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L'Atelier d'écriture de Villejean
6 octobre 2020

Le Philtre d'amour / Anne-Françoise

AEV 2021-04 Anne-Françoise - philtre d'amour

Elixir de jouvence
Philtre d’amour
Potion magique
De quoi tout cela a-t-il goût ?

Sucré, salé, amer, acide ?
Fruité, boisé, floral, santal ?
Jasmin, cumin, benjoin, tamarin ?
Ambre, camphre, nacre, alcool ?

Ces boissons laissent-elles un goût d’argousin dans le gosier ?
Je ne sais pourquoi mais j’ai idée
Que tout ça ce ne doit guère être bon
Et que le plus enchanteur doit encore être le nom !

A bien y penser,
Je crois que je préfère savourer
Au calme, dans mon canapé,
Mon habituel petit café.

AEV 2021-04 Anne-FRançoise - café

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18 juin 2019

Le livre des jamais contents / Anne-Françoise

Le prince Armand ne voulait pas être un prince charmant.

Il y avait des princesses :

AEV 1819-32 mécanicienne

Emillienne était mécanicienne. Elle portait invariablement son bleu de travail. Elle communiquait avec les moteurs à coups de marteau et de jurons. Elle avait toujours du cambouis sur les mains. Lorsqu’elle les lavait, rarement, il persistait une couche de noir sous ses ongles (ou du moins ce qu’il en restait).

Carole était joueuse de football. Elle portait un short large, des protège-tibias et des chaussures à crampons qui résonnaient sur les sols en vieux parquet du palais et le rayaient. Elle aimait tacler tout ce qui passait à portée : le conseiller du roi, la gouvernante, l’évêque de Machin truc, l’ambassadeur de Machin chose, les ducs, marquis, princes et tutti quanti…

AEV 1819-32 jardinièreCharlotte était jardineuse de carottes. Elle passait son temps dehors avec sa pelle, sa brouette, son arrosoir, son râteau… Elle transportait de la terre, posait des pièges à taupe, arrachait les mauvaises herbes, préparait son compost et chouchoutait ses vers de terre. Elle trainait dans son sillage un parfum de litière-fumier-crottin avec lesquels elle enrichissait son potager.

Le prince Armand les trouvait toutes charmantes mais, à la cour du roi, personne n’était de cet avis. On lui présenta une princesse charmante à qui il ne trouva rien de charmant : elle était pâle, habillée d’une longue robe rose, passait son temps à broder, baissait les yeux et battait des cils quand on la regardait. Le prince Armand dut se marier avec elle. Le prince Armand aurait voulu être un prince pas charmant.

4 juin 2019

Le Sculpteur de larmes / Anne-Françoise

AEV 1819-30 larme

Il sculptait les pierres,
L’aigue marine, délicatement,
Pour une bague, un collier ou un autre bijou,
Une rivière de diamants
Des émeraudes, vert vif, vert profond, vert foncé,
Toutes gemmes
Habilement, inlassablement,
Jais, jade,
Il cherchait la blancheur du jour, le khôl de la nuit,
Lapis-lazulis,
Lueurs mordorées,
Dégradés irisés du nacre,
Opale, onyx,
Il taillait, donnait sa noblesse
Au quartz rose, au rubis, au saphir, à la turquoise, à la topaze.

A ses yeux, chaque pierre était unique.
Il créait des liens avec chacune, entrait en dialogue
Et elle lui révélait ses secrets, tout ce qu’elle était.
C’était son équilibre à lui, sa vérité au rayon X, son yin, son yang, le zen.
Explorer l’âme de la terre,
De vulgaires cailloux en apparence faire advenir des pierres précieuses, 
C’était son métier, sa passion, sa vie.

AEV 1819-30 larme (2)Mais il découvrit un jour autre chose dans les yeux d’une passante.
Des larmes avaient roulé sur ses joues.
Elles avaient un éclat et une beauté qu’il avait déjà découverts dans des pierres
Mais il n’avait jamais vu ce mouvement, ces variations et cette vie-là.

