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L'Atelier d'écriture de Villejean
20 décembre 2017

Consigne d'écriture 1718-13 du 19 décembre : Adopte un dragon

Adopte un dragon 2

 

Nous rejouons ce jour à partir des cartes du jeu "Comment j'ai adopté un dragon".

Les dés lancés pour le logorallye ont obligé chaque participant à inclure dans son texte les formules suivantes :



En plus - Et alors - Un beau jour - Mais c'est pas si grave - En tout cas

1718-13 comment-j-ai-adopte-un-dragon

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19 décembre 2017

De Rimbaine à Verlaud. 5, Paske et Pourkwa / Jean-Paul

M. Arthur Rimbaine
Agence d’exploration de villes extraordinaires
et d’us et coutumes à mettre dans les annales
8, quai Arthur Rimbaud
08000 Charleville-Mézières

Monsieur Paul Verlaud
Société de géographie des Maladives et du Miraginaire
73, rue Sonneleur
62812 Vent-Mauvais

Oukipudonktan, île de Porqué-Portquai, le 19 décembre 2017

Mon cher Paul

170419 Nikon 009

Je crois que trop c’est trop. Dans un sens comme dans un autre. Si on écoute la radio, regarde la télé ou lit les journaux, on entend le discours de gens qui sont des savants absolus. Ils ont réponse à tout, même aux questions qu’on ne leur pose pas, même aux questions qui ne se posent pas. Rien ni personne ne peut arrêter leur débit mais ce n’est jamais drôle très longtemps de les écouter. Ils sont capables de nous pondre des phrases, des thèses, des romans sur le fameux incipit de Marcel Proust «Longtemps je me suis couché de bonne heure et j’ai toujours mis trois plombes à ne pas trouver le sommeil» sans qu’aucun ni aucune ne fasse le rapprochement avec l’histoire de la princesse au petit pois !

Le petit Marcel a du mal à s’endormir et en plus ce rigolo néglige de surveiller sa literie ! Sur un matelas Epéda multispores il y a tellement d’acariens que tu peux devenir asthmatique et cet idiot-là l’était ! Supposons qu’il soit né sous une étoile mystérieuse : les multispores de l’Epéda peuvent donner naissance à des champignons qui grossissent, grossissent et éclatent en faisant «Schploff» ou «Pffflurt». Va-t-en t’endormir avec ça si tu n’es pas aussi sourd que Tryphon Tournesol ! Si ça se trouve, sous son matelas, à Marcel Proust, il y a le crayon de bois de Jean d’Ormesson ! Une farce de Céleste Albaret !

Bref, si je suis devenu explorateur c’est pour rencontrer les gens qui n’en savent pas plus que moi et qui sont curieux de naissance plutôt que Messieurs Jesaistout, Fermela et Cémoikikoz. Et alors là, mon cher Paul, chez les Pourqwa-Pourkoi chez qui tu m’as envoyé, j’ai été servi !

Dès la descente du bateau – Porqué-Portquai est une île – les habitants te sautent dessus, t’enguirlandent, t’emmènent dans leur case et commencent à te bombarder de questions saugrenues :

Pourquoi y a-t-il des papous à poux et des papous pas à poux ?
Pourquoi les occidentaux ne vont plus à la messe le dimanche ?
Pourquoi, en échange, se précipitent-ils à l’approche du 25 décembre dans les temples de la consommation de la rue Le Bastard ou dans les hyper-Noëls des alentours de Rennes-au-nez-Rouge-et-Noir ?

Un beau jour, les Pourqwa-Pourkoi ont fait comme moi. Ils se sont équipés d’un petit dictaphone et ils ont enregistré les réponses que les visiteurs apportaient à leurs questions. Ils ont déversé les enregistrements dans un ordinateur central mais comme il n’y a ni archiviste ni bibliothécaire chez eux personne ne va compiler les résultats pour en faire une encyclopédie ou un dictionnaire ! Car, à vrai dire, les Pourqwa-Pourkoi se fichent du savoir comme de leur premier slip aéré ! Autant les Passe-queue-Paske dont je parlais au début de cette lettre se fichent de nos questionnements, autant les Pourqwa-Pourkoi ne s’intéressent pas aux réponses qu’on leur apporte. Eux sont sur terre pour poser des questions, alors ils les posent. Quel est la couleur du cheval blanc d’Henri IV ? Quelle est la différence entre un écureuil et une brosse à dents ? Pourquoi y a-t-il un h à «rhododendron» ? Pourquoi n’y en –t-il pas à «rodomontade» ?

