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L'Atelier d'écriture de Villejean
12 février 2020

Consigne d'écriture 1920-19 du 11 février 2020 : Conte de printemps

Conte de printemps d'après Qu Lan et Sôseki

 

Ecrivez un conte de printemps dont vous choisirez le titre dans la liste ci-dessous :

Jour de l’an – Le serpent – Le voleur – Le Kaki – Le Brasero – La Pension - L’Odeur du passé – La Tombe du chat – Un Doux rêve – Impressions – L’être humain – Le Faisan – Monna Lisa – L’Incendie – Brouillard – Le kakémono – Le 11 février – Une Bonne affaire – Le Cortège – Autrefois – La Voix – L’Argent – Les Replis du cœur – Changements – Le Professeur Craig –

Il sera illustré par une image (ou deux) de l'illustratrice Qu Lan choisie(s) dans les quatre billets publiés ici.

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11 février 2020

Doux rêve / Marie-France

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C'était un jour de printemps. Le Professeur Craig s'était installé sur sa terrasse face à la nature qui, généreusement, lui offrait son spectacle. Des arbres en fleurs, des bourgeons prêts à éclater.

Le petit chat blanc grimpait allègrement sur le tronc d'un lilas couleur lavande et s'enivrait de son odeur.

 Pour l'heure, le Professeur Craig appréciait cette trêve matinale : l'odeur du thé au jasmin qu'une légère bise venait refroidir, l'étoffe légère des rideaux qui lui caressait la nuque. Il aurait bien aimé, lui aussi, se hisser le long des arbres, courir après ce chat espiègle et malicieux. Les années l'avaient rendu moins leste. Maintenant il attendait le moment où son petit animal, fatigué, viendrait se blottir contre lui, lui raconter son escapade à travers des ronrons réguliers et chaleureux.

 Mr Craig avait lui aussi des histoires à lui raconter.

moon_fish-copy_670De plus il voulait le mettre en garde contre les animaux de la nuit qui rôdaient dans le jardin. Avec le printemps la température s'était adoucie et son minet aimait dormir à la belle étoile. Cette nuit-là le maître ne sait s’il avait rêvé ou si l'animation du dehors était bien réelle. Il avait cru apercevoir des petits animaux avec une queue touffue et un nez pointu jouer à la pêche à la ligne sous l’œil attentif d'une lune bien éveillée. Dans le ciel sombre il pleuvait des poissons argentés et les petits renards, du bout de leur canne à pêche, les attrapaient afin de se constituer un joyeux festin.

Le moment était venu, le chaton vint s'installer sur les genoux de son maître, fit une minutieuse toilette et après s'être étiré langoureusement, il se blottit près de son maitre. Celui-ci lui raconta sa nuit espérant que le minet n'irait pas s'aventurer le soir venu à l'extérieur.

Et pourtant, à l’écoute de cette histoire le chat aventurier se promit une belle virée nocturne. Quelle aubaine ! Des poissons venus du ciel ! Il n'en ferait qu'une bouchée mais avant tout il lui faudrait apprivoiser les renardeaux, s'en faire des amis et ainsi partager le festin.

 Le soir tombé, il se tapit dans un bosquet touffu en attendant la nuit sombre. Mais ce soir-là point de petites bêtes à la queue touffue et au nez pointu et dans le ciel seule une constellation d'étoiles lui envoyait des clins d’œil, la lune s'était endormie dans la nuit noire.

 Au loin on entendit des bruits bizarres, des motos pétaradantes, puis plus rien !

11 février 2020

Jour de l'an / Jean-Paul

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Cela a commencé à tomber le 31 décembre vers 23 heures. Et donc le premier janvier de cette année-là il a neigé toute la nuit. Yoko s’est réveillée la première. Il y avait encore dans le salon des serpentins et des cotillons de ci de là mais toute la vaisselle était lavée et rangée, Maman est comme ça et Papa obéit. Ses parents et ses oncles et tantes avaient fait la fête jusque tard mais elle n’avait pas entendu les claquements de portières des voitures quand ils étaient repartis. On l’avait mise au lit vers 22 heures 30 et elle avait dormi d’un sommeil profond.