Il se saisit avec douceur de ces larmes et les observa longuement.

Il tailla chacune avec douceur, avec élan, avec flamme, avec fascination.

Il y vit les bonheurs, les colères, les peurs, les joies et peines infinies
De cette femme qui lui était restée inconnue.

Il en fut troublé, profondément…

Un jour, il croisa la femme dans la rue.
Il lui prit la main, l’emmena dans son atelier et lui montra ce qu’il avait fait de ses larmes.
Elle en fut surprise et attendrie. 
Elle le regarda longuement. 
Il plongea dans ses yeux, des joyaux magnifiques et merveilleux.
Il découvrit alors ce qui lui devint le plus précieux.

28 mai 2019

Trois poèmes en prose sur des mots de Rimbaud / Anne-Françoise

Des fleurs magiques bourdonnaient au clair de lune
Des abeilles éclairaient la nuit de la flamme de leurs ailes
Des ronces dressaient leurs épines de glace irisée
Le sable bâtissait monts et merveilles éphémères avant la marée
Les arbres du verger écoutaient de toutes leurs feuilles un oiseau chanter
Une cascade musicale délivrait des éclairs argentés
Des palmes chuchotaient des secrets au vent d’été
Des vagues légères faisaient scintiller des pierreries qui disparaissaient dans l’écume
L’éternité fut ce court moment-là.

170216 - LE MONDE HS - Arthur RIMBAUD, Le génial réfractaire - 021

 

L’horloge implacable donne le départ
Elle prend son grand tambour noir
Elle envoie un essaim assourdissant de secondes
Elle crible le ciment de minutes assassinées
Elle frappe les heures de sa masse en acier
Elle fait pleuvoir ses coups sur les jours perdus
C’est le déluge des années trop pressées
Le sentier, le chemin, la route, tout est inondé
Le château, le palais et la cathédrale n’y pourront rien changer
L’horloge implacable poursuit son travail de sape
Ses aiguilles géantes martèlent le sol et creusent un tombeau aux enfants qui ne sont déjà plus.

 delaunay_sonia_carjat_570x671

Le petit cirque sur le sable s’est posé
Il a dressé son chapiteau rouge et blanc sous la lune
Une vieille, un bœuf, un piéton, une grenouille, une auto et une dame culottée sont entrés
Ils se sont installés dans les gradins, intimidés et impatients
Un tambour et une trompette ont annoncé le début du spectacle
Sur la terrasse de sable, de sciure et de pierreries, au milieu de la piste,
Un essaim de lapins a défilé à la queue leu leu
Une coccinelle a fait apparaître un éléphant dans son chapeau
Une horde de tortues a sauté dans des cerceaux en flammes
Un escargot funambule a traversé le ciel du chapiteau avec son ombrelle rouge sang
Une araignée aux grands yeux noirs a dansé un tango mélancolique
Une sorcière s’est dressée sur un couchant blanc
La parade des artistes a clôturé la soirée
Puis le petit cirque s’est envolé entre la mer et le ciel.

14 mai 2019

C’est vraiment par gourmandise ! / Anne-Françoise

AEV 1819-28 AF tartelette-citron-meringuee-ambiance-1-550x550

Le plat de mignardises a tourné plusieurs fois et s’est négligemment posé sur la table basse. On a successivement pris une tartelette à la fraise, une mousse passion et un petit fondant chocolat… On estime que ça fait déjà assez vu ce qu’on s’est déjà mis à l’apéro et ce qui a suivi.