Le plus cocasse survient à chaque fois qu’on leur répond «Je ne sais pas» ! Les Pourqwa-Pourkoi éclatent alors d’un rire tonitruant et ils viennent nous taper sur l’épaule en disant «Mais c’est pas si grave !». Comme tous ces échanges s’effectuent en buvant de leur alcool de mangue de cinquante ans d’âge vieilli en fût de chêne et que cette boisson frappe un maximum l’hilarité vous gagne très vite et on assiste alors à des échanges de questions-réponses d’une drôlerie inimaginable. Et tenez-vous bien, on en redemande ! J’en ai tellement bu que je vois double et que je te vouvoie, dis-donc !

Tout allait donc pour le mieux sauf qu’à un moment de la soirée la jeune fille de la maison est entrée dans la case. Très jolie, très sympathique, on me l’a présentée mais elle était bien plus collet monté cul pincé lèvres gercées que son géniteur et sa génitrice.

Elle ne m’a posé qu’une seule question.

- Monsieur Rimbaine, vous qui avez beaucoup voyagé, savez-vous pourquoi on nous appelle les Pourqwa-Pourkoi et pouvez-vous me dire à quoi correspondent ces différentes graphies d’un même phonème ?

170419 Nikon 010Comme j’étais arrivé au bord de l’ivremortitude, j’ai trouvé très malin de lui répondre : «Je ne sais pas» pour la faire rire ou au moins pour la décoincer. Mais ça n’a pas marché avec elle. Elle n’est pas venue me taper sur l’épaule et ça, en tout cas, je l’ai bien vu, ça a jeté un froid.

- Il faudrait que vous sachiez, Monsieur Rimbaine. On ne construit rien sur du sable et on ne laisse aucune trace dans l’histoire du désert si on n’a pas aux pieds des tongs de l’UMP.

- Des tongs de l’UMP ? ai-je demandé. Qu’est-ce que c’est ? Un genre de semelles de vent ?

Là j’ai senti que j’avais commis un impair phénoménal. Les parents de la jeune fille, redevenus sérieux comme des papes, se sont levés. Ils ont retrouvé toute leur dignité, ils m’ont accompagné dehors jusque sur la plage et là ils m’ont indiqué un hamac dans lequel je pourrais passer la nuit. Ils m’ont retiré la guirlande de fleurs et la bouteille d’alcool de mangue et ils sont rentrés dans leur paillotte qu’ils ont fermée à double tour.

Le lendemain matin le père est venu m’expliquer que chez les Pourqwa-Pourkoi les étrangers ne devaient jamais poser de questions et surtout pas aux filles métisses que les habitantes de Porqué-Portquai ont eues avec des missionnaires blancs.

Voilà pourquoi, mon Cher Paul, j’ai quitté le pays des Pourqwa-Pourkoi.

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année à toi !

13 décembre 2017

Consigne d'écriture 1718-12 du 12 décembre 2018 : Nécrologies mélangées ou pas

Nécrologies mélangées ou pas


Ecrivez sur Jean d’Ormesson en insérant des titres de chansons de Johnny Hallyday dans votre texte. Ou faites l’inverse : écrivez sur Johnny Hallyday en insérant des titres d'oeuvres de Jean d'Ormesson. Ou faites la nécrologie de François-Régis Hutin avec les deux. Ou mélangez le tout comme il vous plaira.

Titres d'oeuvres de Jean d'Ormesson :

