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L'Atelier d'écriture de Villejean

2 mai 2017

L'Inconscient / Eliane

AEV 1617-26 Eliane Freud

L'inconscient est un lac obscur. Par définition même, nous ne sommes pas concients de la composition des remous de ce lac.

Pourtant, au moins pour Freud et quelques autres, ce serait ce lac qui guide nos pulsions, qui est le réalisateur de nos rêves nocturnes.

On pourrait se demander ce qui l'a formé et de quoi il est composé : souvenirs d'enfance enfouis ? Séquelles d'éducation ? Incomplétude, manque d'amour ? Désir de se faire une place ? C'est bien compliqué, bien mouvant, bien refoulé.

Nous n'aurions donc pas notre libre arbitre, notre pouvoir de décision, de choix de chemins. Nous serions dirigés, poussés, malmenés par cet inconscient. Il nous ferait agir contre notre volonté, responsables de nos actes manqués et autres. 

Nous n'avons pas le mode d'emploi pour le déverrouiller nous-mêmes, pour le mettre au grand jour et ainsi pouvoir, peut-être, agir en opposition à ce que ce puissant inconscient veut  nous imposer.

Alors on peut conclure que celui-ci n'est finalement qu'un blanc inconnu sous clé stricte.

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2 mai 2017

Dieu est mort / Jean-Paul

Dieu est mort et moi-même je ne me sens pas très bien.

Dieu est mort et Marine Le Pen est au second tour de la présidentielle.

Dieu est mort et François Fillon a ramassé sa veste. « Non mais dis donc, Dieu ! » a-t-il lancé après avoir regardé la doublure. Où est-ce que c’est-y que tu t’habillais ? C’est pour un va-nu-pieds comme toi que je me suis allié avec les intégristes de Sens commun ? Je leur ai même promis des ministères et toi, le tien, tu y mets un terme sans prévenir, tu tombes la veste et tu t’en vas marcher sur l’eau sans chemise et sans pantalon, comme Rika Zaraï ? Tu retournes faire le mariole parmi les âmes du paradis en nous laissant les juges d’instruction et Nadine Morano aux fesses ? Merci bien ! ».

Dieu est mort et nous, il y a cinq ans, on a entendu le discours de François Hollande au Bourget. On aurait mieux fait de réécouter Gilbert Bécaud chanter « Je m’en vais dimanche à Orly » Lui au moins, il y allait, il tenait ses promesses.

Dieu est mort et on a dû voter Chirac au deuxième tour en 2002. On a connu Berlusconi et Sarkozy, on a Trump et Poutine et Marine au second tour. Je le sais que les promesses n’engagent que ceux qui y croient (Charles Pasqua) et c’est pour ça ou plutôt contre ça que je vais voter Macron dimanche prochain.

Mais bon ! Je n’en suis pas encore à me retourner dans ma tombe mais je crois quand même que depuis que Dieu est mort, je ne suis pas encore vraiment remis de tout !

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2 mai 2017

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve / Jean-Paul

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. Ça porte malheur. Regardez la pauvre Léopoldine Hugo à Villequier !

Et puis, la Vilaine, vous vous y plongeriez, vous, dans cette eau boueuse du centre de Rennes ? Et comment vous feriez ? On a construit un parking par-dessus !

J’ai du respect pour les poètes. Jamais je n’irais me baigner sous le pont Mirabeau à Paris au milieu des amours d’Apollinaire.

J’aurais bien fait trempette des pieds à Meung-sur-Loire mais il y avait là un gros pêcheur aigri qui m’a jeté :
- Si tu te baignes là, je te fais coffrer ! Aussi vrai que je m’appelle Jules Maigret.
Je n’ai pas insisté. Ces retraités, quelle engeance !

Il faut voir les digues qu’ils ont construites, à Toulouse ô Toulouse ! Dès qu’elle entend du Nougaro la Garonne ne se sent plus pisser, elle déborde d’aise et ce sont alors des crues phénoménales. De toute façon la Garonne on ne la traverse à gué que lorsqu’il a neigé à Port-au-Prince, c’est-à-dire pas souvent. Du coup je préfère dire à ma femme de faire du feu dans la cheminée et rentrer chez nous

Tous les fleuves, c’est pareil. Dans la Tamise, ce n’est pas de mise, dans le Hoang Ho il ne fait pas chaud. Dans le Tage ça te bousille les cartilages, dans le Rhin ça t’esquinte les reins, dans l’Ienisseï tu te gèles les glaouis et dans l’Ob… ça te glace les lobes des oreilles.

Pour vous dire, même à la plage, je ne me baigne plus. Ce n’est jamais la même eau non plus, à la mer. Et je ne fais même plus non plus de châteaux de sable. J’aurais l’air de quoi, à mon âge (28 ans bientôt, faut-il le rappeler ?). Tout fout le camp, ma brave dame, dans cet univers fluctuant, liquéfié, dévastateur. La vague sans fin modifiée emmène nos jeux de sable.