Mais il y a un problème, un souci, un ennui… Ben oui, on est perturbé. Il reste dans le plat une mignonne adorable tartelette au citron. On l’ignore d’abord. On essaie de se focaliser sur la conversation. Mais ça ne suffit pas. Malgré nous, tout nous ramène au centre de cette table. Et on commence à craindre qu’un autre ose nous voler celle qui nous tend les bras… On observe la tarte d’un œil et les invités de l’autre : y en a-t-il un qui louche dessus ? On s’affole quand un autre, là, le traître, change un peu de position. Ah, non ! qu’il ne vienne pas tendre le bras ! Ouf…

Mais on n’ose pas pour autant se servir, un peu de culpabilité nous rattrape… C’est la seule pâtisserie qui reste ! Ca ferait pas poli… Et on nous lorgnerait avec un drôle d’air, nous et nos rondeurs. On est au supplice. On souffle, on transpire, la tête nous tourne… Le temps s’allonge…

Puis, avant qu’une catastrophe n’arrive, dans un soulagement infini, la voix encore étranglée par le stress, on se saisit enfin de la tartelette tant désirée. Dans une tentative à laquelle il nous faut croire, on espère encore se disculper et banaliser l’événement en tentant le plus naturellement possible : « C’est vraiment par gourmandise ! ».

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30 avril 2019

Rochefort / Anne-Françoise

J’irai retrouver un homme qui pourrait être entouré de Jean-Pierre Marielle et Philippe Noiret.

J’irai à Rochefort, Rochefort sur mer, Rochefort en terre, Rochefort en l’air, Rochefort en Sélène retrouver mon ami Jean, un homme lunaire, avec son côté clair face à la terre et sa face plus obscure qui nous est restée à l’ombre.

J’irai à Rochefort en tandem, cavalier de préférence, bercés par « il mio rifugio ». 

AEV 1819-26 Jean Rochefort 797747

Nous ferons halte au zoo, en nous méfiant particulièrement en passant devant l’enclos des pachydermes car chacun sait, un éléphant, ça trompe énormément. En cas de danger, nous pousserons notre cri de guerre : « Courage, fuyons ! », même si c’est un peu ridicule. Mais nous avons appris avec Jean la force du ridicule, à cheval au milieu d’un étang, en robe de chambre sur un balcon parisien ou dans une R16 garée dans un parking souterrain…

Lorsque les pendules de l’horloger de Saint Paul sonneront le soir, nous irons chez les grands ducs. Là, bon repas, bien arrosé et que la fête commence, dans la fumée rêveuse des cigarettes, pipes et cigares. Rien à voir avec le bal des casse-pieds !

Le lendemain, nous poursuivrons notre route dans une campagne normande brumeuse rencontrant successivement le mari de la coiffeuse, un grand blond avec une chaussure noire et Angélique la marquise des anges. Ce sera épatant !

AEV 1819-26 AF Nous irons tous au Paradis

Nous passerons par Nashville, essayerons de ne pas nous retrouver lost in la mancha et fuirons le crabe tambour sur la plage.

Nous arriverons enfin à Rochefort, en tongs et sous les avalanches. Je vous y inviterai toutes, vous qui n’avez pas les genoux de miss Anjou, les fesses de miss pays de Bresse, le ventre plat de miss albigeois et la dégaine de miss aquitaine. Quelle poilade ! C’est terrifiant !

Ensemble, nous irons retrouver Jean qui nous accueillera dans un grand rire tonitruant. Nous essayerons de percer le mystère de la moustache enjoué de ce boloss des belles lettres. Il nous conterait encore de sa voix grave : « Six semaines plus tôt, je n'étais qu'un homme sans aventure, calmement épris de sa famille et de sa patrie, et dont le regard ne faisait aucune embardée au passage des femmes. »

Nous lui dirons ensuite au revoir, au revoir et pas adieu car nous en sommes certains, nous irons tous au paradis.