IL 171211 jean doAu plaisir de Dieu, - Au revoir et merci, - Casimir mène la grande vie - C'est l'amour que nous aimons - C'est une chose étrange à la fin que le monde - C'était bien - Comme un chant d'espérance - Dieu, les affaires et nous, chronique d'un demi-siècle - Dieu, sa vie, son œuvre, - Du côté de chez Jean, - Et moi, je vis toujours - Et toi mon cœur pourquoi bats-tu - Garçon de quoi écrire, - Guide des égarés - Histoire du Juif errant, - Je dirai malgré tout que cette vie fut belle - Jean qui grogne et Jean qui rit, - La Conversation - La Création du monde - La Douane de mer - La Fureur de lire la presse - La Gloire de l'Empire - La vie ne suffit pas - L'amour est un plaisir, - Le Bonheur à San Miniato, - Le Rapport Gabriel - Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée, - Le Vent du soir, - L'Enfant qui attendait un train - Les Illusions de la mer, - Mon dernier rêve sera pour vous, - Odeur du temps - Presque rien sur presque tout - Qu'ai-je donc fait - Saveur du temps - Tant que vous penserez à moi - Tous les hommes en sont fous, - Un amour pour rien, - Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit - Une autre histoire de la littérature française - Une fête en larmes - Voyez comme on danse

Titres de chansons de Johnny Hallyday : 

IL 171211 Johnny H

 

Allumer le feu - Souvenirs, souvenirs - Noir c’est noir - L’envie - Je te promets

et d'autres ici

12 décembre 2017

La Ballade de Jean et Johnny / Edorée

1718-12 jean d'ormesson

Mon pauvre Jean, nous te pleurons mardi matin, tu fais la une des journaux, on parle de tes livres, de ta bonne humeur. Tu as quitté les noces de Figaro. Jeudi matin Johnny prend ta place dans les médias, il t’a rejoint et occupe toutes les attentions, c’est l’amour que nous aimons. Il n’est pas le chanteur abandonné qu’il croit. Loin s’en faut.

Il passe ses derniers jours auprès de ses proches, entouré de son équipe médicale que l’on a nommée lors de ses funérailles. La blouse de l’infirmière déboutonnée ne l’a pas ranimé.

Mes souvenirs, mes seize ans, c’était lui. J’étais insouciante alors, Casimir mène la grande vie et quelle vie, il a vécu plusieurs vies, plusieurs morts. Tel le phénix il renaît. On le croit immortel, il dirait malgré tout que cette vie fut belle.

Toi aussi Jean qui grogne, Jean qui rit, aux yeux bleus comme Johnny mais malicieux et pétillants, les tiens, Jean, exprimaient la joie, ceux de Johnny avaient un fond de mélancolie, une mélancolie qui lui collait à la peau.

Johnny, ta musique restera gravée en moi comme un chant d’espérance, tu m’as fait chanter, danser, crier. Je n’étais pas fan de toi mais je t’aimais bien.

Tes fans, les vieux, les jeunes, les enfants ont vécu avec toi. Tu es un membre de leur famille, tu es présent dans toutes leurs manifestations, mariage, anniversaire, soirée entre potes, kermesse, sorties en boîte et même pendant la gestation, les bébés dans le ventre de leur maman ont été bercés par tes chansons.

Tu t’es adapté à tous les mouvements musicaux ; si Macron est le plus cultivé de tous les français, toi tu es le plus populaire.

1718-12-Johnny

Tes obsèques étaient  une fête en larmes,  fans et bikers ont pleuré et chanté à la fois sans oublier ton nom. Un monument comme toi fait partie du patrimoine français.

Tu as pris ta retraite à 74 ans au soleil des Antilles dans la paix et la tranquillité,  maintenant tu savoures le temps. Pour toi une autre vie va commencer.

Tu es le chevalier du ciel qui a rejoint les anges. Pour t’accueillir, ils quittent harpes et cithares et allument le feu  sur des guitares étoilées, tu fais entrer Jean dans la danse, vous riez tous ensemble au plaisir de Dieu.

Au revoir et merci !

12 décembre 2017

24000 baisers / Jean-Paul

Bon, ce n’est pas bientôt fini tout ce tintouin autour des gens qui meurent ? Je rappelle qu’il est interdit, chez moi, de parler de médecine à table ! Si j’ouvre le bouton de la radio ce n’est pas pour entendre le panégyrique d’académiciens décédés, la nécrologie de chanteurs opticiens ou les louanges de patrons de journaux soutenus par la soutane !

Qu’ils reposent en paix ces braves types mais de grâce, ne me demandez pas d’allumer le feu, même si je viens d’en enflammer trois d’un coup, et de broyer du noir avec le survivant ! Excuse-moi partenaire ! Ce n’est pas l’envie qui me manque de fermer le poste pour rester gai. Simplement après le journal de France-Culture, une station déjà très nécrophile en temps ordinaire, j’ai l’habitude de ripper sur le jeu d’Emile Euro sur France-Inter parce que j’adore les quizz. Surtout les questions bleues de M. Krapov, de Rennes : « Y a-t-il un s à quizz quand il y en a plusieurs ? Y a-t-il un pluriel à buzz ? Est-ce que la bombe Pliz ? ».

