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L'Atelier d'écriture de Villejean
8 mars 2017

Consigne d'écriture 1617-20 du 7 mars 2017 : Vocabulaire désuet

Vocabulaire désuet

Consigne empruntée au jeu n° 24 de la Licorne 

Ecrivez un texte dans lequel vous insérerez obligatoirement dix de ces vingt mots : 

ablutions

Purification rituelle de certaines parties du corps avant certains actes religieux

à brûle-pourpoint

Brusquement, sans ménagement ; en face

calembredaines

Blague, histoire drôle ou gag, généralement assez courte, qui déclenche le rire.

callipyge

Qui a de belles fesses, harmonieusement arrondies

chafouin

Se dit d’un visage sournois et rusé

escarcelle

Grande bourse que l’on portait autrefois pendue à la ceinture ; Porte-monnaie

fustiger

Critiquer, corriger quelqu'un, le reprendre vivement

galéjade

Dans le midi provençal, histoire, plaisanterie, mystification

gougnafier

Bon à rien ; Rustre

gouleyant

Frais, agréable à boirelégeren parlant d'un vin.

mirifique

Qui suscite la surprise ou l'admiration

moult

Extrêmement, beaucoup, nombreux,

paltoquet

Individu grossier, rustre

potron-minet

Dès (le) potron-minet. À la pointe du jour, de bon matin, de très bonne heure

pleutre

Peureux, lâche; Homme vil et lâche; Homme sans caractère, sans courage, sans dignité

primesautier

Personne qui agit, qui parle ou qui écrit de premier mouvement, sans délibération, sans réflexion préalable

pusillanime

Qui est timide, qui craint le risque, les responsabilités; qui manque d'audace, de courage, de fermeté

rodomontades

Attitude prétentieuse et ridicule, langage d'un rodomont, fanfaronnade

subrepticement

En trompant la confiance ou la surveillance de quelqu'un

subodorer

Sentir par intuition quelque chose qui est caché, latent

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7 mars 2017

L'Apéritif d'Hector / Eliane

AEV 1617-20 Renoir_-_Le_Déjeuner_au_bord_de_la_rivière

Ils étaient tous réunis en une assemblée festive, conviviale et informelle autour d'un apéritif-dinatoire.

C'était un soir d'été, il faisait doux, le vin était gouleyant à leurs palais desséchés et les propos étaient aux calembredaines.

Les rires fusaient et chacun cherchait dans sa mémoire les meilleures galéjades de son répertoire. Aucun temps mort, les blagues fusaient. Le maître des lieux avait demandé à chacun de mettre son obole dans l'escarcelle afin de payer le prix des boissons et tous avaient obtempéré de bon cœur.
Sur le buffet improvisé moult plats plus colorés et appétissants les uns que les autres étaient confectionnés par les participants eux-mêmes et ils aiguisaient l'appétit.

Le soleil déclinait doucement, l'air se faisait plus frais, beaucoup étaient allés chercher une petite laine et, subrepticement, l'alcool ralentissait les esprits. Les propos se faisaient plus graves.

Pour un dernier sourire, un esprit primesautier évoqua la belle callipyge qui servait dans la boulangerie et les regards se firent rêveurs, surtout celui du jeune Hector qui était resté muet jusque-là. Ce jeune homme pusillanime se contentait le plus souvent d'écouter sans émettre un seul commentaire, qu'il soit égrillard ou profond. Pourtant son visage n'avait rien de chafouin, bien au contraire il était ouvert, clair et respirait l'intelligence. A se demander ce qu'il faisait au milieu de cette société de bons vivants extravertis.

Mais Hector les aimait bien, ces hommes rieurs ; ils étaient gentils, ne coupaient pas les cheveux en quatre, ce n'était pas non plus des paltoquets dont il n'aurait pas supporté la présence. Ils étaient simples et reposants, leur compagnie était agréable.