23 avril 2019

La Sultane persane / Anne-Françoise

AEV 1819-20 AF cours-de-miniature-persane

Des hommes, l’âme pleine
De violence et de haine
Ont exilé là des vilaines
En quarantaine

Clandestines
Sans origines
Elles cheminent
Dans la nuit chagrine

Sur sa jument alezane
Une fière sultane
Mène la caravane
Sur le sable havane

Soudain dans un cyclone
Une amazone
Apparaît sur un trône
Brillant, or, jaune

Et la colonne de madones
De courtisanes et de nonnes
Triste et monotone
Soudain s’abandonne

Sous la lune opaline
Les pèlerines
Dans une scène divine
Deviennent ballerines

Sous la pleine lune
Leurs ombres brunes
Animent les dunes
Lavent la rancune

La lune porcelaine
La nuit sereine
Apaisent la peine
De ces sirènes

AEV 1819-20 AF miniature-persane 2Dans un silence d’ébène
Elles s’en reviennent
Magiciennes
Suivant leur souveraine

Une égyptienne, une bohémienne, une ottomane, une gitane
Une gamine, une abyssine, une gorgone, une matrone
Ont rencontré la fortune
Sous la lune
Et dorénavant personne
Aucun homme
Ne leur retirera leur couronne

2 avril 2019

Haïkus et tankas d'après Sei Shonagon / Anne-Françoise

Lessive de printemps
Les draps du lit de l’hiver
Tout salis de nuit,
De froid, de triste et de sombre
Ont été lavés hier.

AEV 1819-24 AF 1


Il vivait encore ?
Je le croyais déjà mort !
Quel âge avait-il ?
Les idoles de notre enfance
Partent avec nos souvenirs.

AEV 1819-24 AF BODOIN2161


Elle l’a vu gagner
Son grand petit frère chéri.
Son cœur a bondi,
Elle a sauté la barrière
Encore plus heureuse que lui.
Tous deux ont flotté
Dans un bonheur partagé.
L’or il a gagné
Laure a exulté.

AEV 1819-24 AF Laure Manaudou

Charleville-Mézières
Il est là, au cimetière,
Arthur, dans la terre.
La poésie dans la nuit
Pour nous la mélancolie.

AEV 1819-24 AF Rimbaud

Dans la capitale
Des bouchons et des bouchons
Plein d’autos partout !
La circulation, que c’est difficile !
Vaut mieux rouler à vélo
C’est c’que disait Dassin Jo !

AEV 1819-24 AF Joe Dassin

Notre âge en printemps
Ça va fugitivement !
Ça change tout le temps
C’est un peu déprimant
Ça tourne trop vite, les ans !
Et vous, croyez-vous
Que si l’on comptait en étés
Le passage des années
On serait moins vieux ?

AEV 1819-24 AF Fuji

26 mars 2019

Laure et Arthur / Anne-Françoise

Elle avait vu voler trois éléphants roses dans le ciel du soir.

Laure s’était entrainée toute la journée : brasse le matin dans le grand bassin et après-midi sur le dos. Elle avait mal au bassin, le sien. C’est en nageant sur le dos, qu’au soleil couchant, elle avait vu voler trois éléphants. La tête lui tournait. Pour reprendre pied avec la réalité, elle chercha la tour, qui à son tour, lui joua des tours en se penchant vers elle et lui disant : « L’or du soir voudrait maintenant, ma belle Laure, que tu ailles retrouver Arthur ». Elle écouta la tour et sortit de l’eau.

AEV 1819-20 AF Florence

Elle marcha dans la ville, passa sur le pont où les petites échoppes chantaient et jouaient de la guitare lorsque les Florentins, que l’alcool rendait gais, ramenaient leurs bouteilles à la consigne. Sur la place, les petites maisons faisaient la ronde, guidées par un animateur avec une mandoline.

Le conseil d’administration de Florence trônait sur une estrade bancale. Il fit stopper la musique et déclara : « Tous et toutes ici sur la place, devez danser ». S’adressant à Laure, il poursuivit : « Mademoiselle, veuillez, s’il vous plaît, onduler du bassin. Si vous n’obtempérez pas, vilaine, vous irez en prison dans cette petite maison. » Laure, qui n’en pouvait plus d’entendre parler de bassin, obéit puis, un peu plus tard, s’enfuit discrètement de la place.