Et maintenant elle est là, première levée, première habillée, tout enthousiasmée par l’épaisse couche de neige qui recouvre la cour et le jardin. La neige ! Comme autrefois !

Elle a chaussé ses bottes rouges, enfilé sa doudoune bleue, elle n’oublie pas son écharpe, ses gants et son bonnet. Elle ouvre la porte.

Il y a du brouillard et le soleil commence à le percer en dardant ses rayons obliques. Quelques flocons de neige volètent ici et là mais ils sont énormes, ils ont la taille d’un moineau aux plumes bleues et on peut voir toutes les branches de leur cristal. Pas un n’est pareil à l’autre. Ils parlent ; ils l’appellent :

- Viens ! Viens, Yoko ! Viens jouer avec nous !

Elle referme la porte, saute derrière l’un, essaie d’attraper l’autre. Elle quitte la cour de la maison, se retrouve sur le chemin qui mène à la forêt.

- Viens ! Viens! Viens jouer avec nous, Yoko !

Contes_Printemps-20-copy_670Maintenant ce ne sont plus les flocons qui l’appellent. Ce sont deux tâches rousses qui n’arrêtent pas de sautiller. Elles se trouvent près d’un arbre, l’une posée sur un rocher, l’autre agrippée à même le tronc du chêne dénudé. Deux animaux malins. Et il y a une autre tâche rousse devant. Celle-là, Yoko la connaît bien. C’est le kilt du professeur Craig, cet étranger barbu qui leur apprend l’anglais langue morte à l’école.

- Bonjour, professeur Craig !

Le réfugié écossais se retourne et, la reconnaissant, lui sourit.

- Ils vous ont appelé, vous aussi, Professeur ?

- Oui. Comment le sais-tu ? Toi aussi tu entends leurs voix ? C’est un drôle de premier de l’an et ce sont de belles étrennes. Je crois bien que ce sont les deux derniers spécimens de cette espèce. Squirrels ! Des écureuils ! Ils se nourrissaient de noisettes et de ballets de Tchaïkovski. On en voyait beaucoup dans les opéras autrefois, à l’époque où l’on n’interdisait pas aux dames de porter le chapeau à l’intérieur ni aux hommes de fumer la pipe.

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- Mais comment pouvait on voir les danseuses et les danseurs derrière l’écran de fumée et les chapeaux à plumes ?

- Quand on ne voit pas ou plus on imagine, Miss Yoko. Parfois c’est mieux, même. Est-ce que tu as déjà vu le lion de Belfort ?

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- Non. C’est en Angleterre ?

Contes_Printemps-scan 03- Non, c’est en France, là où il y avait la Joconde, Monna Lisa. Il a été sculpté par Bartholdi, le même qui a fait la statue de la Liberté à New-York. Maintenant que ces monuments ont disparu nous ne pouvons plus que les imaginer d’après leur photo.

- Vous croyez qu’ils se laisseraient photographier ? J’ai pris mon téléphone avec moi pour avertir Maman en cas de danger.

- Oui ! Oui ! Viens poser avec nous ! répondent les écureuils. Donne ton téléphone au professeur Craig !

Yoko va s’asseoir sur le rocher. Les écureuils sautent sur ses épaules et lui chatouillent le nez avec le pelage de leur queue si empanachée qu’on ne sait même plus s’il faut mettre un « n » ou un « m » devant le « p » de ce mot !

Monsieur Craig prend la photo mais tout de suite après un nuage passe devant le soleil. Est-ce que c’est d’avoir évoqué les continents disparus, l’odeur du passé, l’incendie du Louvre et de la ville de Paris ? On a l’impression que quelque chose a changé dans l’atmosphère. D’ailleurs il n’y a plus de cristaux de neige et d’un seul coup, comme dans un doux rêve, les écureuils se sont enfuis dans la forêt.

- As-tu seulement pris le temps de déjeuner, Miss Yoko ?

- Non, j’ai entendu les voix, j’ai vu la neige, je me suis tout de suite habillée.

- As-tu seulement prévenu tes parents de ton départ ?

- Non plus.

- Ce n’est pas très raisonnable. Allez viens, je te ramène chez eux.

