J’aime la ville, merde ! / Laura
Jeudi dernier, après m’avoir parlé de ses projets de travail avec moi, une collègue m’a proposé, si j’avais besoin, de me covoiturer . J’ai répondu "non merci pour cette fois mais pourquoi pas, un jour ?".
Puis j’ai filé vers la gare.Craignant cependant d’être en retard pour le train, je suis finalement partie avec ma collègue qui m’a dépeint ma vie de citadine usagère des transports en communs négativement et sa vie d’automobiliste urbaine mais amoureuse de la campagne positivement. Je la comprends mais...
J’aime la ville, merde ! Et les transports en commun ! J ‘aime découvrir les vies d’une ville et je ne désespère pas de trouver le courage de la peindre à l’aquarelle. En attendant, j’admire les œuvres des paysagistes. A Toulon, cet été, j’ai longé le meilleur du stade Mayol et navigué vers l’Arsenal : « five minutes » d’arrêt. Le guide de la ville à la main, je m’égare. Au café, je lis les « Brèves des lices ».
A Rennes, je marcherais sur les traces des artistes, de Céline à Kundera : métamorphose de Baudelaire vers l’île Bourbon. De place en place, la ville est un temple où les bâtiments murmurent. A la fin de mon séjour, je coche souvent plus de lieux parmi les 111 à ne pas manquer que les autochtones qui me demandent comment j’ai fait… Sur les pas d’Odorico, je chercherais, jusqu’à la fin de mon séjour, « la poule coucou » !