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2 mai 2017

Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre

- Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre !

- Parce que… c’est quoi, ta boutique, Platon-Daignant ? C’est un atelier dans lequel on travaille à la chaîne d’arpenteur ? C’est une droite qui passe par deux poings dans la gueule et d’un seul coup d’un seul se retrouve chaos ? C’est un point de passage vers un univers parallèle ? Un endroit où l’on peut jouer au petit rapporteur parce que tout est black et rien d’équerre ? Un lieu où il faut respecter les règles et faire dans la demi-mesure ? C’est le pavillon de Sèvres ? On y conserve Nicolas Sarkozy dans du formol et dans cette vitrine attenante, là, ce sont les talons du maître ? C’est la salle Hubert Circurien ? On y donne des circonférences pour nous expliquer pourquoi le monde tourne de moins en moins rond ?

- Ca va changer. A partir de dimanche soir vous n’aurez plus le droit d’écrire vos insanités et d’interroger le pouvoir. La bête qui vit dans cette caverne connaît votre amour des Lumières et votre habitude de demander des comptes. Elle les connaît et elle ne les aime pas. Ces usages seront abolis. Nous n’acceptons pas que l’écriture signifie le questionnement.

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2 mai 2017

Le paradis terrestre / Jean-Paul

Le paradis terrestre…
La Corée du Nord !
La Corée du Nord…
La Corée du Nord…
La Corée du Nord…
La Corée du Nord…
La Corée du Nord…

 

161229 265 092

La chicorée du Nord !
Quelques grains par-dessus
Le café qu’on a moulu
Le bonheur d’ « eun’ goutt’ ed jus »
En famille, porte ouverte
Avec le soleil dehors,
Le carrelage lavé tous les jours,
Le rire de l’oncle plombier
L’amour des parents et des grands-parents…
Le paradis terrestre !

Le paradis terrestre…
La Corée du Nord…
Il suffit d’un missile
Pour qu’elle en fasse du
Plâtre de terrassier !

 

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26 avril 2017

Consigne d'écriture 1617-25 du 25 avril 2017 : Quatre consignes au choix de Pascal Perrat

Pascal Perrat 3 : Quatre consignes au choix

 

Voici quatre incipits proposés par Pascal Perrat sur son site Entre2lettres.

Choisissez en un et écrivez le texte qui vient en complément de cette introduction.

Vous pouvez aussi écrire court et composer deux ou trois textes au cours de cette séance.


Consigne 334 : Chaque fois qu’il se rendait aux toilettes une mouche l’accompagnait. Il avait beau la chasser, rien n’y faisait. Il dut se contraindre à sa présence. Mal lui en prit…

Consigne 332 : À la chasse aux mots, Momot s’en est allé. Dans quantité de dicos, il a fureté, mais aucun terme n’a détalé. Alors…

Consigne 315 :  Quand je n’étais encore qu’un petit coup de vent, j’adorais jouer avec les sacs plastiques. Je les bringuebalais, les cahotais et les pendais par les poignées aux grillages rouillés. À cette époque, je vivais encore chez ma mère, une bourrasque Bretonne, mon père, ce vieil ouragan, nous avait quittés depuis…

Consigne 294 : Elle plongea sa plume dans l’encrier puis elle écrivit le mot plage, des coquillages enluminèrent la page. Amusée, elle trempa de nouveau sa plume dans l’encrier et écrivit le mot…

AEV 1617-25 coquillages

25 avril 2017

Une mer d'encre / Maryvonne

AEV 1617-25 Maryvonne porte plumeElle plongea sa plume dans l'encrier puis écrivit le mot « plage ». Des coquillages enluminèrent la page. Amusée, elle trempa de nouveau sa plume dans l'encrier et écrivit le mot...... « sable » et aussitôt des grains de quartz, de mica, de sédiments et de petits cailloux vinrent se coller à la pointe de la plume.

Il ne lui restait plus qu'à construire, avec ce matériau, des châteaux en Espagne, des rivières de diamants, des ponts-levis vers l'avenir, des fleurs du désert, des dunes à perte de vue. Mais pelleter et construire, même avec une plume, ça donne faim. Elle trempa de nouveau la plume dans l'encrier et écrivit le mot « poisson ». Mais sitôt sur le sable de la feuille ils perdaient leurs couleurs, l’œil chavirait et leur chair morte lui dégoûtait l’appétit.

Il fallut alors retourner à la pêche dans l'encrier et écrire « eau »+ « poisson ». C'était beau comme un aquarium mais le poisson cru ne lui disait rien.

Elle n'osait pas écrire « eau »+ « poisson »+ « feu » car sa feuille risquait de s'enflammer et elle n'aurait plus rien pour servir de base à sa magie.

