que le philtre agisse
Baisse les bras devant cette diablesse.

Le molosse tenu en laisse
Par Diane Chasseresse
Contre le réverbère pisse
Ses poils se hérissent
Devant le passage de la petite chienne Nénesse

AEV 1617-19 diane AKG342952

Diane constate dans l'installation un vice
Menace d'appeler la police
Mais rien ne trouble Saragosse
Le beau gosse
Il continue de griller sa saucisse.

Tout lasse
Tout passe
Plus de prémices
Tout agace
Plus de promesses
Rien qui naisse
Rien qui réjouisse
Tout qui hérisse
Les bras je baisse

Je dis « pouce »
Demande une peau douce
De thé, une tasse,
Ces idées chasse :
« Pouce ! »
De la délicatesse,
Des largesses, 
Un peu de mousse,
De vanille une gousse
Et me sentir princesse.

8 février 2017

Consigne d'écriture 1617-18 du 7 février 2017 : Chanson agrémentée de néologismes

Chanson agrémentée de néologismes

 

Choisir une chanson dans le recueil qui vous a été distribué. La recopier en remplaçant les verbes utilisés par ceux de cette liste :

crafouiller, vernifler, courouler, hurlir, cagnasser, berçoire, violoner, vichtailler, crascatuer, pirpurer, trochoire, loloyer, hurspender, sisselir, épurler, écriper, scrafougner, groudir, flagir

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7 février 2017

Les femmes qu'on berçoit / Eliane

AEV 1617-18 70325666_176009850221017_306779570463039048_nJe veux écriper ce poème
A toutes les femmes qu'on berçoit
Pendant quelques instants secrets,
A celles qu'on gourdit à peine,
Qu'un destin différent vitchaille
Et qu'on ne scrafougne jamais.

A celles qu'on voit flagir
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, se pirpure
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en huspende épanoui.

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage,
Font lologer court le chemin,
Qu'on est seul peut-être à épurler
Et qu'on laisse pourtant huspendre
Sans avoir crascatué la main.

AEV 1617-18 D124VzFWsAAZWjkA celles qui sont déjà prises
Et qui, verniflant des heures grises,
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé hurlir la mélancolie
D'un avenir désespérant.

Chères images aperçues,
Espérance d'un jour déçues,
Vous serez dans l'oubli demain ;
Pour peu que le bonheur trochoie,
Il est rare qu'on se crafouille
Des épisodes du chemin.

Mais si on a sisseli sa vie
On violonne avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus,
Aux cœurs qui doivent vous perspendre,
Aux baisers qu'on osa pas haraspendre,
Aux yeux qu'on n'a jamais verniflé.

AEV 1617-18 66646818_457787844775085_4402260747485089993_nAlors aux soirs de lassitude,
Tout en trochant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On cagnasse les lèvres absentes
De toutes les belles passantes
Que l'on n'a pas su crascurlir.

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