***

Le premier janvier de cette année-là, ça s’est bien agité sur les réseaux sociaux de l’île. On a beaucoup vu la photo de la petite Yoko O.

Celle où elle a les écureuils sur les épaules. Et aussi celle de la famille O. installée avec le professeur Craig devant ce qui restait de bûche du réveillon de la veille et un copieux petit-déjeuner. Même les équipes de télé ont fait le déplacement dans la matinée.

Mais les autorités scientifiques ont eu beaucoup de mal à encaisser l’histoire de ce retour fugace d’une espèce disparue. C’est si facile de truquer une photo de nos jours ! D’après elles, les écureuils n’ont jamais parlé en japonais à quiconque.

Et ceux qui ont cherché à leur expliquer cela par des mutations génétiques ont été renvoyés illico dans leurs buts.

- Et pourquoi pas des extra-terrestres tant que vous y êtes ? Ou le Stade-Rennais-Football-Club battu par l’ASM de Belfort en quarts de la Coupe de France 2020 ? Autant nier l’existence des sœurs Chihiro et Hinata Tatin ! N’import’nawak, professeur Craig !

5 février 2020

Consigne d'écriture 1920-18 du 4 février 2020 : Allons chez le coiffeur !

Allons chez le coiffeur ! 

 

1. On jette sur le papier dix noms qui contiennent le son «air», que cela soit écrit «aire», «ère», «er», «erre»ou «air».
On fait la même chose avec cinq mots qui contiennent le son « tif ».
On met tout ce vocabulaire en commun.

Air - Aire - Argentières - Articulaire - Auriculaire - Bagheera - Berbère - Bière - Cafetière - Canebière - Cavalière - Chaumière - Chemin_de_fer - Chimère - Contraire - Cuillère - Débonnaire - Dromadaire - Ecuyère - Ermite - Esther - Etrangère - Grand-mère - Guerre - Hier - Hiver - Inventaire - Jachère - Légionnaire - Locataire - Longère - Luminaire - Maire - Mémère - Mohair - Moléculaire - Monte-en-l’air - Montgolfière - Moustiquaire - Naguère - Notaire - Paire - Panthère - Partenaire - Parterre - Paupière - Pivert - Première - Prestataire - Prosper - Pull-over - Saperlipopette - Secondaire - Solitaire - Sorcière - Stratosphère - Tanière - Termite - Tralalère - Trouvère - Vacancière - Ver de terre - Vermicelle - Vestiaire - Vicaire –

Actif - Apéritif - Attentif - Attife - Attractif - Combatif - Contemplatif - Coupe-tifs - Créatif - Digestif - Diminutif - Exécutif - Expéditif - Fictif - Hâtif - Indicatif - Infinitif - Intuitif - Motif - Natif - Olfactif - Productif - Rébarbatif - Relatif - Subjonctif - Supplétif - Tiffany - Tiphaine - Typhoïde - Typhon -

2. On utilise ensuite le maximum de ces mots pour parler du cheveu, du système pileux ou des coiffeurs.
Le personnage qui parle peut être tiré d’une monographie de la collection «Regards sur la peinture». Un tableau peut aussi servir de décor ou de support à l'histoire.

3. Lorsque l'on tapera son texte sur l'ordinateur, tous les sons «air» seront remplacés par HAIR écrit en capitales et les sons 'TIF' seront aussi écrits en capitales.

200201 265 142

Photo prise à Pleumeleuc (Ille-et-Vilaine) le 1er février 2020.

4 février 2020

Dans le jardin d'hiver / Marie-France

AEV 1920-18 Delvaux - L'éveil de la forêt


Dans le jardin d'hivHAIR

Le mHAIRe et ses partenHAIRes
Après un conseil très acTIF
ConvoquHAIRent
Toutes les commHAIRes et compHAIRes
NatTIFs d'ArgentiHAIRes.

Elles étaient toutes sorties de leur chaumiHAIRe
Venues en chemin de fHAIR
Ou bien en montgolfiHAIRe
Pour participer à cet apéritTIF
En habits des plus primiTIFs.