Sa plume se promenait de long en large sur sa plage blanche sans trouver de nouvelles idées, c'est alors qu'au détour d'un plein et d'un délié elle trouva l'idée d'écrire à la ligne le mot « seiche ». Celle-ci arriva ton sur ton sur la feuille blafarde, remuant doucement ses tentacules, puis subrepticement déversa son encre noire.

Elle plongea alors sa plume dans l'encre de seiche et écrivit le mot « bateau ».
Par la magie d'un savant pliage, la feuille en deux, en quatre, en triangle, en revers se transforma en petit bateau.

AEV 1617-25 Maryvonne diagramme-bateau-georgie

Elle eut juste le temps de le rattraper avant qu'il n'aille voguer sur ses rêves, car elle avait oublié de le baptiser comme on doit le faire pour chaque bateau. Elle écrivit sur sa coque : « Le beau marin ».

Le bateau restait immobile, comme échoué sur les quelques grains de sable, il restait en cale sèche.

- Tu rêves encore ! » lui dit sa maîtresse. C'est alors que la porte de la classe s'ouvrit et un petit courant d'air marin vint lui caresser le cou. En se retournant elle vit son papa dans sa belle marinière. Il revenait d'une longue période de pêche en Islande et demandait exceptionnellement à récupérer sa fille tout de suite.

Alors la petite plongea une dernière fois sa plume dans l'encre et écrivit sur son petit bateau : «Larmes de joie » et c'est sur cette petite rivière de larmes qu'elle s'embarqua avec son papa pour de joyeuses retrouvailles.

25 avril 2017

La Chasse aux mots / Jean-Paul

 

FuretDuNord

A la chasse aux mots, Momot s’en est allé. Dans quantité de dicos, même chez Furetière, il a fureté mais aucun terme n’a détalé, pas même « furet » et pourtant il court bien, l’animal ! Alors il a pêché les plus rares, les plus colorés, les plus sonores, les plus drôles. C’est comme ça qu’il enrichit son vovocabulaire, Momot.

Il a ramené dans ses filets le mot « zambic ». C’est un mot de l’ex-Congo belge, une déformation de « Gueuze Lambic », et cela désigne soit les coureurs de jupons, soit ceux qui aiment la bière mais on peut faire les deux si on veut.

Il a adoré le mot « Zaïque ». C’est une interjection malgache que l’on lance aux enfants pour leur intimer l’ordre de se tenir à carreaux.

Il a apprécié le mot américian « less » qui signifie plus ou moins la même chose que le mot «laisse » en français sauf qu’on l’attache uniquement à un teckel, un basset artésien ou à ce genre de chiens lymphatiques comme Droopy ou François Fillon dont on se demande bien pourquoi on les laisse (ou less) proclamer que « Vous savez quoi ? Ils sont le héros. ».

Momot a moins aimé le mot « losse ». Le mot « losse » s’était perdu dans le dictionnaire allemand entre « berger » et « mirador ». Un losse est un chien qui ne supporte pas la laisse et le manifeste de façon agressive. Ce n’est jamais très agréable de tomber sur un losse.

Il a bien aimé le mot « fritz » qui signifie « ami » en alsacien.

 

AEV 1617-25 M le maudit

Il a flashé sur le mot « Die » qui est le nom d’une ville dans laquelle vivent une jolie fille qui s’appelle Clairette et un cochon qui sent (le fameux cochon qui sent de Die, dont on tirait jadis un parfum très recherché).

Mais de tomber amoureux de ce dernier vocable, cela a causé sa perte, à Momot. Il n’aurait jamais dû le clamer aussi fort. Quand il a crié : « J’aime le mot « Die » ! », ça n’a pas loupé, tout le monde a crié « Zaïque » s’est emparé de sa less, a lâché son losse et lui est tombé dessus.

C’est que, voyez-vous, par ici, les gens ont vis-à-vis de la langue et des Fritz une culture assez cynéphilique.

Alors si vous aussi vous allez à la pêche aux mots, n’en parlez à personne. Rappelez-vous le proverbe touareg made in Breizh :

« Chameaux tus et babouche cousue,
La Lune d’or lit en silence ».

AEV 1617-25 chameau

Image de Michel Moyne
extraite de
"Un Petit canard... comme ça" de Jean Sauvestre.

25 avril 2017

Images / Eliane

Elle plongea sa plume dans l'encrier et inscrivit le mot « plage ». Des coquillages enluminèrent la page. Amusée, elle trempa de nouveau sa plume dans l'encrier et écrivit le mot « soleil ». Une multitude de parasols multicolores parsemèrent la plage.