Ce n'était pas comme lors de ce dîner organisé par ses parents, quand il avait dû écouter sans broncher les habituelles rodomontades de l'oncle Emile qui le mettaient au bord de la nausée.

AEV 1617-20 7f791dce1b8224f399d7dec263b217fa

Le jeune homme dévisageait en silence chacun de ses compagnons et faisait des comparaisons. Pas de doute, leur compagnie était meilleure que celle de son collègue au bureau, un pleutre toujours hésitant qui le hérissait. Un sourire de tendresse affleurait à ses lèvres en réalisant que leur cœur était pur, beaucoup plus que celui de ce gougnafier qui avait embouti l'aile arrière de sa voiture et refusait de reconnaître ses torts.

Hector se sentait bien, chacun commençait à se laisser envahir par une douce torpeur, quand soudain Edouard se leva d'un bon et au milieu de la conversation languissante déclara à brûle pourpoint : «C'est pas tout les gars, mais demain je dois me lever dès potron-minet, il est temps que je rentre».

Et chacun, prenant soudain conscience de l'heure tardive commença nonchalamment à rassembler ses affaires et prendre congé de leur hôte, non sans avoir décidé de se réunir à nouveau dans un avenir proche.

2 mars 2017

Deux oreillers, un polochon / Eliane

Deux oreillers s'aimaient d'amour tendre.

Les jeunes époux dont ils soutenaient les rêves dormaient enlacés, les oreillers se serraient donc l'un contre l'autre.

Cela dura quelques années, puis tout se brouilla, les amants enflammés d'hier se tenaient désormais chacun à un bord du lit en se tournant le dos. Les oreillers s'éloignèrent.

Ce n'était pas encore très grave, les mouvements involontaires des dormeurs les rapprochaient souvent.

Mais ils commencèrent à se quereller, chacun accusant l'autre d'être à la source de ce malaise. Le malaise laissait toutefois place à la tendresse quand il leur arrivait fortuitement d'être rapprochés, voire de se chevaucher.

La mésentente des époux gagna encore quelques degrés et, comme il n'y avait qu'un lit dans l'appartement, ils décidèrent de délimiter la place de chacun pour dormir à l'aide d'un polochon.

Ce polochon trônait royal au milieu du lit séparant les deux oreillers à tout jamais.

La frustation les fit devenir ennemis, chacun accusant l'autre de vouloir pactiser avec le nouveau venu.

Et, tandis que le polochon s'épanouissait à l'aise, chacun des oreillers se renfrognait, le froissait, se tirebouchonnait.

Bref, chaque matin le lit ne ressemblait plus à rien.

AEV 1617-29 Eliane 960x614_20mn-1432

1 mars 2017

Consigne d'écriture 1617-19 du 28 février 2017 : Rimes en sse

Rimes en sse

 

Faire des poèmes absurdes (ou des limericks) de cinq ou six vers avec ces rimes ou d'autres rimes en sse :

masse nasse passe casse fasse sargasses chasse lasse ressasse tasse prélasse salace sagace perspicace face agace lace tenace race besace

fesse diablesse cesse Besse-en-Chandesse largesse duchesse mollesse Diane_chasseresse gonzesse messe promesse cesse nénesse Princesse délicatesse baisse laisse caisse naisse paisse pièce fèce nièce Grèce

cuisse bisse fisse agisse lisse réglisse réjouisse prémisses fournisse pisse hérisse saucisse tisse visse écrevisse propice précipice subreptice Eurydice orifice lice police Nice vice sévice

bosse carabosse Ecosse fosse gosse Saragosse molosse nonosse rosse désosse carrosse chausse sauce féroce négoce sacerdoce véloce noce

gousse housse frousse rousse mousse pousse tousse frimousse pouce douce

puce busse pusse susse suce Luce Athos Porthos Aramis

AEV 1617-19 les-trois-mousquetaires-9782266239127_0

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