Les femmes nous livrHAIRent leur anatomie
Ayant laissé au vestiHAIRe
Leur manteau de panthHAIRe.

Seule une touffe sombre
De leur système pileux
Venait assombrir leur corps laiteux
Telle une coquille placée là
Afin de cacher l'objet du désir.

Un homme sur notre droite
Près d'un arbre sombre et tortueux
Un solitHAIRe à l'annulHAIRe
Jouait d'un air plainTIF.

C'est alors qu'une étrangHAIRe
Aux ailes recouvertes
D'une chevelure flamboyante,
S’élèva dans les HAIRs.


Elle semblait annoncer
Avec moult superlaTIFs
Un royaume des songes très prospHAIRe.


«D'après le tableau de Paul Delvaux « L’Eveil de la forêt»

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4 février 2020

La belle Angèle / Maryvonne

AEV 1920-18 Gauguin - La Belle Angèle

Au fond de sa chaumiHAIRe, la belle Angèle rêve en solitHAIRe. Un jour elle aimerait aller chez le «coupe-TIFs». Avant-hiHAIR et même hiHAIR encore les Bretonnes gardaient leurs cheveux longs pour pouvoir arrimer leurs coiffes. Leurs grands-mHAIRes, qu'elles appelaient du diminuTIF «mémHAIRe», leur avaient donné la tradition, ça devenait assez rébarbaTIF. Il faut dire que naguHAIRe il y avait peu de coiffeurs dans les villages. Aujourd'hui si vous êtes bien attenTIFs il fleurit des enseignes aux noms invenTIFs du genre : Diminu'TIF, Créa'TIF, Adult'HAIR, ABC d'HAIR.

J'en passe et des plus attracTIFs.

Angèle était de Pont-Aven. La coiffe avait une hauteur raisonnable mais chez les étrangHAIRes du côté du PoHAIR c'était les bigoudènes avec cette coiffe monte-en-l'HAIR. SapHAIRlipopette ça demandait un certain savoir-fHAIRe. Il fallait premiHAIRement tirer les cheveux en arriHAIRe pour fHAIRe un petit chignon que la prestatHAIRe logeait sous la coiffe. Ça tirait tellement les paupiHAIRes que la légende dit que c'est l'origine des yeux bridés chez ces FinistHAIRiennes. Moi je dis ça à titre indicaTIF, c'est peut-être tout à fait ficTIF. Une autre hypothèse existe. Cela viendrait du fait que les partenHAIRes de ces filles débonnHAIRes étaient parfois issus de quelques invasions étrangHAIRes.

Mais revenons à la belle Angèle. Quand elle sut qu'elle allait être la cavaliHAIRe du beau PiHAIRre pour danser l'avant-deux de travHAIRs, elle voulut pour la premiHAIRe fois aller se fHAIRe couper sa criniHAIRe.

- Mais ma chHAIRe, lui dit sa mHAIRe, où planteras-tu les épingles pour tenir ta coiffe ? Dans ta cHAIR ? Ça risque de te fHAIRe mal à la cafetiHAIRe je te préviens ! »..

Angèle ne céda pas. C'est vrai que sa coiffe prit un petit HAIR de travHAIRs après avoir sauté en l'HAIR.

Tout est relaTIF elle était quand même contente d'avoir l'HAIR plus moderne.

Elle pensait un peu amHAIRe aux pauvres bigoudènes qui devaient se plier en deux pour passer la portiHAIRe des voitures, c'est assez rébarbaTIF quand même.

Il fallait vraiment être naTIF du coin pour aimer être atTIFé de la sorte.

La tradition ça a du bon et son contrHAIRe.

AEV 1920-18 Alain Erhel pr texte Maryvonne

4 février 2020

Analyse capillotractée d’un tableau de Renoir / Jean-Paul

AEV 1920-18 Pierre-Auguste_Renoir_-_Le déjeuner des canotiers (réduit)

Tiffany

C’est très instrucTIF ! Il paraît que pour dépeindre l’atmosphHAIRe de ce "Déjeuner des canotiers", pour représenter TIFaine gantée de noir, RobHAIRt coiffé d’un canotier, TIFfany le nez dans son vHAIRe ; il lui aura fallu deux fois plus de tubes de rouge que de tubes de vHAIRt à Renoir. On est admiraTIFs !