AEV 1617-25 Eliane deauville-parasol-istock-encrier

C'était amusant. Elle allait tenter, avec un simple mot de mettre le décor en mouvement, elle écrivit le mot « vent ». Aussitôt les parasols se couchèrent ou prirent la poudre d'escampette. Des petits bonhommes en maillots de bain s'agitèrent en tous sens pour les rattraper, ils enfilèrent des tee-shirts, emplirent leurs sacs de plage de toutes les affaires éparses autour d'eux et rappelèrent leurs enfants. Le vent qu'elle avait écrit soufflait fort.

AEV 1617-25 Eliane aquarelle-pastor-bigoudene-vent

Elle ne voyait plus le temps passer, sa caméra intérieure bifurquait jusqu'à la promenade qui surplombait la grève, des Bigoudènes d'un âge respectable retenaient leurs coiffes à grand peine.

Pourquoi ne pas continuer sur cette voie ? Elle inscrivit le mot « tempête », de la houle se forma dans le port faisant dangereusement danser les bateaux qui tiraient sur leurs amarres.

Elle s'amusait beaucoup. Poussant plus loin dans le scénario catastrophe, elle inscrivit « chalutier ».
Elle se trouva immédiatement au milieu des marins. Ils étaient vêtus de cirés jaunes et de bottes. Ils l'aidèrent à enfiler le même uniforme. Elle recevait des paquets de mer et tentait tant bien que mal de conserver son équilibre sur le pont de ce bateau qui roulait d'un bord sur l'autre, tandis que le capitaine maniait la barre au mieux pour négocier les vagues. C'était pénible, elle avait froid, alors sur le cahier elle écrivit « calme ».

Aussitôt la mer se calma, le soleil réapparut et elle fut miraculeusement transportée sur un chemin de campagne. Le décor était bucolique, les oiseaux pépiaient, se répondant à l'envie, des vaches placides la regardaient passer en ruminant consciencieusement, un petit ruisseau chantait. Elle longea un moment le cours d'eau, elle était envahie d'une grande paix. Mais le sujet s'épuisait, elle écrivit « ville ».

Une place se dessina, au milieu une fontaine, autour des maisons à colombages, des rues pavées, des boutiques. Des passants pressés et d'autres musardant. Sur le dessin le soleil brillait toujours, alors elle inscrivit « été ».

AEV 1617-25 Eliane 88446793_o

Les gens sur la place changèrent d'allure, se parèrent de robes légères, de bermudas, de sandales et de lunettes de soleil. Des enfants s'éclaboussaient avec l'eau de la fontaine pendant que leurs grand- parents se reposaient sur des bancs à l'ombre des tilleuls.

Cette place lui rappelait celle où elle avait passé son enfance. Mais ensuite elle avait grandi. Sa plume traça « boite de nuit », elle se retrouva dans un lieu plutôt sombre et bruyant : musique disco, lumières psychédéliques, boissons colorées dans lesquelles des glaçons tintaient contre le verre. Lumière noire intermittente. Des garçons la serraient de près qu'elle repoussait autant qu'elle le pouvait. Soudain elle se sentit épuisée, alors elle écrivit « maison » et se retrouva dans sa réalité, dans son salon douillet. Sur le bureau, un cahier avec des mots sans suite. Elle sourit.

4 avril 2017

Consigne d'écriture 1617-24 du 4 avril 2017 : Six consignes au choix de Pascal Pourrat

Six consignes au choix de Pascal Perrat

331 Rédigez la lettre d’amour d’un poissonnier à sa Lolotte, intégrant toutes ces expressions : – queue de poisson - noyer le poisson– engueulé comme du poisson pourri– petit poisson deviendra grand– boire la mer et les poissons– heureux comme un poisson dans l’eau– poisson d’avril.

330 C’était un talentueux bonimenteur, qui vendait des produits menteurs à la sortie des grands magasins.
Tous les directeurs se le disputaient, tant il en écoulait. Un jour, il eut un malaise. Un mal sournois le rongeait : La Vérité… Inventez la suite.

329 Tout compte fait, cette petite mort lui avait redonné vie. Depuis, il lui semblait que son coeur marchait devant elle, perché sur des talons aiguilles. Laissez courir votre imagination pour inventer la suite.

328 « C’est à quel sujet ? » demanda le Complément au Verbe enflammé qui sonnait à sa porte. Imaginez la suite.

327 Nous vivions sur un trait, nous étions heureux. Notre union faisait des envieux. Mon père m’avait pourtant mis les points sur les i. Mais je n’ai rien vu venir… Laissez courir votre imagination sur quelques lignes.

325 Il était valet de chambre dans un grand palace. Chargé de faire le tri entre les bons et les mauvais rêves, laissés par les clients dans les chambres. La direction lui accordait toute sa confiance. Grâce à son savoir-faire, les stars de passage pouvaient dormir tranquilles. Jusqu’au jour où il commit une regrettable erreur… Inventez la suite.

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