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L'Atelier d'écriture de Villejean
11 avril 2023

Interview de la reine Consort Camilla / Maryvonne

 

AEV 2223-27 Maryvonne Camilla

- Majesté, puis-je avoir l'honneur de vous poser quelques questions ? Au préalable je me suis plongée dans quelques-uns de vos idiomatiques. Je suis certaine que mon journal se vendra comme des gâteaux chauds ! Depuis longtemps tout le monde savait que vous et Charles aviez eu un vrai coup de foudre. Est-ce réel ?

- Oui, et chez nous, nous appelons cela ressentir de l'amour au premier regard. Nous nous sommes toujours vu d’œil à œil !

-Vous voulez dire « être sur la même longueur d'onde » ?

- Oui comme vous disiez à Radio-Londres : « Les Français parlent aux Français » sur la même longueur d'onde.

- A l'époque avez-vous mis la charrue avant les bœufs ?

- Je ne vous le dirai pas mais notre expression est plus chic : nous mettons la charrue avant le cheval, très « english » isnt'it ? 

- Vous vous êtes donc mariée avec un autre homme ?

- Oui mais je ne me sentais pas toujours sous la météo, j'étais un peu assise sur la clôture. Cependant quand je voyais le nid de vipères où logeait la famille royale, j'avais bien envie de prendre mes talons !

- Et puis un jour vint le malheur. Pour ma part, chère Camilla, je déteste l’expression française « A quelque chose malheur est bon ». Il y a vraiment des malheurs qui ne sont bons à rien. Chez vous c'est plus élégant «  Chaque nuage a un côté argenté ». Qu'en pensez-vous Majesté ?

- Oui, en tout cas l’expression convient bien à la beauté et à la brillance de Lady Diana. Nous sommes un pays de poètes. Je connais certains de vos idiomatiques, quand vous dites « Après la pluie viendra le beau temps » nous disons «  Les pluies d'avril amènent les fleurs de mai ». C'est plus classieux.

- Avec Charles, peut-on dire que vous avez pris le train en marche ?

- Oui j'ai carrément sauté sur le train, cette fois il ne fallait pas rater le bateau. La mamie baissait la garde et un oiseau dans la main en vaut deux dans le buisson.

-Majesté ! Quelle audace ! De quel oiseau parlez-vous ?

- Ah ! Les français, vous êtes toujours prêts à parler de la gaudriole ! Comment dites-vous quand vous ne voulez pas rater une affaire ?

- Nous disons « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ».

- Oui c'est moins imagé. Vous êtes le pays de Voltaire et nous celui de William Wordsworth.

- Majesté quelle est votre vie maintenant ?

- J'ai emmené mes habitudes ailleurs et je pense que j'apporte du grain au moulin de quelqu'un. Chaque jour il faut que je sois habillée jusqu'au neuf. Si je me suis jetée dans le repaire du lion on ne traîne plus mon nom dans la boue.

- Merci, Majesté, j'ai l'immense honneur d'être née la même année que vous.

Signé M.E., journaliste de pacotille

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