C’est pourquoi je ferai l’impasse sur Jean d’Ormesson, Johnny Hallyday et François-Régis Hutin et je consacrerai mon éditorial de ce jour à tous les enfants qui sont nés la semaine dernière !

Vous venez d’entamer votre voyage au pays des vivants. Vous voici, derrière l’amour, arrivé-e-s sur la terre promise comme un chant d’espérance à la création du monde. Maman a perdu les eaux puis quelque temps après vous avez déclaré « Ouiiin ! Ouiiiin ! » à la douane de mer.

C’est une chose étrange à la fin que le monde et au début aussi ! Vous dites « au revoir et merci » à madame Placenta et on vous colle une claque sur les fesses ! De là vos premiers soupçons que je comprends très bien.

Hey, Joe, demandez-vous, si on commence à bastonner dès maintenant on va finir les bras en croix avant d’avoir commencé à goûter à la saveur du temps. Les coups, ouais, ça fait mal !

Mais non, les gars les filles ! Simplement n’ouvrez pas grand le guide des égarés, n’écoutez pas les souvenirs souvenirs aigris de la génération perdue et bégayante, les prêches ou les litanies de ce sorcier maudit. Ne cédez pas à la fureur de lire la presse, délaissez le caniveau, ouvrez de vrais livres, écoutez vos musiques, vivez à tout casser ! Soyez les fils de personne, la fille aux cheveux clairs, profitez à fond de votre enfance, cette île sur laquelle Casimir mène la grande vie !

Le monde entier va sauter un jour où l’autre mais on s’en fout ! Il ne faut pas arrêter pour autant le jeu que tu joues. Tu es là. Dis-toi que tu as de la chance, qu’on trouve le bonheur à San Miniato, dans les illusions de la mer ou dans le vent du soir. Vis tes tendres années à fond, je te promets qu’elles peuvent durer longtemps, très longtemps ! Il n’y a rien à jeter, le temps ne fait rien à l’affaire, à tout âge le ciel nous fait rêver, la fille à qui je pense me rend aussi dur que du bois et aussi drôle que Dutronc.

En vrai, faites comme vous voulez ! Vous pouvez chercher les anges dans le regard des autres… ou pas ! Chaque vie est un rêve à faire et pour d’aucuns, parfois la Cadillac ou l’Eldorado. Si c’est du vent, il te permet de rester libre. Si c’est l’Himalaya tu peux chercher à y emmener Laura ou Gabrielle ou suivre l’étoile solitaire. C’est au plaisir de Dieu, ne pontifiera plus François Régis !

Vivez vos vies, vivez la Vie ! Tous les hommes en sont fous et les femmes aussi !

Moi, il faudra oublier ma voix de révolté, mon discours qui a la forme du testament d’un poète. Johnny est mort, Jean d’Ormesson ne va pas mieux, François-Régis Hutin n’enfoncera plus de portes ouvertes avec ses éditoriaux passe-partout et moi je vis toujours, nananère ! Le plus immortel des quatre n’était pas celui qu’on pensait !

Garçon, de quoi écrire, s’il vous plaît !

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6 décembre 2017

Consigne d'écriture 1718-11 du 5 décembre 2017 : Redoubler d'efforts 2

AEV 1718-11 Redoubler d’efforts


AEV 1718-11 Mimi Cracra71tgWCnCU0LChaque membre de l’atelier est chargé d’établir une liste de mots commençant par (ou contenant) deux syllabes données au départ. Par exemple Do et Ron, Ca et Po, Né et Lo, etc. On écrit ensuite une histoire intégrant le maximum de mots de sa liste en alternant les deux syllabes.

TRES IMPORTANT : on laisse une ligne vierge entre les lignes qu’on écrit.