Auguste est un délicieux créaTIF. Dans sa guinguette en plein HAIR pas un poil de travHAIRs chez ces Julie-la-rousse printaniHAIRes, chez ces jeunes gens contemplaTIFs ou débonnHAIRes.

Esther
On n’est plus à l’apériTIF, on est même rendus au dessHAIRt. Il y a même au premier plan un petit vHAIRre de digesTIF et la jeune EstHAIR ne craint pas de glisser à son vis-à-vis canin : « Embrasez vos calvas d’hiHAIR ! ». Le chien, qui s’appelle OlfacTIF, comprend-il l’allusion à «Embrassez vos cavaliHAIRes» ? Personne dans tous les cas n’émet de jugement péjoraTIF sur les calembours de la jeune commHAIRe.

Si on regarde bien le tableau – est-il peint sur le moTIF ? – on décompte trois couples, deux trios et deux solitHAIRes dont EstHAIR (c’est sans doute subjecTIF mais on a décidé de ne pas comptabiliser le chienchien à sa mémHAIRe).

Bernard


BHAIRnard, le grand dégingandé à gauche, a coûté lui aussi une fortune en mélange de vHAIRmillon et de tHAIRe de Sienne brûlée ! Il a de faux HAIRs de Van Gogh mais il n’est pas son suppléTIF. Lui c’est plutôt poids et haltHAIRes, jarret sporTIF, canotage attenTIF au fil de la riviHAIRe. C’est peut-être un grand émoTIF, pas du genre à lui proposer, dragueur expédiTIF, une partie de jambes en l’HAIR à l’EstHAIR.

AEV 1920-18 Robert, Ernest et Marie-Claire
Aucun d’ailleurs ici n’a le corps expéditionnHAIRe. Plutôt des plumiTIFs que des légionnHAIRes ! Pourtant dans le trio de droite RobHAIRt assis sur sa chaise à l’envHAIRs n’écoute que d’une oreille distraite les subjoncTIFs plus que parfaits dont Marie-ClHAIRe truffe sa conversation. Trouve-t-il cela rébarbaTIF ou a-t-il repéré la main d’ «HAIRnest la jolie veste  qui – sapHAIRlipopette, ça n’a rien de ficTIF ! – a entamé une discrète glissade vers les doigts boudinés de la belle atTIFée d’un bonnet de mitron et d’un col de dentelle.

Albert et Jean-PierreTout au fond, le gars au haut-de-forme c’est AlbHAIRt. Il est naTIF d’AnvHAIRs et a entrepris Jean PiHAIRre à propos de ses acTIFs dans une société pétroliHAIRe dont il espHAIRe que le rendement sera producTIF. Mais Jean-PiHAIRe n’a que fHAIRe de ces paris spéculaTIFs : il n’a d’yeux que pour HAIRnest.

Tiphaine
Je crois que je vais quitter cette aimable assemblée. Sans même me demander pourquoi TIFaine à droite pose ses mains gantées sur ses conduits audiTIFs. Des acouphènes extraordinHAIRes ? Des propos trop suggesTIFs de ses partenHAIRes ?


Non, non. Si je m’en vais, c’est pour trois raisons.
 

La bayadère1. La petite rousse au vêtement à liserés rouges, à gauche, accoudée à la barriHAIRe, son pouvoir attracTIF est trop fort : elle me rappelle par trop une jolie bayadHAIRe que j’ai connue naguHAIRe.

2. Tous ces jeunes gens au crâne couvHAIR de chevelures touffues, volumineuses, épaisses, moi à qui certaines écrivantes signalent que je me déplume au fil du temps, eh bien je l’avoue, ça me défrise ! Tirons-nous avant le chauve-qui-peut général !

3. Il est vingt heures, c’est pile-poil l’heure de poser son stylo dans l’atelier d’écriture. Merci pour les histoires, Gus ! *

* Oui, je l‘appelle Gus, Renoir, au lieu d’Auguste. J’aime bien les diminuTIFs.

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L'Atelier d'écriture de Villejean
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