Au détour de la tour, épuisée, elle vit des images défiler devant ses yeux : un gros homme tout nu sur le dos d’une tortue qui bavait, des inventeurs farceurs qui construisaient les maisons des champignons, un Jean-Paul qui s’était fait pape pour l’amour d’une tortue, son amie d’enfance Isaure…

AEV 1819-20 AF Florence tortue Boboli

Elle arriva enfin chez elle, prit un bain (dans le petit bain) et se prépara pour aller dormir. Elle salua les champignons rouges qui séchaient en terrasse. C’est alors qu’Arthur entra. La belle dame majestueuse était habillée de dentelles qui magnifiaient son architecture. Il s’avança vers elle et l’enlaça. Dehors, plic, ploc, plonk et replonk, quelques gouttes de pluie se mirent à tomber. Ils se dirigèrent vers la terrasse. A côté d’elle, il ne resta pas de glace et commença à fondre.

Elle regarda, au-dessous, les toits : « Quelle belle ville, j’en… J’en ai une impression toute bizarre, j’ai l’impression de flotter… Et toi ? » Arthur lui répondit : « Je me la suis coulé douce aujourd’hui… Ma Laure, mon or, j’aime avec toi l’aurore, euh, tu viens, on dort ? »

Ce jour-là débutèrent les carrières d’Arthur et de Laure, deux jeunes Florentins sur leur terrasse, capturés au moment où ils s’embrassaient dans un filet fait de la dentelle des éléphantes infantes de la couronne royale de Florence.

19 mars 2019

Mon cousin Tintouin / Anne-Françoise

AF 6Mon cousin Tintouin est toujours dans la lune ! C’est le gaffeur, le maladroit, l’illuminé, l’étourdi de la famille. Il est souvent dans sa bulle. Pas la peine de lui demander quoi que ce soit, il n’a pas les pieds sur terre.

 

AF 7


Mon oncle Jack, du côté de la famille Haddock, aime le hockey. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il porte ce bonnet avec le pouce sur la tête. Bien que plus très jeune, il est adepte des réseaux sociaux et poste des « like » sur tout ce qu’il lit. Il lit tellement que des fois, il en est KO.



AF 4AF 3Mes oncles jumeaux Roland et Laurent sont les ambitieux de la famille, quitte à avoir les dents qui rayent le parquet.

 

 

 

AF 5

 

 
Mon oncle Raphaël Mc Whisky ne suce pas que de la glace. 

Il habite Monaco et a apposé une plaque de devin à l’entrée de chez lui.

Il lit l’avenir dans la mousse de bière ou les bulles de champagne.

 

AF 8

 Ma tante Cathy Fort aime jouer à se déguiser en poule. 

Elle se met une crête sur la tête, un bec pointu sur le nez, une jupe bouffante pour figurer les ailes et les plumes et une main dans le dos pour la queue.

Ayant pris cette position, elle caquette et cocoricote jusqu’à ce qu’on lui amène une omelette au pain dur (qu’elle mange sur un mur).

Ça agace mon oncle Corentin.

AF 9

 

Sa sœur, Catimini, a honte de Cathy Fort, son aînée. Elle préfère passer inaperçue. 

AF 11

 

 Mon oncle Corentin, que l’on surnomme Coco, lorsque sa sœur aînée l’énerve, lui vole dans les plumes, qu’il utilise ensuite pour se déguiser en indien.

AF moustachu

 

Leur père, président de l’Assemblée nationale, est au poulailler, bien qu’étant lui-même un peu déplumé…

  

AF 10Son frère, Phillippe (avec deux ailes), est un ancien boxeur poids plume. Il est aujourd’hui rédacteur en chef du Canard enchaîné.

 Leur sœur, quelle dinde celle-là ! Pas la peine de la chercher, on ne la voit pas dans la galerie de portraits : personne ne peut l’encadrer. Elle glousse à tout bout de champ(s). Bref, une dinde. On lui a payé un voyage en Amérique pour la fin de l’année...

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