Lorsque le texte est terminé, il est demandé de réécrire les mots contenant les syllabes de départ en doublant cette ci (exemple : gynécologue devient gynénécologue)

 

Do Ron    Histoire de sommeil
Ca Po        Histoire de constipation
Né Lo        Histoire de poitrine féminine
Pan Zi       Histoire érotique
Cra Mi       Histoire de propreté et de saleté
Ba Bo        Histoire d’évolution des mœurs de mai 68 à mai 2017
Na Tou      Histoire d’une fille et de son chien
Dou Tin     Portrait d’un vilain garnement prénommé Augustin
Jo Cri         Histoire de Georges et de Christine
Nou Bé       Histoire de baby sitting

5 décembre 2017

Une histoire de bébéby-sitting / Jean-Paul

AEV 1718-11 Baby sitting

- Le BEBEby-sitting, NOUNOUs dit AnNOUNOUchka, est un sport de combat. Au début, BEBEtement, on croit qu’on va tomber en extase devant un NOUNOUveau-né tellement mignon qu’on va BEBEgayer d’admiration devant sa perfection. Il sera tout bleu ou tout rose dans sa greNOUNOUillère et il suffira de le BEBErcer tranquillement tout en regardant des BEBEtises sur la télévision de ses parents. Genre « Les Feux de l’amour à NOUNOUméa » ou « Meurtre à ColomBEBEy-Les-Deux Eglises » avec AnNOUNOUk Grimberg et Jean-Paul BEBElmondo. Mais le NOUNOUrrisson a vite fait de vous interrompre avec des BEBElements si NOUNOUrris que les voisins éBEBErlués par ce vacarme iNOUNOUï sont prêts à hurler « Bourreau d’enfant ! » dans la cage d’escalier, voire, si vous n’interrompez pas rapidement la NOUNOUBA du BEBEjaune, à appeler Police-Secours !

« Mais qu’est-ce que t’as, BEBEbert, à NOUNOUs seriner comme BEBEethoven, le Saint-BEBErnard qui suait le burNOUNOUs au cinéma dans les années 80, un air comme quoi tu serais tellement sourd que tu crois faire de la peinture et gueuler ton appartenance au mouvement des fauves ? Tu veux faire concurrence à Joséphine BEBEker ? A Céline Dion ? Ah ? C’est du NOUNOUgaro que tu NOUNOUs BEBEles ? Le gaz et la java !

Mais t’as peut-être faim, comme t’es là ? T’en voudrais-t-y de ce restant de NOUNOUilles à la sauce BEBEchamel ? Quelle NOUNOUrriture donne-t-on à un BEBEBEBE qui NOUNOUs brise les NOUNOUgats avec un hashtag #Balanceton BEBEmol ?

Tiens, regarde, c’est NOUNOUNOUNOUrs à la télévision ! Ca ne te calme pas, Nicolas et Pimprenelle qui se BEBEcotent ? T’es déjà rendu à snoBEBEr le marchand de sable sur son NOUNOUage ? Tu préfèrerais NOUNOU-York Police Department ou BEBEnny Hill ? T’es BEBEgueule ou quoi ? T’as un abonnement à Netflix ?

Mais dis-moi, mon cochoNOUNOU ? T’as renversé le BEBEnitier ? C’est quoi ce débordement de liquide sur tes geNOUNOUx ? Et cette odeur de tout ce que tu veux sauf de la NOUNOUgatine que tu NOUNOUs liBEBEres d’un seul coup ?

Ah l’abominable ! C’est la BEBErézina ! » constate AnNOUNOUchka héBEBEtée en déNOUNOUant la couche. Quel boulot il ne faut pas faire ! ».

Une fois que le BEBEBEBE a les fesses bien au propre elle le repose dans son berceau et c’est à NOUNOUveau le silence. Elle le savoure en s’envoyant le BEBEtisier de « Scènes de ménages » sur M6.

Le déNOUNOUement de cette histoire est savoureux :

- C’est depuis cette séance-là que j’ai monté la barre de mes exigences en matière de BEBEby-sitting. Je ne garde plus que des garçons de plus de dix-sept ans !

Sacrée AnNOUNOUchka !

5 décembre 2017

Mimimimi-Cracracracra / Eliane

Mimimimi-Cracracracra était devenue amimie avec un aristocracrate prénommé Emimile. Ce dernier avait beau être de la haute, il ressemblait à un vilain cracrapaud.

AEV 1718-11 MCidees

Un jour il lui avait demandé s'il pouvait venir chez elle. Elle n'avait pas su refuser. Cela la mimit dans tous ses états. Son logis était miminable, comment pourrait-il plaire à son Prince Charmant ?

