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L'Atelier d'écriture de Villejean
14 février 2023

Paysages de tempête / Laura

Pif 25 couverture GF

Lors de la grande tempête de 1999, nous étions sur la route qui nous ramenait du Nord-Est  vers notre Sud-Ouest. Nous étions presque à un tiers de notre route (neuf heures) quand j'ai eu ma grand-mère au téléphone : elle était sans chauffage et il faisait seulement quatorze degrés chez elle. Mon mari a fait demi-tour pour lui trouver une solution ; je ne me souviens plus laquelle (pour répondre à la question perfide qu'on m'a posée) mais ma grand-mère avait chaud quand nous sommes repartis.

Dans notre Sud-Ouest, un jour le ciel s'est obscurci et la tempête de sable s'est levée. Mon mari était en déplacement professionnel. Peut-être mon beau-fils était là ? Les débris d'objets emportés par le vent s'amoncelaient partout. J'ai tenté de retenir la tente dressée dans le jardin, surtout les parties métalliques pour qu'elles ne blessent personne ou n'abîment quelque chose chez les voisins. Mais la tempête redoublait, sifflait sa rage , menaçait de me prendre pour victime et je me repliai dans notre villa.

A Casablanca, alors que nous étions dans une situation précaire, mon mari dut s'absenter pour tenter de sauver notre situation. La tempête démembrait tout ce qui dépassait des appartements et était mal fixé. Je craignais pour notre parasol de terrasse alors que les éléments redoublaient de rage. Il semblait que les lions de l'Atlas rugissaient pour nous faire quitter le Maroc.

A Casablanca encore, nous avons vécu aussi une tempête de sable venu du désert. Rien ne bougeait et n'apaisait ce four à quarante-quatre degrés.

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