Elle employa beaucoup d'énergie pour le décracrasser à l'aide de son Mimini-Mimir mimiracle. Elle s'efforça aussi d'enlever les poils de Mimistigri de son canapé mimiteux.
A mimidi elle avait termiminé. Son intérieur était plus rutilant qu'il ne l'avait jamais été et Mimimimi-Cracracracra était cracramoisie par l'effort fourni.

Pour séduire son aristocracrate préféré, notre mimidinette enfila une miminijupe en lycracra qui épousait bien ses formes.

Lui, il arriva propre comme un sou neuf, parfumé, chemimise blanche et cracravate. Il tenait un bouquet de mymyosotis. Elle se sentait miminable.

Avec un peu de honte elle déboucha une bouteille de picracrate. Il sourit, alors elle lui proposa une partie de domiminos.

5 décembre 2017

Education sexuelle / Jean-Paul

C’est marrant : ce soir personne n’a opté pour l’écriture d’une histoire érotique pariZIZIenne !

Je vais donc devoir m’y coller, sans léZIZIner sur la déPANPANse, afin de détendre vos ZIZIgomatiques avec de PANPANtagruéliques gauloiseries, je sens ça ! Ce n’est pourtant pas difficile de parler d’un ZIZIgomar et d’une pin-up plutôt pimPANPANte qui conviennent de passer un bon moment ensemble.

Ca fait un bout de temps en effet qu’AspaZIZIe – les vieux prénoms reviennent à la mode – a un penchant certain pour la fantaiZIZIe et les beaux yeux de PANPANgloss – nommons le ainsi puisqu’ils vont jouer au jeu du docteur à main chaude dans un jardin ouvert aux candides. Ca fait le même bout de temps que PANPANgloss anesthéZIZIe plus ou moins son irrépressible déZIZIr de toucher aux PANPANplemousses d’ AspaZIZIe de PANPANtruche !

Ils se ZIZIeutaient, PANPANsifs, ils faisaient des ZIZIgzags autour de la PANPANdule, buvaient de l’ambroiZIZIe en se tendant des guet-aPANPANs plutôt gentils.

Et puis voilà que le grand moment est arrivé, celui où on oublie la poéZIZI et le PANPANtoum, celui où, dans un coin coZIZI deux êtres PANPANtelants vont s’adonner à des plaiZIZIrs de chenaPANPANs.

AEV 171205_monty

Rappelons-le sans héZIZIter : à ce genre de doux combat plus d’un y alla en se tromPANPANt !

Il y a pluZIZIeurs types d’obstacles dans ce PANPANcrace !

Le ZIZIp des fermetures éclair laisse PANPANtois les maladroits !

Certains vêtements en ZIZIbeline comme le PANPANty ne s’enlèvent pas facilement ! Ces fantaiZIZIes-là sont crisPANPANtes !

Ce qui met la ZIZIzanie aussi et qui est bien flipPANPANt c’est de coincer sa ZIZIgounette dans la braguette du PANPANtalon.

Et les manquements au garde-à-vous font péter un fuZIZIble a plus d’un fantassin dans le PANPANdémonium !

Cet effet de paralyZIZIe, avoir le sexe qui PANPANdouille, incite plus d’un inquiet à recourir aux aphrodiZIZIaques, au Viagra ou au dégripPANPANt.

Allez, admettons qu’AspaZIZIe et PANPANgloss n’ont pas connu ces aléas.

Les voici donc en pleine action au pays d’Alice où ça glisse. L’oiZIZIllon est entré au PANPANthéon. Il ne va pas tarder à baigner dans le bonheur et lors d’un phénomène appelé éjacuzZIZIlation il va éPANPANdre sa bonne et liquide parole, AspaZIZIe l’entrecouPANPANt de râles et de soupirs plus ou moins origasmiques et l’affaire sera pliée. Jusqu’à la prochaine fois.

Laissons-les donc à la muZIZIque érotique dont l’avenir de l’humanité déPANPANd.

Car c’est bien de cette frénéZIZIe-là, d’un peu de liquide qui se réPANPANd au son du "Ah que je t'aime" de Johnny H. que vous êtes issus – ô héréZIZIe !, bande de petits sacriPANPANts !

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